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Abraham-Louis & Louis-Frédéric Perrelet

ABRAHAM-LOUIS PERRELET en mouvement perpétuel

Qui aurait imaginé, en ce 9 janvier 1729, que le petit garçon qui venait de voir le jour dans les montagnes neuchâteloises, allait devenir un maître dans son domaine? Personnage respecté et admiré, plus de deux siècles plus tard, les historiens horlogers rendent encore hommage à ce grand homme.

Doté de talents exceptionnels, il fut l'un de ces inventeurs admirables, emprunt de qualité humaine et d'humilité, qui reçut l'intelligence, le génie, le savoir-faire...

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Abraham-Louis & Louis-Frédéric Perrelet

ABRAHAM-LOUIS PERRELET en mouvement perpétuel

Qui aurait imaginé, en ce 9 janvier 1729, que le petit garçon qui venait de voir le jour dans les montagnes neuchâteloises, allait devenir un maître dans son domaine? Personnage respecté et admiré, plus de deux siècles plus tard, les historiens horlogers rendent encore hommage à ce grand homme.

Doté de talents exceptionnels, il fut l'un de ces inventeurs admirables, emprunt de qualité humaine et d'humilité, qui reçut l'intelligence, le génie, le savoir-faire et la passion. C'est dans la ferme familiale située au Locle, sous le regard attentif d'Abraham-Louis, que Daniel Perrelet, son père, agriculteur et charpentier, confectionne durant les longues journées d'hiver quelques outils d'une extrême finesse pour les horlogers du pays. Ainsi sous l'impulsion de ce père entreprenant, il s'initie très tôt à de petits travaux tels que le limage de scies et la fabrication de petits soufflets. Il se passionne rapidement pour ces métiers de l'horlogerie qui ne cessent de se développer depuis le début du siècle. A l'approche de l'âge adulte, il choisit de s'y consacrer entièrement, sachant déjà que sa vie allait battre au rythme de ses réalisations.
Son ingéniosité se joue de tous les obstacles. Face au manque d'outils adéquats, il s'attache à façonner un certain nombre d'instruments de précision. On lui attribue notamment l'invention de l'outil à planter ainsi que la machine à raboter les dentures. Enfin il allait pouvoir s'attaquer au coeur même de son objet - ou plutôt à son âme: le mécanisme de la montre.

Pourrait-on concevoir un mécanisme qui, à partir d'une seule impulsion initiale, continuerait à fonctionner indéfiniment? Telle est la question qui occupe l'esprit de notre inventeur. Ce problème n'a pas de solution: les lois de la physique moderne ont dissipé pour toujours ce rêve ancien. Cependant Abraham-Louis Perrelet est l'artisan qui s'approcha au plus près de l'impossible solution.

Abraham-Louis Perrelet consacre dès lors, l'essentiel de ses efforts à mettre au point un système qui viendrait se substituer à la tâche quotidienne de remonter son gardetemps. Il ne cesse d'innover, mobilisant son intelligence, son imagination et sa clairvoyance, il met au point une série de nouvelles techniques destinées à améliorer la marche des garde-temps.
Dans les années 1770, il s'achemine vers un dénouement et propose en 1777 une invention reposant sur un principe novateur: armer le ressort du barillet grâce à l'énergie dispensée par les mouvements naturels du porteur de la montre. Un déplacement ou un simple mouvement du corps suffit, par un ingénieux mécanisme, à récupérer l'énergie ainsi dispensée pour remonter le ressort de la montre.

En 1780, il met au point le premier Podomètre et devient ainsi le premier à confectionner des montres avec échappement, à cylindre, à duplex, à quantième et à équation. Il peaufine encore le finissage, améliore les pignons, les roues, l'échappement et le mécanisme à remontoir.

Sa réputation prend de l'ampleur, son avis d'expert est bientôt sollicité de toutes parts. Abraham-Louis Perrelet ne cesse jamais d'étonner. Son adresse et sa sûreté de main peu ordinaire ne diminuent pas avec l'âge. Pour preuve, le Musée International de l'Horlogerie (MIH) de La Chaux-de-Fonds possède ce qui est sans doute l'une des toutes dernières pièces de ce génial artisan, réalisée lorsqu'il avait 96 ans.

