Hublot et Alan Roura

Expérience à bord de l’IMOCA 60 HUBLOT 

Tout le monde n’a pas la chance de pouvoir embarquer à bord d’un IMOCA pour ressentir la puissance d’un pareil voilier de course au large en compagnie du skipper Alan Roura. Ce marin suisse soutenu par la manufacture Hublot se prépare pour l’édition 2024 de l’Everest des mers, la dixième édition de la mythique Vendée-Globe, la course autour du monde en solitaire. Rencontre à bord de son voilier !

Par Vincent Daveau
Alan Roura à la barre de l’IMOCA 60 Hublot par 25 nœuds. À son poignet : la Big Bang Steel Ceramic sur bracelet en caoutchouc. Un grand classique de l’aventure. 

Mardi 31 mai, 6h59 départ de Paris pour rejoindre Lorient, la ville bretonne devenue la Sailing Valley française où bon nombre de skippers ont établi leur camp de base en vue de participer aux courses à la voile de ces prochaines années. Le but du voyage : retrouver à Lorient sur l’IMOCA 60 Hublot, Alan Roura, le skipper suisse de 29 ans, le plus jeune finisher du Vendée Globe 2016, actuel détenteur du record de l’Atlantique Nord à la voile en solitaire et incidemment ambassadeur de la manufacture horlogère de Nyon, sur les mers.

Préparation à l’embarquement

On ne s’embarque pas au hasard à bord d’un voilier taillé pour battre des records. Son propriétaire, bien que jeune, a déjà une longue expérience de la course au large et des milliers de milles nautiques à son compteur. Hublot, le partenaire titre de ce skipper ayant déjà participé deux fois au Vendée-Globe a fait le choix d’une collaboration sur le long terme avec ce Suisse installé en Bretagne depuis 2012. Propriétaire de l’IMOCA de 60 pieds (18,28 mètres) construit en 2019 pour le Britannique Alex Thomson (ex Hugo Boss), Alan Roura sait qu’il possède l’un des monocoques les plus performant du plateau.

Alan Roura à la manœuvre sur un winch vertical placé dans le cockpit fermé, une spécificité de ce voilier de course. À noter que sa Hublot Big Bang se fond dans le décor futuriste. 

Très puissant, exigeant pour un marin seul à bord, ce voilier appartenant à la catégorie des voiliers à foils (déjaugeage et sustentation grâce à des appendices rétractables) est aussi une merveille d’équilibre sous voile. Cent pour cent autonome en mer grâce à un pont recouvert intégralement de panneaux solaires, cette « bête de course » en carbone est à un point de maturité optimal. Fiable, robuste, endurant et rapide, il porte haut les couleurs de Hublot qui sont le noir, le jaune et le blanc et tout pour remporter de nombreuses victoires.

Ricardo Guadalupe, le CEO de Hublot, sur les pontons de la base de Lorient avant l’embarquement pour un tour à la voile avec le skipper en plein entrainement – © V.Daveau.

Permission de monter à bord

C’est dans une jolie brise de 15 nœuds établis (force 4 Beaufort) que cette merveille de technologie tire des bords entre la rade de Lorient et l’île de Groix en attendant ses visiteurs du jour. La mer est plate, les conditions optimales pour tenter une petite pointe à une vitesse supérieure à celle du vent, une fois le bateau posé sur son foil sous le vent. Comme le disait Alan Roura, ce voilier est capable d’atteindre des vitesses près de 2 fois supérieures au vent réel. Autrement dit, avec une brise de 15 nœuds, il est facilement envisageable d’atteindre une vitesse de 25 nœuds, soit près de 46 kilomètres à l’heure.

L’IMOCA 60 par 15 nœuds avant de monter à bord en semi-rigide propulsé par 250 chevaux – © V. Daveau.



