LVMH Watch Week 2025 : les manufactures hissent les couleurs (#2/3)
Après un premier épisode riche en pièces d’exception, le deuxième volet, consacré à cette semaine horlogère exclusive, présente des montres au style plus sportif, dotées néanmoins d’attributs techniques et esthétiques remarquables. Au programme, des mécaniques bien huilées et ultra colorées signées Hublot, TAG Heuer et Zenith.
HUBLOT, Big Bang MECA-10
Lancée en 2016, la Big Bang MECA-10 revient cette année sur le devant de la scène avec un calibre amélioré et un boîtier réduit de 42 mm de diamètre, un véritable défi pour Hublot. Réalisées respectivement en King Gold, en titane ou en carbone givré, ces trois nouvelles déclinaisons se distinguent tout particulièrement par leur structure évoquant les jeux de briques de notre enfance.

En effet, chaque élément contribue à faire de ces instruments des merveilles de micromécanique. Le cadran entièrement squeletté dévoile trois ponts linéaires fixés à la platine, présentant des surfaces satinées et des biseaux polis. Leur teinte correspond au matériau dans lequel chaque déclinaison a été usinée : or 5N pour la version King Gold, gris métallique pour le modèle en titane et noir pour l’édition en carbone givré.

Côté mécanique, les montres sont impressionnantes. Comme leur nom l’indique, elles sont animées par un mouvement squeletté de manufacture à remontage manuel, offrant environ dix jours de réserve de marche. Situé à 3 heures, l’indicateur de réserve de marche est entraîné par deux barillets, dont le niveau d’énergie peut être lu grâce à un affichage numérique indiquant le nombre de jours d’autonomie restants.


Visible également côté cadran, le balancier est équipé d’une roue à échappement en silicium, résistant aux champs magnétiques. Pour finir, les pièces en King Gold et en titane sont montées sur un bracelet en caoutchouc noir ligné. La version carbone givré, quant à elle, est associée à un bracelet en tissu noir avec une fermeture Velcro®. Tous sont munis du système d’interchangeabilité « One Click », breveté par Hublot.
Big Bang MECA-10 Titanium – 23 900 euros
Big Bang MECA-10 King Gold – 44 500 euros
Big Bang MECA-10 Frosted Carbon – 28 500 euros
Big Bang Tourbillon Automatic Green SAXEM

« Sapphire Aluminium oXide and rare Earth Mineral » pour SAXEM, ce matériau haute technologie, généralement fabriqué pour l’aérospatiale, s’invite sur le boîtier de cette montre aux allures futuristes : la Big Bang Tourbillon Automatic Green SAXEM. Véritable alchimiste, la manufacture Hublot, dont on connaît la maîtrise incontestée du saphir, va encore plus loin en élaborant cette matière transparente d’un vert très proche de l’émeraude.

Le boîtier en SAXEM d’un vert intense et cristallin abrite le mouvement tourbillon automatique MHUB6035, un calibre entièrement développé et fabriqué par Hublot.
Partageant les propriétés de dureté et de transparence du saphir, elle diffère cependant d’un point de vue moléculaire et permet ainsi, par sa structure à quatre côtés, d’arborer des couleurs très intenses qui brillent à l’image d’une pierre précieuse. D’un diamètre de 44 mm, la boîte abrite un calibre automatique de manufacture délivrant une réserve de marche d’environ 72 heures. Présentant une architecture géométrique ultra-moderne, le cadran noir squeletté affiche fièrement un micro-rotor en or 22 carats à midi, ainsi que des éléments usinés en saphir : le pont du barillet, le pont des rouages du remontage automatique et la barrette du tourbillon.

Pour optimiser la lisibilité de l’heure, l’alternance des chiffres arabes et des index s’accompagne d’un revêtement luminescent vert vif, en écho à la nuance du SAXEM. Fidèle à la définition d’une montre de haute horlogerie, cette édition limitée à 18 exemplaires présente toutes les finitions et les décorations ultimes : anglage, soleillage, sablage, …
18 exemplaires – 241 000 euros
Consulter la fiche technique de la Big Bang Tourbillon Automatic Green SAXEM
TAG HEUER, Formula 1 Chronograph

Cette année, est une année très spéciale pour TAG Heuer et la Formule 1. En effet, à l’occasion des 75 ans de la F1, la maison horlogère revient sur la ligne du départ en tant que chronométreur officiel. Partageant les valeurs de précision, d’innovation, de vitesse et de performance avec la course automobile, la manufacture est la première marque de luxe à afficher en 1969 son logo sur une voiture de Formule 1 et en 1971 de sponsoriser une écurie. Pour célébrer cet héritage et cet avenir commun, TAG Heuer présente cinq montres qui viennent enrichir la collection Formula 1, lancée en 1986 : quatre chronographes et une édition spéciale baptisée TAG Heuer Formula 1 Chronograph x Oracle Red bull Racing.

Chacune d’entre elles, souligne leur appartenance à l’univers de la course. Le boîtier de 44 mm – réalisé en titane grade 2 DLC noir ou titane grade 2 – évoque le profil aérodynamique des voitures de F1. Ce n’est pas le dernier clin d’œil à l’univers de la course. En effet, la lunette est agrémentée de micro-perforations rappelant celles présentes sur les disques de frein. Elle est également équipée d’une échelle tachymétrique en aluminium soulignée d’un anneau coloré, en écho au joint de couleur situé entre la lunette et le boîtier. Sur le cadran, les index prennent la forme de l’avant des machines, tandis que les aiguilles squelettées ajoutent à la sophistication des modèles aux allures de super-bolides.

