Deux journalistes à Miami !
Du 28 janvier au 1er février dernier à Miami avait lieu la LMVH Watch Week. Le premier événement horloger de l'année placé sous le signe du soleil, bien sûr, et des nouveautés, surtout ! Bulgari, Daniel Roth, Gérald Genta, Hublot, TAG Heuer et Zenith, les différentes maisons ont dévoilé des pièces uniques et exceptionnelles. Preuve à l’appui, Frank Sans C est revenu avec ses valises remplies d’images et d’interviews exclusives faites avec son ami journaliste au Figaro : Judikael Hirel. Deux journalistes ami/ami en quelque sorte !
BULGARI, Bulgari Bulgari
L’or est à l’honneur dans les nouvelles collections de Bulgari. Cette teinte étincelante aux multiples reflets englobe de sa chaleur une des lignes emblématiques de la maison horlogère romaine : Bulgari Bulgari. Lancée en 1975, cette icône, imaginée par Gianni Bulgari, adopte son dessin final grâce au coup de crayon du génialissime Gérald Genta. Bulgari impose ses 14 lettres de noblesse sur une lunette précieuse, à l’image du nom des empereurs sur les pièces de monnaies romaines.
Aujourd’hui, l’or jaune s’invite sur deux modèles – 38 et 26 mm – aux cadrans noir mat et bracelet en cuir associé. L’or rose, quant à lui, s’affiche sur deux versions au cadran en opaline : 38 mm et bracelet en cuir marron, 26 mm et bracelet beige rosé. Le cadran épuré est ponctué de chiffres arabes – joli pied de nez aux chiffres romains – d’aiguilles et d’index d’une grande finesse.
Étanches à 50 mètres, les références de 38 mm sont animées par un calibre automatique de manufacture de seulement 3,8 mm d’épaisseur, doté d’environ 42 heures de réserve de marche. Un mouvement à quartz de belle facture suisse fait battre le cœur des pièces de 26 mm, étanches à 30 mètres.
Consulter les fiches techniques des Bulgari Bulgari de 38 mm – 14 700 euros.
Consulter les fiches techniques des Bulgari Bulgari de 26 mm – 9 100 euros.
Collection Lucea
« Croisement de la haute horlogerie et de la haute joaillerie », voici comment Jean-Christophe Babin, le CEO de Bulgari, aime à définir l’essence même de la collection Lucea.
Bulgari Lucea en acier et or rose – 28 mm – 10 100 euros.
Présentée en 2014, cette montre-bijou célèbre cette année ses dix ans. De la lunette aux boîtiers en passant par les mailles en V des bracelets plus arrondis qui alternent des maillons centraux polis en or rose ou acier, elle s’affine pour se montrer plus féminine que jamais. Toujours aussi lumineuses, les nouvelles références dévoilent sans hésitation des cadrans « intarsia » en nacre irisée ou en marqueterie composée de multiples fragments de malachite surcyclée.
Bulgari Lucea en acier et cadran en nacre blanche – 33 mm – 8 100 euros.
Qu’il soit entouré d’une lunette en or rose sertie, or rose poli ou simplement en acier, le cadran est sublimé par une nacre blanche ou verte dont les moindres reflets irisés sont mis en valeur par la technique artisanale de l’« intarsia ». Chaque pièce de nacre facettée est apposée une à une pour créer un motif inspiré des rayons du soleil.
Bulgari Lucea bicolore en acier et or rose – 33 mm – 12 700 euros.
Pièce phare de la collection, cette Lucea s’illustre par son cadran façonné en malachite surcyclée. Minutieusement sélectionnées pour leur couleur et leur éclat, les pierres ornementales, taillées une à une, s’imbriquent parfaitement grâce au savoir-faire des artisans de la maison Bulgari.
Chaque fragment de malachite étant différent, chaque modèle Lucea est unique. Le cadran est également ponctué de douze diamants au serti carré à griffes en guise d’index. En acier et or rose, la montre possède un boîtier de 33 mm de diamètre auréolé d’une lunette sertie de diamants ronds taille brillant, et d’une couronne en or rose coiffée d’un saphir synthétique taille cabochon et d’un diamant. Étanche jusqu’à 50 mètres, ce chef-d’œuvre miniature bat au rythme d’un calibre automatique doté de 42 heures de réserve de marche.
DANIEL ROTH, Tourbillon Souscription
Fondée en 1988, la maison Daniel Roth, de son créateur éponyme, maîtrise l’art des complications les plus techniques et les plus complexes. La LVMH Watch Week est l’occasion pour elle de revenir sur le devant de la scène avec le Tourbillon Souscription. Cette pièce unique arbore un boîtier en or jaune en forme de double ellipse, symbiose d’un cercle et d’un carré. Inspiré du garde-temps présenté au lendemain du lancement de la marque, il s’illustre par un design et des cornes affinés. Le clou du spectacle se joue sur un cadran en or jaune guilloché Clous de Paris avec la présence à 6 h d’un magnifique tourbillon, la reine des complications. La montre, elle aussi, en or jaune, embarque un calibre à remontage manuel aux finitions remarquables (Côtes de Genève) offrant 80 heures de réserve de marche mise au point par La Fabrique du Temps de Louis Vuitton, gage de qualité et d’excellence.
