Breitling et TAG Heuer à Lyon : deux boutiques de montres très en vue !
Premier épisode de nos reportages sur les boutiques Maier à Lyon avec une émission consacrée à Breitling et TAG Heuer qui met en lumière les collections des maisons horlogères. Le postulat ? Aujourd'hui plus que jamais, on peut porter n'importe quel style de montre quelle que soit sa tenue.
Certaines idées d’émissions naissent dans les salles de rédaction, d’autres au restaurant lorsque l’on déjeune avec un des acteurs incontournables de l’horlogerie française en général et lyonnaise en particulier. J’ai nommé Jean-Louis Maier, le fondateur du groupe Maier qui réunit plusieurs boutiques de montres à Lyon.« Aujourd’hui, le style de la montre peut être complètement déconnecté du style de la tenue » dit-il à Frank Sans C. « Intéressant, on devrait en parler dans une émission », répond Frank. « Oui, mais comme j’ai eu l’idée, tu viens la tourner chez moi à Lyon ! ».
Et voilà comment est né cette émission sur les boutiques Breitling et TAG Heuer à Lyon, deux manufactures spécialisées dans les montres à caractère sportif et que pourtant on porte en toutes circonstances. Avec Arthur Maier comme invité, de beaux échanges en perspective… suivez le guide !
BREITLING : LES AILES DE L’ELEGANCE
Un peu d’histoire…
Pour bien comprendre l’ADN des nouvelles références récemment dévoilées par Breitling, lançons un petit coup d’œil dans le rétro. Si l’on regarde vers le passé, l’intérêt de Breitling s’est avant tout porté sur des montres fonctionnelles, pensées comme de véritables instruments utilitaires. En 1938, Breitling fonde le département Huit Aviation qui répond aux besoins des secteurs de l’aviation militaire et civile. Navitimer (contraction de Navigation timer) est aujourd’hui la collection la plus célèbre de l’horloger et l’une des montres les plus connues au monde. Sa naissance découle de toute évidence de l’expérience acquise durant des années par les acteurs du département Huit Aviation. Nous sommes en 1952. Willy Breitling souhaite façonner un chronographe de poignet permettant aux pilotes d’effectuer tous les calculs nécessaires une fois en vol à l’instar de la vitesse moyenne, la distance parcourue, la consommation de carburant ou encore la vitesse ascensionnelle. Il se met au travail et trouve une idée : celle d’adapter la règle de calcul logarithmique de son Chronomat au profit de l’aviation et d’intégrer le tout dans une lunette tournante perlée afin de faciliter sa manipulation avec des gants de pilotage.
Navitimer B01 Chronograph
Le mythe Navitimer est né. En 2022, Breitling célébre les 70 ans de la référence. Pour ce jubilé de platine, la marque dévoile la collection Navitimer B01 Chronograph. Elle fait le choix de conserver l’allure générale de la montre mais en ajoutant nombre de détails qui la modernisent. Ainsi de la règle à calcul aplanie ou du verre bombé conférant à la pièce un profil plus compact. On retrouve par ailleurs trois dimensions de boîtier (41, 43 et 46 mm), deux matériaux (l’acier et l’or rouge), de nouvelles nuances colorées et pop de bleu, de vert ou de cuivre sans oublier les ailes de l’AOPA (l’Aircraft Owners and Pilots Association qui avait fait de la Navitimer son garde-temps officiel) qui ont retrouvé leur place sur le cadran comme en 1952.
Navitimer B01 Chronograph 41 – 8 700 euros.
Navitimer Automatic 36 et Navitimer 32
Présentant des dimensions toujours « solides », les Navitimer de 2022 avaient dû laisser sur leur faim quelques fans de la montre. Les amateurs de références plus mesurées semblent avoir été entendus par Breitling qui remet une fois de plus la Navitimer au goût du jour et ce, avec style. Les dernières nouveautés Navitimer se présentent dans un format affiné de 36 mm (également en 32 mm). Surprise de taille, puisqu’elles abandonnent la fonction chronographe au profit d’une allure plus habillée et urbaine. Principalement destinées aux femmes, les nouvelles Navitimer se veulent pourtant unisexe.
On retrouve ici la règle à calcul et la lunette perlée, avec cadran vert menthe, argent ou anthracite rythmé par des index bâtons, ou bien avec cadran en nacre blanche serti de diamants de synthèse. Pour Breitling, ce choix lui assure une traçabilité et s’inscrit dans une démarche intitulée « mission to do better », dont l’objectif est d’agir sur l’impact social et environnemental. Côté technique, cette pièce trois aiguilles est animée par le mouvement automatique calibre Breitling 17 certifié chronomètre par le COSC.
Navitimer 32 – Nacre bleue – 4 400 euros.
Sur les versions de 32 mm, le cadran de couleur est également ponctué de diamants synthétiques qui lui confèrent une préciosité indéniable. Elles sont animés par un mouvement SuperQuartz™ aussi certifié par le très sérieux COSC.
Superocean Automatic
Lancée en 1957, la Superocean a étendu la portée de Breitling au-delà des cieux, répondant ainsi à la demande croissante de références de plongée. La marque a lancé une multitude de nouvelles pièces inspirées des designs des Superocean des années 1960 et 1970, telles que la « Slow Motion », une montre dénuée d’aiguille des secondes, celle-ci étant remplacée par une aiguille principale du chronographe effectuant le tour du cadran au ralenti, soit en une heure au lieu d’une minute. Des plongeuses colorées et décontractées pour des moments chic et sportifs. La gamme se décline en quatre tailles de boîtier afin de ravir tous les poignets : 46, 44, 42 et 36 mm.
