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JEANRICHARD

DANIEL JEANRICHARD, ENTRE MYTHE ET REALITE

Nous sommes en 1665. A mi-chemin entre les bourgs de la Chaux-de-Fonds et du Locle est un lieu dit les Bressel, sur le territoire communal de la Sagne.
C'est là que naît un personnage devenu mythique, véritable patron des horlogers jurassiens : Daniel JeanRichard.
La légende raconte que le jeune Daniel, alors apprenti forgeron, a l'occasion de voir une montre pour la première fois l'année de ses 15 ans. C'était une pièce rapportée d'Angleterre par un marchand de chevaux, et qui ne fonction...

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JEANRICHARD

DANIEL JEANRICHARD, ENTRE MYTHE ET REALITE

Nous sommes en 1665. A mi-chemin entre les bourgs de la Chaux-de-Fonds et du Locle est un lieu dit les Bressel, sur le territoire communal de la Sagne.
C'est là que naît un personnage devenu mythique, véritable patron des horlogers jurassiens : Daniel JeanRichard.
La légende raconte que le jeune Daniel, alors apprenti forgeron, a l'occasion de voir une montre pour la première fois l'année de ses 15 ans. C'était une pièce rapportée d'Angleterre par un marchand de chevaux, et qui ne fonctionnait plus. Daniel l'étudia, la répara et entreprit d'en réaliser une semblable. Un an plus tard, il signait sa première montre, la première fabriquée dans la région.
Quant à la réalité, les documents sont peu nombreux pour nous permettre de la raconter avec exactitude. Il est cependant établi que, outre la fabrication des premières montres, les horlogers lui doivent l'invention de machines et d'outils fondamentaux pour la profession, ainsi que l'établissement de bases solides régissant l'apprentissage du métier, et par là même la transmission du savoir. A ce titre, nous lui sommes redevables aujourd'hui encore, ce qu'attestent la statue à son effigie au Locle, le musée de la Sagne ou encore la rue portant son nom à la Chaux-de-Fonds.

UN MUSEE EST UN LIEU D'INITIATION

En créant le sien, la marque JeanRichard jette un pont jusqu'au personnage mythique dont elle porte le nom. Ce pont permet au visiteur de voyager à l'intérieur des métiers de l'horlogerie, non pas au travers de montres, mais en lui dévoilant la face méconnue de notre profession : celle des techniques. Ainsi, des machines et outils couvrant les trois siècles qui nous séparent de Daniel JeanRichard lui racontent l'évolution de nos moyens de développement, de fabrication ou encore de réglage. Rien ici n'est figé dans le temps, puisque les objets sont exposés de façon thématique, indépendamment de leur âge.
Depuis ses origines, l'horlogerie est empreinte d'une dualité : les travaux à la machine, qui transforment la matière en composants, et les travaux à la main qui donnent vie à la montre, par la finition, l'assemblage et le réglage de ces composants. C'est aussi ce que le musée veut démontrer.