Trois, deux, un… Redécollage pour le Calibre Omega 321 !
Bien connu des grands collectionneurs de pièces vintage et des inconditionnels du chronographe emblématique d’Omega, le Calibre 321 des Speedmaster qui ont participé à la conquête de l’espace fait son grand retour en collection sur une Moonwatch en acier.
Nicolas YVON avec Chloé REDLER
C’est l’un des mouvements les plus célèbres et les plus recherchés de l’ère moderne que la manufacture Omega a décidé de faire renaître en rééditant le Calibre 321. Derrière ce nom de code chiffré se cache le mécanisme à remontage manuel qui équipait les premières versions d’une véritable icône, le chronographe Speedmaster : le modèle initial de 1957 mais aussi, et surtout, ceux qui ont participé à la conquête spatiale… Ce mouvement était notamment au cœur de la Speedmaster ST 105.003 que portait l’astronaute Edward White, premier Américain à effectuer une sortie dans l’espace en 1965, avant d’entrer définitivement dans la légende avec les versions ST 105.012 qui accompagnèrent les premiers pas de l’Homme sur la Lune en 1969 avec Buzz Aldrin et Neil Armstrong lors de la mission Apollo 11.
Un retour en plusieurs étapes
C’était il y a tout juste un an, en janvier 2019, la manufacture Omega entamait alors une année de festivités hors normes pour le cinquantième anniversaire d’Apollo 11 et annonçait pour l’occasion le retour de l’historique Calibre 321. Extrêmement fidèle au mouvement originel dans sa construction, cette réédition allait bénéficier des dernières innovations de l’horlogerie moderne et, particulièrement, d’une unité d’horlogers spécifiquement dédiée à sa fabrication, au sein de la manufacture Omega située à Bienne.
Six mois plus tard, la renaissance du Calibre 321 devenait une réalité avec la sortie d’une luxueuse Speedmaster Moonwatch 321 combinant boîtier en platine, cadran en onyx, index en or blanc et compteurs en météorite lunaire. D’un diamètre de 42 mm, elle dévoile toute la beauté de son mécanisme côté fond : un mouvement chronographe à remontage manuel (55 heures de réserve de marche), doté d’un spiral Breguet, d’une roue à colonne et d’une finition en or Sedna™ 18 carats avec traitement PVD. Fruit de deux années de recherche pour refaçonner le mouvement à l’identique, le calibre 321 nouvelle génération est tout simplement une petite merveille de micromécanique. Mais, proposé à 56 000 euros, l’instrument en platine reste exclusif et, forcément, ne s’adresse pas au plus grand nombre.
Aujourd’hui, cependant, la maison Omega complète son offre avec une édition en acier, et donc logiquement plus abordable (13 200 euros). Une pièce très attendue par les passionnés et qui inscrit directement son nom dans la longue lignée des références les plus iconiques d’Omega.
Une Speedmaster en acier dans l’espace-temps
Munie d’une lunette en céramique noire polie, contrastée d’une échelle tachymétrique en émail blanc, cette édition tout acier rappelle beaucoup plus directement les modèles historiques. Le design du bracelet comme le dessin de la carrure sont différents par rapport au modèle classique Speedmaster « Professional » automatique en collection.
Plus petite, comme les pièces d’époque, cette Speedmaster à Calibre 321 n’affiche que 39,7 mm de diamètre et abrite un cadran noir à trois compteurs et aiguilles Moonwatch caractéristiques. Elle arbore également le logo historique Omega à midi et, sur sa lunette, il faut remarquer la présence du petit point situé au-dessus du 90 de l’échelle tachymétrique. Clin d’œil au passé, ce positionnement est typique des anciens modèles à lunette « DON » pour Dot Over Ninety en opposition aux versions plus récentes surnommées « DNN » (Dot Next to Ninety), où le point est à côté du 90. Un détail qui fera le bonheur des aficionados les plus exigeants à coup sûr. Etanche jusqu’à 50 mètres, la montre possède bien évidemment un fond transparent pour admirer à loisir les rouages dorés du fameux nouveau Calibre 321.
Plus d’infos sur le site omega
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