Jaeger-LeCoultre honore Gustave Klimt avec une pendule Atmos d’exception
Par MyWatch
Atmos Marqueterie, la saga continue.
En 1904, un financier belge, Adolphe Stoclet, commande à Gustav Klimt la réalisation des mosaïques murales d’un luxueux palais qu’il construit à Bruxelles sur les plans de l’architecte Josef Hoffmann. Parmi les esquisses du peintre, le célèbre tableau « Le Baiser » où il cristallise toute sa richesse décorative. Plus d’un siècle est passé et l’œuvre de Klimt demeure toujours aussi vivace et fascinante.
Jaeger-LeCoultre lui dédie une nouvelle série limitée à dix exemplaires de la pendule Atmos Marqueterie, incarnation parfaite des valeurs de l’Art Nouveau réinterprétées par les traditions artisanales de la Manufacture. Le cabinet reproduit fidèlement « Le Baiser » et lui offre la virtuosité de métiers rares qui, seuls, peuvent répondre à celle du peintre symboliste autrichien.
Plus de 1 200 pièces de bois découpées individuellement, laissées brutes ou recouvertes de feuilles d’or à la manière de Klimt, puis collées les unes contre les autres, tapissent le cabinet de l’Atmos d’une somptueuse marqueterie entièrement réalisée à la main. Le souci du détail cher à la Grande Maison a poussé l’artisan à conjuguer diverses tonalités d’or, allant du jaune au rose, afin de donner vie au tableau et mettre en lumière son chatoiement. Les essences de bois les plus précieuses entremêlent leurs veines et leurs teintes dans un camaïeu de bruns et d’orangés, sur un fond en loupe d’amboine brune. Ici du buis camassari côtoie du citronnier de Ceylan ; là, le paolo amarelo flirte avec la loupe de madrona. L’érable rejoint le poirier; la loupe de tulipier s’associe au noyer ; la loupe de frêne au buis des Andes. Au delà de la technique que requiert un tel travail de plusieurs centaines d’heures, le sens artistique du Maître marqueteur est déterminant à la beauté de l’œuvre.
Doté d’un système mécanique discret, par le biais d’un bouton dissimulé dans le décor, le cabinet s’ouvre majestueusement sur ce temps qui occupe chaque parcelle de son corps. Dans une enceinte en cristal de verre repose la pendule qui laisse s’écouler les heures avec une régularité sans faille. L’affichage régulateur des heures et minutes s’accompagne de l’indication des mois et des phases de lunaison. En parfaite harmonie avec les tons boisés et dorés de l’œuvre du peintre, les détails des affichages forment un tableau nitescent sur cadrans de nacre naturelle. Un saphir jaune taille coussin trône majestueusement à 60 minutes pour marquer le zénith, tandis que les index losange en bois pétrifié rappellent inexorablement à la terre. La lune dorée aime les paradoxes, logée sur un disque en bois pétrifié et incrusté de diamants taille brillant qui viennent étoiler son ciel brun. La roue des mois la coiffe d’une couronne en laiton argenté à l’esprit épuré et contemporain. Les rondeurs des cadrans, les rouages mécaniques apparents et le carrousel de couleurs mordorées répondent en écho aux arabesques de Klimt, liant passé et présent dans un même espace.
À l’évidence, la pendule Atmos est intimement liée au temps. Par son style, qui traverse les âges avec un calme olympien depuis plus de 80 ans. Par son mécanisme quasi perpétuel, qui ne s’alimente que des variations de température. Aujourd’hui, même s’il bénéficie de constants perfectionnements, le principe reste identique : ce sont les écarts thermiques qui fournissent l’énergie nécessaire au fonctionnement de la pendule. Le secret : une capsule hermétique contenant un mélange de gaz – à l’origine du mercure – qui se dilate lorsque la température augmente et se contracte lorsqu’elle baisse. Associée au ressort d’entraînement de la pendule, la capsule fonctionne comme un poumon mécanique dont les respirations remontent le barillet au rythme des fluctuations atmosphériques. Le moindre degré Celsius fait la différence, garantissant une réserve de marche de 48 heures. Son balancier annulaire fait preuve d’une économie exemplaire : n’oscillant que deux fois par minute, il consomme 250 fois moins d’énergie qu’une montre bracelet classique qui, pour sa part, nécessite une moyenne de 300 battements par minute. Un mécanisme écologique avant l’heure, tellement parcimonieux qu’il faudrait 60 millions d’Atmos pour égaler la consommation d’une ampoule électrique de 15 watts.