Un des « must » de Cartier ? La Tank évidemment !
Peu de montres ont une telle aura au royaume des icônes horlogères. Portée par les plus grandes célébrités, la Tank est sans conteste la star de la manufacture Cartier. Les nouvelles versions Tank Must perpétuent le mythe en se réappropriant les lignes du modèle originel.
Dotée d’un boîtier carré à sa création en 1917, la Tank affiche clairement sa différence avec les garde-temps ronds qui dominent à l’époque… Une différence qui s’accentue encore quand on sait que les montres-bracelets étaient encore peu nombreuses face aux montres de poche.
Cette rupture esthétique et d’usage n’est pourtant pas le premier coup d’essai de Louis Cartier puisqu’il avait déjà dessiné (en 1904) le boîtier carré aux angles arrondis de la Santos pour son ami et aviateur Alberto Santos-Dumont.
Tank, un nom pour une forme
Le nom et la forme de la Tank sont indissociables. Louis Cartier se serait inspiré du plan de coupe d’un char d’assaut vu du dessus pour la dessiner : les brancards pour les chenilles et le centre du boîtier pour l’habitacle. Inutile de rappeler qu’à ce moment de l’Histoire, nous sommes encore en pleine Première Guerre mondiale…
Dans les années qui suivent la création du prototype en 1917, qui donnera naissance aux premiers vrais modèles en 1919, la Tank va évoluer en s’étirant légèrement pour arborer la forme rectangulaire que l’on lui connaît aujourd’hui. Avec surtout le modèle de 1922, dit « Louis Cartier », qui reste le plus identitaire. C’est d’ailleurs celui-ci que la manufacture Cartier a choisi comme source d’inspiration pour la Tank Must.
Tank Must, au plus proche du design originel
Finesse de la boîte, brancards aux extrémités arrondies, proportions du cadran revisitées…et respect absolu des codes de l’horlogerie Cartier : la Tank Must est un modèle de classicisme.
Les inconditionnels apprécieront donc la présence de l’ensemble des signes distinctifs des montres Cartier. A savoir la couronne de remontoir perlée et coiffée d’un cabochon en saphir bleu, les aiguilles « glaive » en acier bleui, la minuterie « chemin de fer » et les chiffres romains noirs.
N’oublions pas non plus la signature secrète Cartier dissimulée dans le chiffre X ou le V du VII selon les déclinaisons.
L’innovation technologique sous un habit traditionnel
Si les designers du Studio de Création ont retravaillé la forme, les ingénieurs horlogers ont également œuvré à l’évolution de la Tank Must.
Les innovations technologiques concernent les références à quartz (2 550 et 2 680 €). D’abord avec des pièces animées par un nouveau mouvement à haute efficience dont l’autonomie atteint 8 ans.
Ensuite – et surtout – avec des versions Tank Must « SolarBeat » équipées d’un mouvement éponyme totalement inédit qui fonctionne à l’énergie solaire.
Quand l’icône devient écolo
Bien sûr, la Tank Must SolarBeat n’est pas la première montre de l’Histoire à mouvement solaire mais il faut ici souligner toute l’ingéniosité de ses concepteurs. D’une part, ils ont réussi à mettre au point un système dont la batterie a une durée de vie de plus de 16 ans ! D’autre part, ils ont su parfaitement dissimuler les cellules photovoltaïques pour qu’elles se fondent littéralement dans le design iconique de la Tank. En effet, ce sont les chiffres romains qui sont découpés pour laisser passer la lumière.
C’est vrai qu’à première vue, rien ne distingue visuellement une SolarBeat d’une autre version… Autre atout et non des moindres : son bracelet en cuir végétal. On vous explique tout dans notre article consacré à la Tank Must SolarBeat.
Cartier Must Solarbeat : 2 550 et 2 680 €
La Tank Must de Cartier n’oublie pas d’être, aussi, une belle mécanique.
Que les amoureux de belles mécaniques se rassurent, ils n’ont pas pour autant été oubliés. La collection compte en effet deux modèles extra-larges dotés du Calibre MC 1847 à remontage automatique (28 800 alternances/heure, 40 heures de réserve de marche) qui équipe déjà d’autres icônes de Cartier.
Créé en 2015 pour la montre Clé, ce mouvement est une symbiose parfaite entre technologie de pointe, respect des traditions, fiabilité et chronométrie. Il bénéficie régulièrement de perfectionnements. La manufacture a, notamment, amélioré sa résistance aux perturbations magnétiques (lire notre article sur la montre Pasha). Certains regretteront sûrement que les rouages du 1847 MC ne soient pas visibles au verso de la Tank Must dont le fond plein en acier est brossé.
Prix : 3 650 et 4 000 €
Découvrez nos fiches détaillées des montres Tank Must pour hommes
Découvrez nos fiches détaillées des montres Tank Must pour femmes
La Tank : plus qu’une montre, un objet d’art ?
La Tank Must ne se limite pas seulement à une esthétique classique et intemporelle. Elle reflète aussi, évidemment la créativité de la maison Cartier. Brillante, artistique ou technique, elle explore, ou redécouvre, d’autres territoires d’expression.
Rappelons-nous des mots d’Andy Warhol, qui avait fait de la Tank un de ses objets fétiches et refusait de la remonter : « I don’t wear a Tank watch to tell the time. Actually, I never even wind it. I wear a Tank because it is the watch to wear! »
(« Je ne porte pas une Tank pour lire l’heure. En fait, je ne la remonte même jamais. Je porte une Tank parce que c’est la montre qu’il faut porter ! »)
Diamants, cadrans monochromes et bracelet interchangeable : c’est aussi ça la Tank Must !
Trois autres références font un clin d’œil artistique aux années 80 avec des cadrans laqués monochromes totalement épurés (rouge, bleu ou vert), avec bracelet en cuir parfaitement coordonné (2 800 €)
Il ne faudrait pas non plus oublier, la très utile technicité d’un bracelet en acier équipé d’un système de changement rapide et sécurisé.
Certaines pièces de la collection, quant à elles, étincellent de mille feux, serties de diamants sur leurs brancards, pour devenir de véritables bijoux qui donnent l’heure. (6 000 et 6 850 €).
Ainsi, la Tank Must, à travers toutes ses variations, illustre à merveille l’ambition d’une recherche constante d’innovations au service de la tradition qui définit si bien l’horlogerie Cartier depuis toujours.
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