Montre Trait d’éclat de Cartier : un trait de génie au royaume de la haute joaillerie
Présentée en avant-première du SIHH 2017, la Montre de Haute Joaillerie Trait d’éclat concentre le savoir-faire de la maison Cartier pour sublimer le poignet féminin. Le « joaillier des rois et roi des joailliers » propose ici une mise en scène lumineuse, fusionnant prouesse horlogère et haute joaillerie.
Un rouge profond, nuancé d’une note rose-orangée, spécifique des rubis du Mozambique, illumine le noué emblématique de la maison Cartier sur la montre Trait d’éclat dévoilée aujourd’hui en préambule au prochain SIHH. Tel un ruban précieux, quinze rubis d’un poids total de 24,93 carats, d’une homogénéité chromatique sans pareil, dessinent sur la montre un délié délicat, souligné de diamants taille baguette. La boucle s’enroule autour du cadran qui se fond dans la composition.
De discrètes aiguilles survolent un cadran minutieusement recouvert de brillants. Cas assez rare dans l’univers des montres de haute joaillerie, ces aiguilles ne sont pas entraînées par un mouvement quartz mais par un calibre mécanique. Et pas n’importe lequel. Cartier a en effet inséré au cœur de sa montre le mythique calibre 101 à remontage manuel, créé par Jaeger-LeCoultre en 1929. C’est ce dernier qui anime les plus belles créations qui défilent sur les tapis rouges des grands événements internationaux. Une prouesse horlogère de 98 composants, contenus dans un volume de 0,2 cm3 pour un poids total d’à peine 1 gramme…
Le rubis, pierre emblématique de Cartier
A travers cette création, Cartier réunit deux de ses grands thèmes les plus chers : le rubis et le noué. Le rubis occupe une place importante dans le parcours stylistique de Cartier. Si au début du XXe siècle, la Maison utilise cette pierre précieuse notamment pour la réalisation de pièces somptueuses destinées aux maharadjas, elle en fait aussi le joyau principal de parures éminemment féminines. En avril 1956, lors de son mariage, la Princesse Grace de Monaco apparaît sur les photos officielles coiffée d’un diadème Cartier rehaussé d’arabesques de diamants ornées de trois rubis cabochon.
Une dentelle joaillière dont les motifs détachables composent un ensemble de broches, que la Princesse portera tout au long de sa vie. Quant à l’actrice Elizabeth Taylor, elle reçoit en 1957 lors d’ »Un jour de parfait amour » une parure en rubis enlacés de diamants de son compagnon Mike Todd. Désireux d’aller toujours plus loin et de devancer l’air du temps, le célèbre « joaillier des rois et rois des joailliers » continue d’étendre, autour du rubis, son répertoire féminin en renouvelant le grand classique de la sensualité qu’est le ruban noué.
Lire aussi l’article La Collection Cartier exposée au Musée national des arts asiatiques – Guimet