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JAQUET DROZ

PIERRE JAQUET DROZ (1721-1790)

Créateur de montres, de pendules et d'automates d'une élégance et d'une finesse unanimement reconnues, Pierre Jaquet Droz parvient à faire oublier l'extrême complexité des mécanismes nécessaires au fonctionnement de ses modèles. Il devient le maître incontesté des garde-temps animés : oiseaux-chanteurs, fontaines, montres à musique et le génial concepteur d'automates. Ses trois androïdes en particulier - La Musicienne, le Dessinateur et l'Ecrivain - créeront la stupeur et feront le tour du monde. Ent...

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JAQUET DROZ

PIERRE JAQUET DROZ (1721-1790)

Créateur de montres, de pendules et d'automates d'une élégance et d'une finesse unanimement reconnues, Pierre Jaquet Droz parvient à faire oublier l'extrême complexité des mécanismes nécessaires au fonctionnement de ses modèles. Il devient le maître incontesté des garde-temps animés : oiseaux-chanteurs, fontaines, montres à musique et le génial concepteur d'automates. Ses trois androïdes en particulier - La Musicienne, le Dessinateur et l'Ecrivain - créeront la stupeur et feront le tour du monde. Entrepreneur au sens strict du terme, il est présent dans les cours d'Europe, en Russie et en Chine, à la Cité Interdite. Il s'entoure des des meilleurs artisans du marché et ouvre trois manufactures : à La Chaux-de-Fonds (1738), à Londres (1774) et à Genève (1784), la première jamais installée dans les murs de la ville.

LES MANUFACTURES

A la fin du XVIIIe siècle, au soir de sa vie, Pierre Jaquet Droz peut être fier de son parcours. Il a créé de nombreux emplois ayant recours aux maîtres artisans les plus doués et surtout il a créé et dirigé avec intelligence trois manufactures horlogères et joaillières établies dans les centres névralgiques des affaires et du commerce : la première à La Chaux-de-Fonds en 1738, la deuxième à Londres en 1774 suivie de la troisième à Genève en 1784, la première manufacture horlogère jamais installée dans cette ville.
Aujourd'hui, la marque Jaquet Droz rend hommage à ces trois manufactures en leur dédiant les noms de ses lignes. Au travers d'elles, elle fait vivre, avec passion et compétence, l'esprit humaniste et scientifique de fondateur, génie de la mécanique et précurseur de la montre joaillerie.

LES AUTOMATES

Partout où ils sont exposés, les automates créés par Pierre Jaquet Droz reçoivent un écho phénoménal. Quand le maître horloger part à la conquête du monde avec son trio d'androïdes -un chef d'oeuvre inégalé qui peut être considéré comme le premier ordinateur jamais réalisé -, il va créer la sensation. Il récoltera les louanges des plus grands du Siècle des Lumières dont celles du roi de France et de la reine Marie-Antoinette en 1773 puis celles des souverains d'Angleterre, des Pays-Bas, de la Flandre, de Russie. Sans relâche, il sillonnera l'Europe récoltant louanges et suscitant aussi la crainte.
Aujourd'hui encore, les automates Jaquet Droz sont visibles au Musée d'Art et d'Histoire de Neuchâtel (Suisse) et suscite touours la même admiration. La marque Jaquet Droz a elle aussi créé la sensation en présentant le Dessinateur à Baselworld'04. Depuis son dernier voyage au japon en 1973, il n'était plus parti en voyage.

MONTRE ICONIQUE

 

La Grande Seconde de Jaquet Droz

 

La Grande Seconde : une pièce d’une simplicité emblématique.

 

Assimilée davantage à un dessin qu’à un modèle, cette animation atypique de l’heure devait devenir au XVIIIème siècle une véritable icône horlogère d’autant qu’à l’époque, la trotteuse n’existait pas encore.

Ainsi, au centre du cadran s’enlacent le compteur recevant les deux aiguilles qui indiquent les heures et les minutes, et la fameuse “grande petite seconde” située à 6 heures. Comme pour mieux les différencier encore, cet ordonnancement se distingue par l’attribution de chiffres romains pour l’un des compteurs, et de chiffres arabes pour l’autre, mélangeant en quelque sorte tradition et modernité. Toujours en haut de l’affiche et source d’inspiration de la manufacture installée depuis 1738 à la Chaux-de-Fonds en Suisse, la Grande Seconde symbolise la pureté et l’audace. En témoigne encore cette nouvelle déclinaison de 44 mm de diamètre en céramique blanche avec cadran émail grand feu sur bracelet en caoutchouc.

Editée en Numerus Clausus à 88 exemplaires, elle est animée par un remarquable mouvement automatique à double barillet.