Les seigneurs des anneaux
L’année 2025 avait annoncé le retour des bagues fines et minimalistes. Force est de constater que certaines maisons se permettent le luxe de sortir des sentiers battus et proposent des créations audacieuses sans rien enlever à leur délicatesse.
CHANEL, Coco Crush
Signé Chanel, le motif matelassé que l’on retrouve sur le sac iconique de la Maison pare la nouvelle bague Coco Crush de ses lignes, à la fois rondes et géométriques. Coup de cœur à plus d’un titre, l’indispensable accessoire se décline en or beige 18 carats aux doux accents d’or rose (également disponible en or jaune et en or blanc) et scintille de mille feux avec ce décor délicat minutieusement serti de douze diamants taille brillant.
5 450 euros
CARTIER, Trinity
Célèbre pour son riche bestiaire, la maison Cartier invite ses motifs animaliers emblématiques à apprivoiser les trois anneaux de la collection Trinity. La panthère sinueuse, le tigre énigmatique et le serpent hypnotique, ces animaux emblématiques n’ont plus besoin d’être représentés de manière réaliste. L’abstraction leur suffit : le simple fait d’entrapercevoir leur imprimé sauvage est un luxe. Ces imprimés s’immiscent dans la ronde de cette icône joaillière qui prend la forme d’une bague à deux doigts, entièrement sertie à la main de 428 diamants taille brillant. Les pierres précieuses s’ordonnent minutieusement sur les écailles du reptile en or gris, sur le pelage tacheté ou zébré en laque noire des deux félins, respectivement façonnées en or jaune et en or rose.
60 000 euros
BVLGARI, Serpenti
Année du Serpent oblige, la collection Serpenti de Bvlgari se métamorphose pour donner vie à une bague à la mue étincelante. Dans une livrée d’or rose, le bijou enlace le doigt pour ne faire qu’un avec sa propriétaire. Illustration du savoir-faire joaillier de la Maison, elle est entièrement pavée de diamants qui se distinguent par leur forme variée créant ainsi l’illusion du mouvement ondoyant. Incrusté de pierres précieuses, le corps est sublimé par des écailles en émeraude. La gemme, d’un vert éclatant, intensifie le regard hypnotique du reptile.
80 000 euros
DIOR, My Dior
Victoire de Castellane, directrice artistique de Dior Joaillerie, nous embarque au cœur de l’histoire de Dior en réinterprétant le motif signature de la Maison. Aperçu sur l’assise des chaises Napoléon III présentes à la boutique du 30 avenue Montaigne à Paris, lors du défilé de 1947, le cannage s’invite dans la collection My Dior avec notamment une série de bagues irrésistibles. Les traits rectilignes de l’imprimé se matérialisent dans un enchevêtrement organisé de fils d’or tissés, rappelant les brins de paille entrelacés. Ce travail méticuleux est réalisé sur un fond laqué noir, créant ainsi un contraste saisissant.
3 320 euros
TIFFANY AND CO., Sixteen Stone
Dévoilée en 1959, la bague Sixteen Stone, imaginée et dessinée, par Jean Schlumberger, est un hommage au point de croix. Ce motif est une douce évocation des origines du créateur, dont les membres de la famille étaient des figures importantes de l’industrie textile en Alsace. Sur cette nouvelle bague façonnée en platine, une rangée de diamants taille brillant est enchâssée entre de petites croix en or jaune 18 carats. Délicate et précieuse à souhait, elle a inspiré également la nouvelle montre Twenty Four Stone, présentée cette année à la LVMH Watch Week.
10 900 euros
AHKAH, Chandelier Sway
Quand la joaillerie danse au rythme du mouvement, elle est signée Ahkah. Grand coup de cœur de ce début d’année, la collection Chandelier prend tout son sens dans le jeu de lumière qu’offrent les différentes propositions. À l’image de cette bague Chandelier Sway réalisée en platine et sertie de diamants, elle est à la croisée du minimalisme et de l’extravagance. Elle se distingue par une cascade précieuse où la finesse des chaînes et des maillons orchestre une danse lumineuse et sensuelle. Une balance parfaite.
1 600 euros
TASAKI, Balance Build
Une balance remarquable qui se retrouve également chez Tasaki avec la bague Balance Build, qui célèbre les soixante-dix ans de la maison de joaillerie nippone. Connue et reconnue pour ses perles Akoya disposées en ligne droite à l’équilibre parfait, la collection imaginée par le designer Thakoon Panichgul a complètement modernisé les bijoux en perles. Cette bague en or jaune 18 carats ne déroge pas à la règle et crée la différence avec sa forme carrée composée de trois rangées de trois perles Akoya.
6 250 euros
MESSIKA, So Move Pavée
« Un diamant n’est jamais aussi beau qu’en mouvement » : tel est le mantra de la créatrice Valérie Messika. Celle qui a eu l’idée de libérer le diamant tout en le maintenant dans une cage d’or, signe la collection So Move, qui joue avec la musicalité de la pierre précieuse.
Souvent statique, le diamant s’anime aujourd’hui pour se mouvoir sur la peau. Au centre de cette bague architecturale en or rose entièrement pavée, un halo précieux entoure un diamant mobile. Disponible en or blanc et en or jaune, ce bijou, facile à porter seul ou en accumulation, est déclinable à l’infini : collier, bracelet, boucle d’oreille, choker, etc.
5 800 euros
MAISON HEAVENLY, Celest
Alliant matériaux précieux et pierres à la symbolique forte, la Maison Heavenly repousse les limites de l’architecture joaillière en utilisant des formes et des coupes graphiques inédites, semblant flotter en apesanteur.
À l’image de la bague Celest en or rose recyclé, ce bijou se compose de deux cônes façonnés de malachite, reliés par un cercle en diamants. Les multiples nuances de vert et de noir de cette gemme en font une pièce unique. Très ergonomique, la bague offre un confort au porté indéniable. Ultime détail : la Maison Heavenly contrôle chaque étape de la production, assurant la traçabilité des matières, tout en utilisant de l’or 100 % éthique, recyclé et durable, ainsi que des pierres de qualité certifiée.
2 600 euros
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