La « Pigalle » : l’icône de la maison Louboutin
Avant les nouvelles restrictions liées à la pandémie, le Palais de la Porte Dorée accueillait l’exposition Louboutin « l’Exhibition[niste] ». Une belle occasion de prendre de la hauteur et de revenir sur une chaussure devenue emblématique dont la mode française peut être fière : la « Pigalle ». Créé par Christian Louboutin lors de sa collection Automne 2004/2005, cet escarpin de couleur noire au nom évocateur est devenu le soulier mythique à la semelle rouge. Revisité et réinterprété à chaque saison par le créateur, cet intemporel est sans conteste d’une modernité brûlante. Focus sur un stiletto qui nous fait rougir de plaisir.
Tapis rouge pour la « Pigalle » de Louboutin
Si ce n’est malheureusement pas à nos pieds, nous avons forcément aperçu la « Pigalle » associée au vestiaire des plus grandes célébrités. D’Emma Stone à Victoria Beckham, en passant par Anne Hathaway, Katy Perry, Beyoncé, ou encore Dita Von Teese. Elle arpente le Red Carpet avec une extrême assurance. Avec le don si particulier de finaliser à la perfection une tenue et de sublimer les jambes, elle est présentée pour la première fois au début des années 2000 par Christian Louboutin.
La « Pigalle » de Louboutin, la petite femme de Paris…
Née de l’imaginaire fantaisiste et magique du créateur de chaussures, l’idée de la « Pigalle » lui a été révélée lors d’une journée à la Foire du Trône. Et oui, en étudiant la démarche singulière d’une prostituée aux abords de la fête foraine. Quartier sulfureux et ô combien mythique de Paris, Pigalle se porte désormais au pied…
Les secrets de fabrication de la « Pigalle » de Christian Louboutin
Elevée au rang de chaussure iconique en quelques années, elle doit son succès à sa semelle rouge emblématique. Mais sans compter également sur son processus de fabrication. Il faut en moyenne une semaine entière pour en fabriquer une paire. Elle nécessite des étapes de patronage, de piquage, de coupe du cuir, de couture et de mise en forme. L’ensemble est réalisé par des artisans hautement qualifiés dans un atelier parisien. Et pour prouver à quel point la « Pigalle » est un phénomène mondial, sachez qu’il existe 156 boutiques Louboutin dans le monde entier…
Veuillez trouver la liste des boutiques dans ce lien.
La « Pigalle » dans tous ses états
La célèbre collection compte deux lignes bien distinctes. D’un côté, l’icône « Pigalle », dont les chaussures sont déclinées uniquement en noir ou en couleur chair. De l’autre, la « Pigalle Follies » tire son nom du célèbre cabaret parisien, une ligne où l’excentricité du créateur est sans limite. Coloris flamboyants, rayures, paillettes, clous dorés, velours rose, bleu, vert, etc.
Toutes disponibles en quatre hauteurs de talons : 4,5 cm, 8,5 cm ou 10 cm. Et bien sûr pour les plus courageuses, les vertigineux 12 cm !
Passion « Pigalle » chez Louboutin mais pas que…
Christian Louboutin est aussi à l’origine de nombreux modèles très connus comme la « Kate » ou la « Hot Chick ». C’est aussi à ce génial créateur que l’on doit la série « Nudes » basée sur les nuances naturelles des différentes carnations de la peau. Dévoilée en 2013, elle compte aujourd’hui huit teintes déclinées en escarpins, sneakers, et accessoires.
Enfin, la toute dernière nouveauté de la marque est la « Loubishark ». En surfant sur la vague déferlante des sneakers, cette basket insolite et étonnante possède une semelle qui fait furieusement penser à une dentition de requin. Semelle d’un rouge éclatant bien évidemment !
L’oeuvre et l’imaginaire de Louboutin s’exhibait au Palais de la Porte Dorée
Suite aux nouvelles restrictions liées au Covid-19, il faudra donc être patient avant de retourner voir l’exposition « l’Exhibition[niste] ». Installée au Palais de la Porte Dorée, elle reste très fidèle à l’humour facétieux du styliste. Tout en dévoilant ses créations et ses inspirations de manière ludique et pédagogique.
Pour plus d’informations sur les nouvelles dispositions de l’exposition : www.palais-portedoree.fr
Le saviez-vous ?
Les motifs de ses mules féminines s’inspirent de la décoration arabo-andalouse du palace marocain.
Toujours propice aux créations fantaisistes et aux défis techniques, Christian Louboutin a récemment mis son talent au service du Royal Mansour Marrakech. Le temps de créer deux modèles exclusifs et inédits. Pour les femmes, des superbes mules plates à bout pointu, aux motifs de mosaïque (800 euros). Pour eux, un mocassin à brides noires, orné d’une étoile en référence au drapeau du pays, et l’écusson emblématique de la marque française (500 euros). Un superbe hommage à l’artisanat marocain mêlé au savoir-faire inconditionnel de Louboutin.
Quelles montres porter avec des Louboutin ?
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