Monaco devient marteau
En juillet, la Principauté sera comme à son habitude le théâtre de vacations horlogères de prestige. Plongée immédiate dans les plus belles pépites des catalogues des maisons Artcurial et Antiquorum.
Artcurial orchestre sa Monaco Auction Week
Comme chaque année, la maison parisienne revient s’installer le temps d’une semaine sur le Rocher, plus exactement au sein de l’iconique écrin hôtelier de l’Hermitage Monte-Carlo.
Outre des vacations dédiées à l’Automobilia, aux sacs de luxe Hermès, à l’art moderne avec de monumentales sculptures, à la haute joaillerie, Artcurial présente deux ventes horlogères de prestige. La première, qui se tiendra le 8 juillet, se concentrera sur l’horlogerie de collection masculine.
On retrouvera des pièces intemporelles à l’image de l’indémodable Royal Oak, sublimée par son mythique cadran « Tapisserie » et offerte dans une version acier en 41 mm (est. 20 000 – 30 000 €). Patek Philippe sera aussi à l’honneur à travers des modèles à complications comme la réf. 5050J/019 avec calendrier perpétuel (est. 30 000 – 50 000 €) ; la réf. 3969, un modèle à heure sautante édité pour célébrer le 150e anniversaire de la manufacture genevoise (est. 20 000 – 30 000 €) ainsi que la réf. 3878, un garde-temps en or jaune entièrement squeletté de 1993 et attendu entre 20 000 et 40 000 euros.
Enfin, les amateurs de Cartier pourront enchérir sur une Tank Asymétrique, revisitée pour la très chic Collection Privée Cartier Paris et déclinée ici dans une version en or rouge éditée à seulement à 100 exemplaires (est. 30 000 – 50 000 €).
Artcurial, « Le temps est féminin » à Monaco – 9 juillet
Le lendemain, soit le 9 juillet, Artcurial présentera son traditionnel volet « Le Temps est Féminin », dédié aux références pour dames. Ce nouvel opus rendra essentiellement hommage à la maison Piaget qui fête cette année son 150e anniversaire.
On retrouvera ses célèbres mouvements extra-plats, l’extravagance de ses créations des années 1970 et toute la fine fleur de la Piaget Society incarnée par Jackie Kennedy, Elizabeth Taylor ou Salvador Dalí. Le catalogue dévoilera nombre de montres précieuses en or blanc et diamants des années 1960 et 1970, à partir de 4 000 euros et jusqu’à 14 000 euros.
Hommage à Patek Philippe chez Antiquorum
Le 13 juillet, Antiquorum prendra le relai à l’Hôtel Métropole Monte-Carlo. La vacation comprendra notamment une belle verticale de Patek Philippe vintage, ainsi que la réf. 1415 worldtime en or jaune, une pièce produite entre 1939 et 1954 et équipée du mécanisme d’heure universelle développé par Louis Cottier. Réalisée à seulement 115 exemplaires, cette montre est un Graal pour tous les chasseurs de Patek d’où son estimation comprise entre 100 000 et 200 000 euros.
Également la réf. 3448, un calendrier perpétuel de 1965. Cette série fut, quant à elle, produite à près de 500 exemplaires entre 1962 et 1982. Dessinée par le designer Gilbert Albert, elle est la première montre-bracelet automatique à quantième perpétuel du catalogue Patek Philippe. Elle est attendue entre 100 000 et 200 000 euros.
Enfin, on notera la présence d’une rarissime réf. 1579 de 1943. Il s’agit d’un chronographe en or rose surnommé « Spider Lugs » en raison de ses cornes à facettes et angulaires rappelant la forme des pattes d’araignées. Elle est estimée entre 50 000 et 100 000 euros
La cerise sur le plateau
Le 5 juin dernier à New York, Sotheby’s présentait sous le marteau 11 montres de Sylvester Stallone. Parmi ces dernières, on retrouvait une Patek Philippe Grandmaster Chime réf. 6300G-010 en or blanc que l’acteur a acheté en 2021 et qu’il a donc assez rapidement revendu.
Équipée de 20 complications, cette montre est la première du genre de la série des Grandmaster Chime à être apparue aux enchères. Estimée entre 2 et 5 millions d’euros, elle finalement trouvé preneur pour un peu plus de 5 millions d’euros, soit légèrement au-dessus de son estimation haute.
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