On retiendra que pour un voilier monocoque standard, autrement dit sans les appendices appelés des foils capables de faire se lever la coque pour limiter les frottements (la trainée), pareille vitesse est pratiquement impossible à imaginer, le navire atteignant bien plus tôt ce que l’on appelle sa vitesse de carène. 

La proposition faite par Hublot de monter à bord était d’autant plus unique que toutes les conditions – y compris météorologiques – étaient réunies pour offrir aux partenaires invités de vivre une expérience de vitesse à bord de l’un des meilleurs, sinon le meilleur des IMOCA 60 du moment.

Cap au 180

Combinaison enflée, battement de cœur à 150 et transbordement du zodiac à l’IIMOCA 60 lancé à 15 nœuds effectué en quelques secondes… C’est parti pour une sortie en mer d’exception. Une fois à bord, placé au vent afin de profiter au mieux des sensations, l’équipage du jour peut enfin vivre une expérience inoubliable. En quelques secondes, le geste assuré et l’œil précis, Alan Roura met le voilier dans le vent et déroule le génois. Véritable pur sang, le bateau accélère de suite dans un feulement fait du sifflement doux du vent dans les voiles et des crissements secs nés de la redistribution des contraintes dans les structures en carbone. Avec 30 degrés de gite, il est possible en se penchant un peu sur les filières du bastingage de voir le bulbe de la quille pendulaire jaune de plus de 4 mètres de long fendre l’eau.

Le foil babord est hors de l’eau et le voilier déjauge pour entamer sa course avec le vent. La vitesse grimpe pour atteindre très vite 25 nœuds en silence. L’expérience est unique et seules quelques gerbes d’écume viennent nous rappeler que nous sommes en mer à une vitesse que seuls les bateaux à moteurs et quelques multicoques de course peuvent espérer atteindre.

A l’heure juste du record

Tout cela est bien beau, mais l’aventure à bord doit être aussi l’occasion de découvrir la montre choisie par Alan Roura pour l’accompagner dans cette aventure. Ricardo Guadalupe, le CEO de Hublot, amateur d’exploits sportifs accompagnant les aventuriers pour que l’expérience soit totale disait sur l’île de Groix, vers midi : « en devenant partenaire titre d’Alan Roura, c’est au projet et à l‘équipe toute entière que la manufacture Hublot donne finalement son nom. Alan, il est le premier… le plus jeune finisher du Vendée Globe et avec ses records nombreux, il a marqué l’histoire du sport helvétique. Sa détermination est de celle qui fait entrer les grands dans l’histoire ».

Ricardo Guadalupe et Alan Roura à bord de l’IMOCA 60 lors de l’interview. 

On comprend à l’écouter ce qui a motivé ce patron de marque à s’associer à cette aventure. Et quelle aventure : une histoire d’hommes, de femmes qui composent l’équipe et de technologie avancée. Une histoire qui ressemble finalement assez à celle de Hublot, jeune manufacture née en 1980, mais toujours sur la ligne de crête, entre tradition et innovation, exactement comme les skippers compétiteurs d’aujourd’hui…

Alan Roura à terre devant le hangar dans lequel est remisé le voilier de course lorsqu’il n’est pas à l’entraînement devant la rade de Lorient. 

En raison de ce parallèle étroit sans doute, il semble que la Big Bang qu’Alan porte au poignet fasse totalement corps avec l’homme et le compétiteur. Dans cette symbiose que rendent parfaitement les clichés réalisés sur place durant l’expérience, l’heure s’oublie pour que seule l’expérience et l’émotion demeurent. C’est toute la magie de l’horlogerie et des expériences nautiques intenses. Merci à Hublot pour l’équipe de Hublot Sailing Team, pour les fans de voile et l’esprit d’aventure ! 

 Hublot Big Bang Steel Ceramic sur bracelet en caoutchouc, un chronographe automatique de référence. 

Elle est à suivre régulièrement sur : @Hublot #Hublot @alan_roura #HublotSailingTeam

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