140 000 CHF (environ 148 400 euros)
Détails techniques :
- Calibre DR001 : mouvement mécanique manuel,
développé et assemblé par La Fabrique du Temps Louis Vuitton - Tourbillon 1 minute
- Épaisseur : 4,6 mm
- 206 composants
- 80 heures de réserve de marche
- 21 600 oscillations par heure – 3Hz
- 19 rubis
- Tourbillon : ressort plat
- Cage de tourbillon : 460 mg
- Boîtier en or jaune 18 carats 3N
• Dimensions : 38,6 x 35,5 mm – Épaisseur : 9,2 mm
• Glace saphir antireflet plate
• Étanche à 30 m
• Entre-cornes : 20 mm - Cadran en or jaune 18 carats 3N guilloché Clous de Paris -gravures DANIEL ROTH et numéro unique de la montre – Côtes de Genève sur les platines latérales du Tourbillon – Platine dépolie en dessous du Tourbillon
- Bracelet en cuir de veau marron
- Boucle ardillon en or jaune 18 carats 3N
LE SITE DES MONTRES DANIEL ROTH
GÉRALD GENTA, Répétition Minutes Heures Sautantes Minute Rétrograde
Un Donald golfeur s’invite sur le cadran de cette édition unique Répétition Minute Heures Sautantes Minute Rétrograde. Tout est dit dans son nom ! Servie sur un bracelet vert, la montre au boîtier emblématique octogonal en or blanc de 40 mm combine à elle seule de grandes complications. Duo détonant, Michel Navas et Enrico Barbasini de La Fabrique du Temps Louis Vuitton, persiste et signe cette prouesse horlogère inspirée des modèles du cultissime designer Gérald Genta. C’est lui, qui, en 1984, bouscule les codes de l’horlogerie traditionnelle en affichant sur ses cadrans les personnages de Disney. Plutôt audacieux pour l’époque.
Prix sur demande
LE SITE DES MONTRES GÉRALD GENTA
HUBLOT, MP-10 Tourbillon Weight Energy System Titanium
L’une des « Masterpiece » ou plutôt « Manufacture Piece » de cette dernière édition de la LVMH Watch Week est sans aucun doute la MP-10 Tourbillon Weight Energy System Titanium de la maison Hublot. Véritable ovni horloger, cet instrument en titane, limité à 50 exemplaires, est en totale rupture avec les codes esthétiques de l’horlogerie traditionnelle. En effet, cette pièce atypique ne dispose pas de cadran, pas d’aiguilles, ni de masse oscillante.
Mais, elle est « simplement » équipée d’un affichage de l’heure par rouleaux, une réserve de marche circulaire (à 6 h), sans oublier un impressionnant tourbillon incliné animé par un calibre automatique pourvu de deux masses verticales en or gris, breveté par Hublot.
Muni de 592 composants, ce modèle avant-gardiste est le fruit d’environ cinq ans de recherche et de développement. Si le mouvement est d’une grande complexité, le verre saphir, placé sur le devant de la pièce, l’est tout autant avec ses plans inclinés sur trois axes différents. Impressionnant ! Le bracelet, quant à lui, est entièrement intégré au boîtier pour apporter, malgré un design imposant, un confort indéniable au poignet.
275 000 euros
Consulter les détails techniques MP-10 Tourbillon Weight Energy System Titanium.
TAG HEUER, Carrera Chronograph
Dévoilé en 2021, le vert sarcelle renvoie directement au vert rétro des voitures de course des années 1920 à 1960. Cette tonalité vibrante revient sous les feux de la rampe avec la nouvelle TAG Heuer Carrera Chronograph qui séduit par son beau cadran à la finition brossée circulaire. De 39 mm de diamètre, la montre au design réussi s’inscrit dans le bel héritage de la Carrera de 1966 qui affiche, pour la première fois, un guichet de date à midi.
Baptisé Dato, ce modèle évolue avec l’apparition en 1968 de la fonction date à 9 h, une position plutôt originale, soulignée par la sphère horlogère de l’époque. Aujourd’hui, cette édition en acier est surmontée de la glace saphir bombée « Glassbox ». Redessinée, sa courbe épouse parfaitement le rehaut pour s’ancrer au bord du cadran.
Ainsi, elle se fond dans le boîtier pour offrir une lisibilité optimale des informations. Étanche à 100 mètres, l’ensemble est animé par un calibre automatique de manufacture, doté d’une confortable réserve de marche de 80 heures.
6 450 euros
Consulter la fiche technique de la TAG Heuer Carrera Chronograph
Et la version TAG Heuer Carrera Chronograph Tourbillon
23 700 euros
Consulter la fiche technique de la TAG Heuer Carrera Chronograph Tourbillon.
ZENITH, Chronomaster Original Triple Calendar
Décidément, la LVMH Watch Week voit la vie en vert avec l’arrivée en collection chez Zenith du chronographe Chronomaster Original Triple Calendar.
Étanche à 50 mètres, la référence de 38 mm en acier arbore un beau cadran vert olive à l’effet soleillé contrasté de compteurs argentés correspondant à la petite seconde (9 h), 60 minutes (6 h) avec une phase de lune placée au-dessus et 60 secondes (3 h).
Rehaussé d’une échelle blanc argenté au 1/10e de seconde, le cadran est ponctué d’appliques et d’aiguilles de couleur or rose ainsi que d’une date à 10 h faisant face un guichet des mois à 2 h. Doté d’une réserve de marche allant jusqu’à 60 heures, le calibre automatique qui oscille à 36 000 A/h, dévoile, à travers un fond en saphir, ses rouages dont une masse oscillante ajourée en forme d’étoile, emblème de Zenith.
14 000 euros
Consulter les détails techniques de la Zenith Chronomaster Original Triple Calendar.
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