Pour marquer le partenariat avec Oracle Red Bull Racing, initié depuis 2016, TAG Heuer dévoile une montre dédiée aux couleurs de l’écurie. Livrée dans un boîtier exclusif, la montre de 44 mm en titane grade 2 est munie d’une lunette tachymétrique avec un insert en carbone forgé et un cadran bleu opalin. Celui-ci est orné d’un motif drapeau à damiers. Un drapeau à damiers qui se retrouve gravé sur le fond plein. Tous ces instruments en ont sous le capot avec leur calibre automatique, précis et performant, doté d’environ 42 heures de réserve de marche.

TAG Heuer Formula 1 Chronograph x Oracle Red Bull Racing
TAG Heuer Formula 1 Chronograph en titane DLC noir – 4 850 euros
TAG Heuer Formula 1 Chronograph en titane – 4 650 euros
TAG Heuer Formula 1 Chronograph x Oracle Red Bull Racing – 5 350 euros
TAG Heuer Carrera Chronograph et Chronograph Tourbillon
On avait déjà adoré la couleur vert sapin présentée l’an passé, et on aime encore plus cette nuance aubergine qui habille les nouvelles Carrera Chronograph et Tourbillon.


Sublimé par un verre Glassbox, le cadran arbore un dégradé allant du noir en périphérie vers le violet au centre. L’effet soleillé, légèrement fumé, ajoute un jeu de lumière et de profondeur indéniable, et plutôt réussi. Le cadran est également muni de compteurs de chronographe à la finition azurée noir et ponctué d’éléments argentés qui apportent contraste et subtilité.

Résolument vintage, les deux montres en acier, étanches à 100 mètres, sont associées à un bracelet en cuir de veau perforé noir qui tire son originalité de sa doublure en veau violet avec surpiqûres ton sur ton.


De 39 mm de diamètre, la Carrera Chronograph bat au rythme d’un calibre de manufacture automatique offrant environ 80 heures de réserve de marche et visible à travers un fond transparent. Limitée à seulement 200 exemplaires, la seconde pièce de 42 mm se distingue par un remarquable tourbillon placé à 6 heures, animé par un calibre automatique de 65 heures de réserve de marche.

TAG Heuer Carrera Chronograph – 6 550 euros
TAG Heuer Carrera Chronograph Tourbillon – 34 400 euros
ZENITH, Chronomaster Sport Rainbow
Au style résolument sportif, comme son nom l’indique, la collection Chronomaster Sport s’enrichit d’une nouvelle référence précieuse à plus d’un titre. Brillante illustration des innovations techniques et du savoir-faire joaillier de la manufacture Zenith, la Chronomaster Sport Rainbow illumine, de son spectre lumineux, un boîtier de 41 mm en or blanc 18 carats.

Celui-ci est muni d’une lunette sertie de quarante saphirs taille baguette, formant un dégradé arc-en-ciel minutieusement exécuté, ponctué toutes les dix secondes d’un diamant taille baguette. Ce dégradé de couleurs se prolonge sur les index en saphir, positionnés sur un cadran laqué noir, contrasté par des compteurs tricolores (gris clair, gris anthracite et bleu). Il est sublimé par des aiguilles luminescentes, qui contribuent à ce spectacle étincelant.

À l’instar de la date discrète située à 4 h 30, elles sont animées par le calibre automatique El Primero, qui mesure et affiche les 1/10e de seconde, tout en offrant environ 60 heures de réserve de marche. Pour parfaire cette pièce d’exception, le mouvement est visible à travers un fond transparent et dotée d’une masse oscillante découpée avec une étoile ajourée.

114 900 euros
Consulter la fiche technique de la ZENITH Chronomaster Rainbow.
ZENITH, Defy Skyline Chronograph Skeleton

Disponible en deux variations, bleue ou noire, la Defy Skyline Chronograph Skeleton affiche une platine, des ponts et une masse oscillante étoilée – emblème de Zenith – assortis. La montre se livre à cœur ouvert avec un cadran entièrement squeletté, dont l’architecture reprend la géométrie du logo « double Z » de la manufacture dans les années 1960.

Squeletté dans les moindres détails, le modèle est contrasté de trois sous-cadrans gris ajourés. Cette structure parfaitement orchestrée n’altère en rien à la lisibilité des informations, une lisibilité accentuée par la présence de matière luminescente sur les index et les aiguilles.

L’art de la squelettisation ne s’arrête pas là, car, pour la première fois, le célèbre calibre El Primero 3600, lancé en 2019, est lui aussi squeletté. Doté d’un mécanisme de remontage automatique bidirectionnel offrant environ 60 heures de réserve de marche, le mouvement ultra-précis et performant affiche les 1/10e de seconde.


En effet, l’aiguille centrale des secondes effectue une rotation complète en 10 secondes, marquant ainsi les dixièmes de seconde sur le rehaut du cadran. Il est également équipé d’éléments en silicium – roue d’échappement et roue à colonne – qui lui confèrent une résistance accrue aux champs magnétiques. Étanche jusqu’à 100 mètres, le boîtier de 42 mm en acier est monté sur un bracelet intégré en acier interchangeable et livré avec un second bracelet en caoutchouc au motif étoilé, coordonné à la couleur des rouages du mouvement.


15 900 euros
Consulter la fiche technique de la Zenith Skyline Chronograph Skeleton.
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