La Haute Joaillerie au sommet de son art 

Très inspirée, la Haute Joaillerie a ouvert l’année 2022 avec de vertigineuses créations dont la virtuosité et l’inventivité laissent sans voix. S’appuyant sur leurs fabuleux passés, les Maisons revisitent leurs histoires avec des collections riches de sens et chargées d’émotion. Dans un tourbillon de diamants et une sélection de magnifiques émeraudes de Colombie et de Zambie, la place Vendôme a dévoilé des collections aussi audacieuses qu’élégantes. A la poursuite de leurs légendes, elles multiplient les audaces, poursuivant les dialogues entamés il y a des décennies.

Le serpent, qui inspire Bvlgari depuis 1940, s’est invité en duo dans un splendide collier d’or rose serti de rubis et de diamants. Un travail minutieux qui, sous le regard aiguisé de Lucia Silvestri, la directrice artistique de Bvlgari, a nécessité plus de 800 heures d’atelier.

Chaumet, réputé pour son expertise dans la fabrication des diadèmes, ouvre un nouveau chapitre avec Déferlante, une collection qui puise sa source d’inspiration dans la puissance d’une vague prête à tout balayer sur son passage. La pièce maîtresse de sa collection, un diadème aux volutes aériennes composées de 1 600 gemmes de tailles différentes, évoque la fluidité de l’eau et de la matière. Véritable sculpture façonnée dans l’or blanc, elle capture l’énergie aquatique dans un mouvement souple.

Avec Sixième Sens, Cartier souligne l’émotion que procure la virtuosité joaillière qui s’habille de pampilles, de pierres précieuses, marie les couleurs et épouse souplement les mouvements. Sur un somptueux collier de platine composé d’une émeraude de 35,47 carats d’une eau remarquable, le vert des gemmes répond au bleu des turquoises dans un ballet graphique inspiré, d’où émerge la puissance de l’Art Déco, signature de l’esprit Cartier.

Passionné par la couleur, Chopard expose une impressionnante émeraude brute de 6 225 carats de Zambie, qui donnera naissance à des bijoux d’exception, tandis qu’une bague sertie d’un diamant rose Fancy intense encadrée de deux rubis taille cœur attire tous les regards.

Boucheron quant à lui fait revivre à travers sa collection New Maharajahs, l’arrivée des richissimes maharadjahs place Vendôme en 1928.

Claire Choisne, directrice des créations, réinvente une collection digne des princes indiens.

Dans une profusion de diamants, de perles et de cristal de roche, elle imagine des parures modulables dédiées aux femmes comme aux hommes, et invite dans sa palette immaculée, des émeraudes aux fascinants jardins.

The Alchemist of Light, la collection de De Beers prend naissance dans des rayons de lumière, reproduisant leurs jeux sur un plastron de 1 907 diamants.

Poursuivant le développement de la collection Extraordinary Lights, Piaget décline, dans une explosion de couleurs les caractéristiques des années 70, une période chère à la Maison. 

Dior, sous l’impulsion de Victoire de Castellane, célèbre l’univers de la couture et l’inventivité de Christian Dior dans une collection dédiée aux galons. Les somptueux ornements de tissus aux courbes voluptueuses se déclinent en or et en diamants, transposant leurs finitions raffinées dans des bijoux aériens à l’esprit Couture. Les rubans se croisent, s’enchevêtrent, virevoltent dans d’éblouissants ballets de pierres précieuses.

Quant à la Maison Louis Vuitton, elle rend hommage à sa malle légendaire sous une pluie de gemmes de couleur et lance le collier Magnétisme, une pièce hypnotique composées de deux rangs de tourmalines roses, oranges, jaunes et d’un saphir central amovible dont le serti évoque les ferrures des malles.

Lumineuse et inventive, la Haute Joaillerie explore de nouveaux champs d’investigation, des compositions de couleurs insolites et audacieuses, rythmées par des émeraudes éblouissantes qui donnent toute la mesure d’un savoir faire d’excellence, complexe et multiple.

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