Pionnier infatigable, Abraham-Louis Perrelet n'en reste pas moins attaché à ses origines. Il passe toute son existence dans la demeure familiale du Locle. Il s'y éteint en 1826, après avoir travaillé pendant près de 80 années à développer la technique horlogère. Ce précurseur est de ceux dont l'héritage ne saurait disparaître.

LOUIS-FREDERIC PERRELET le digne héritier

A sa naissance le 14 mai 1781, Louis-Frédéric Perrelet reçoit en héritage le ‘génie horloger' de son grand-père Abraham-Louis Perrelet. Tous deux très proches et avides de découvertes, Abraham-Louis détecte très tôt cette prédisposition de Louis-Frédéric pour la mécanique et les mathématiques. Après avoir été formé par son aïeul, Louis-Frédéric prend le chemin de la capitale française. A l'époque, la valeur d'un séjour à l'étranger pour l'accomplissement d'une vocation est inestimable.

A l'âge de 21 ans, Louis-Frédéric entre au service d'Abraham-Louis Breguet où il parfait, dans ces ateliers, la formation reçue par son grand-père. La tâche de former des horlogers lui est confiée, mais son intérêt croissant pour les domaines liés à l'astronomie, la physique et les mathématiques, le conduit à concevoir des horloges dites ‘savantes'. Il ne tarde pas à s'illustrer en tant qu'horloger indépendant, grâce à une pendule astronomique conçue en 1815 et présentée à l'Exposition universelle de 1823, à Paris.

C'est à cette période que Louis-Frédéric Perrelet fonde son propre atelier en associant son fils Louis dans l'aventure. Il est alors au sommet de sa carrière, parfaitement intégré dans le cercle très fermé des horlogers de talent. Sa réputation d'homme de sciences s'étend à l'ensemble des cours européennes. Il devient horloger-mécanicien de 3 Rois de France - Louis XVIII, Charles X et Louis-Philippe.

En 1827, à l'occasion de l'Exposition des produits de l'industrie française, il présente son exceptionnel compteur de physique et d'astronomie à rattrapante. Cette pièce, pour laquelle un brevet lui est officiellement décerné en mars 1828, lui vaut la médaille de l'Académie des Sciences en 1830. Dans un écrit officiel paru à l'occasion de l'exposition de 1939, on découvre également une trace laissée par cet objet d'exception: '…Dans tous ses produits on retrouve la bonne disposition et l'exécution parfaite de tout ce qui sort des mains de l'habile artiste auquel on doit l'invention du compteur à double arrêt…»

Preuve honorifique de sa réputation d'envergure européenne, Louis-Frédéric Perrelet, estimé pour son talent et sa persévérance et outre les multiples médailles d'or qu'il reçoit, est élevé au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur en 1834.

Ce compteur chronographe à rattrapante est actuellement exposé au 'Musée Patek Phillipe» de Genève. Conservé dans les meilleures conditions, il restera une des plus belles réalisations horlogères de l'époque, témoin magnifique
d'une période de créativité industrielle incroyablement productive.

MONTRE ICONIQUE

 

La Double Rotor de Perrelet

 

En hommage au travail de son fondateur Abraham-Louis Perrelet, la Maison éponyme créé en 1995 un calibre devenu une véritable icône.

 

Abraham-Louis Perrelet, que de nombreux témoignages attestent être l’inventeur en 1777 de la montre automatique avec masse oscillante (autrement appelée rotor), aurait trouvé une continuité logique à l’élaboration, par sa Maison, d’un calibre dit “à double rotor”. Ainsi il n’y a plus une, mais deux masses oscillantes, solidaires entre elles, qui permettent d’observer la fonction de charge de la montre, aussi bien par le fond du boîtier que par le cadran. Forte de ce succès visuellement attrayant, Perrelet décide, 10 ans plus tard, de donner un coup de jeune à la marque au travers d’une collection au design beaucoup plus contemporain, à l’image de cette pièce en titane. L’instrument de 43,5 mm de diamètre, servi sur un bracelet en caoutchouc, dévoile donc sur son cadran en carbone l’un des deux rotors. Dans cette déclinaison, la masse oscillante est percée d’une ouverture qui, lorsque le poignet est en position verticale, laisse apparaître l’indication de la date !