Superocean Automatic 36 – 4 850 euros.
Les cadrans aux couleurs pop surmontés d’une lunette unidirectionnelle en céramique sont associés à trois métaux : l’acier, l’acier-or et le bronze pour les amateurs de belles patines. Chacune des montres est livrée avec deux options de bracelet, l’un sportif en caoutchouc et un second métallique à trois rangées, une nouveauté de la maison. Côté technique, les Superocean sont étanches à 300 mètres. À l’intérieur, bat le calibre Breitling 17 automatique qui assure 38 heures d’autonomie. Une sortie réussie de Breitling entre passé et présent.
TAG HEUER : DES CHRONOS DANS LA COURSE
Le monde automobile est intimement lié à celui de la manufacture TAG Heuer. Jack Heuer, passionné d’automobile et ingénieur a conçu le premier chronographe automatique et insistait pour ses montres soient d’une extrême lisibilité pour pouvoir être consultées en course. Très vite il voit l’intérêt d’avoir des ambassadeurs de marque et Jo Siffert, un des pilotes les plus renommés de sa génération porte les couleurs Heuer.
Le coup de chance vient avec le film Le Mans en 1971, produit et réalisé par Steve McQueen qui y joue d’ailleurs le rôle principal d’un pilote. L’idole de Steve McQueen ? Jo Siffert. Il veut absolument être dans le film une copie conforme du pilote. Meme combinaison marque Heuer et surtout même montre. Jo Siffert portait une Heuer Autavia en course (contraction d’auto et aviation). Mais voilà, pas assez de modèles disponibles pour tourner le film. Jack Heuer met alors au poignet de Steve une Monaco, un chronographe carré automatique reconnaissable au premier coup d’œil. La montre deviendra icône, la légende est née…
TAG Heuer Carrera Chronosprint x Porsche Edition
Débuté en 2021, le partenariat entre TAG Heuer et le constructeur allemand ouvre une nouvelle ère avec le lancement d’un modèle proposé sous deux visages de 42 mm : acier et or. Comme les précédentes itérations, la montre marie des éléments des univers horlogers et automobiles avec ici un accent mis sur la mythique 911 qui comme la Carrera (la montre) fête également ses 60 ans.
Au cœur de l’instrument, on retrouve un nouveau moteur automatique qui peut mesurer avec précision des intervalles de temps courts. Il reflète l’accélération de la Porsche 911 de 0 à 100 kilomètres par heure en 9,1 secondes grâce à l’aiguille centrale qui accélère puis décélère progressivement sur 60 secondes avant de redémarrer en trombe.
Consulter les détails techniques de la TAG Heuer Carrera Chronosprint x Porsche en acier – 9 450 euros.
Consulter les détails techniques de la TAG Heuer Carrera Chronosprint x Porsche en or rose – 23 900 euros.
TAG Heuer Formula 1 x Red Bull Racing
TAG Heuer, le partenaire horloger de Red Bull Racing, a lancé un nouveau modèle de sa gamme Formula 1, initiée il y a 36 ans, en 1986. Une collection notamment popularisée par le légendaire Ayrton Senna au début des années 1990. Ce chronographe sportif et dynamique taillé pour l’asphalte présente un boîtier en acier de 43 mm étanche à 200 mètres, complété d’une lunette en aluminium sur laquelle s’affiche une échelle tachymètrique. On retrouve un cadran bleu sur lequel se détachent des détails rouges et jaune vif pour un style racing assuré ainsi que trois sous-compteurs (1/10 de seconde, secondes et compteur des 30 minutes) à la manière des jauges des bolides de course. Animée par un calibre de chronographe à quartz, la montre (qui existe également sur un bracelet en caoutchouc bleu) est livrée avec un bracelet en acier satiné.
Consulter les détails techniques de la TAG Heuer Formula 1 x Red Bull Racing sur bracelet en acier – 2 350 euros.
Consulter les détails techniques de la TAG Heuer Formula 1 x Red Bull Racing sur bracelet en caoutchouc – 2 150 euros.
TAG Heuer Monaco Chronograph Skeleton – « Original Blue »
Le célèbre chronographe au boîtier carré imaginé par Jack Heuer en 1969, met à nu ses rouages. En effet, chose inédite, c’est la première fois que le modèle est présenté dans une version entièrement squelettée. Il se présente sur un boîtier de 39 mm façonné en titane, une matière qui habille également la lunette.
On retrouve un cadran bleu sablé (en hommage à la palette de couleurs originale de la TAG Heuer Monaco) rehaussé d’un mélange unique de détails rouges et blancs. Sous le capot, cette Monaco s’anime du calibre Heuer 02 Automatique visible à travers le fond de boîte. Affichant les indications heures, minutes, secondes, date et assurant la fonction chronographe (avec compteurs 30 minutes et 12 heures), le mouvement possède une réserve de marche de 80 heures. Enfin, la montre est livrée avec un bracelet bi-matière en caoutchouc et cuir bleu, assurant confort et style.
Consulter la fiche technique de la TAG Heuer Monaco Chronograph Skeleton – « Original Blue » – 10 850 euros.
Voici les deux autres modèles disponibles :
TAG Heuer Carrera Date
Pour (re)découvrir la collection TAG Heuer Carrera Date, voici l’article que nous lui avions dédié cet été :
3 200 euros
Consulter les fiches techniques de la TAG Heuer Carrera Date cadran argenté, cadran rose et cadran vert.
BOUTIQUES :
Maier Horloger – 99, rue du président Édouard Herriot, Lyon 2e –
Tél : 04 78 42 08 81.
Maier Vintage – 16, rue des archers, Lyon 2e – Tél : 04 37 57 54 50.
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