Lip, Junghans, Tissot, Seiko, Raketa : 5 automatiques à moins de 1 000 €
Dénicher une montre automatique neuve, séduisante et de qualité sous la barre des mille euros est un vrai parcours du combattant. Quelques marques sérieuses réussissent pourtant à proposer des pièces très intéressantes. Suisse, japonaise, française, allemande et russe : petit tour du monde horloger avec cinq belles mécaniques... très accessibles.
Suisse, Tissot PRX Powermatic 80 : 650 €
C’est une montre au design sportif caractéristique des seventies que réédite la maison Tissot en ressortant son emblématique montre PRX.
Ultra fidèles à la pièce d’époque, les nouvelles références existent en différentes versions automatiques animées par le calibre Powermatic 80.
L’événement valait bien plus qu’une simple présentation ! Il suffit de suivre ce lien pour lire un article entièrement consacré à la PRX de Tissot.
Japon, montre automatique Seiko Presage Cocktail Negroni : 450 €
Agréable surprise chez Seiko au sein de la grande collection Presage avec l’arrivée de trois nouvelles éditions spéciales « Cocktail » (non limitées).
En effet, la rigoureuse manufacture nippone s’est inspirée des grands classiques de la mixologie pour créer les beaux modèles Negroni, Old Clock et Mojito.
C’est la version Negroni qui était sur le plateau de l’émission. Les nuances rouge ambré de son cadran rappellent avec élégance la palette chromatique du cocktail Negroni. A faire évidement avec l’excellent et nouveau Generous Gin Purple pour obtenir une teinte rouge très profonde.
Pour le motif qui le décore, Seiko a voulu évoquer la lumière qui passe à travers les anciens verres à cocktail. Quant aux chiffres, ils reprennent le style d’écriture des étiquettes des bouteilles d’alcool. Le mélange est très réussi.
Et au verso ? La présence d’un fond transparent permet de voir les rouages du calibre 4R35 automatique à la fiabilité éprouvée.
Infos techniques de la montre automatique Seiko Presage Cocktail Negroni
Boîtier en acier inoxydable
Diamètre de 38,5 mm
Fond de boîte vissé transparent
Verre Hardlex bombé
Etanchéité à 50 mètres
Bracelet en cuir avec boucle déployante
France, LIP Himalaya Calendrier Automatique : 699 €
Chez LIP, les modèles Himalaya (1954) sont les plus nombreux au catalogue de la maison française. Et c’est aussi ceux qui rencontrent le plus de succès.
Il faut dire que le nom de l’instrument est un hommage à l’exploit de Maurice Herzog qui a réussi l’ascension de l’Annapurna en 1950, avec la montre originelle au poignet.
Parmi la multitude de références, l’Himalaya Calendrier Automatique est le modèle haut de gamme de la collection.
Au menu : boîtier en acier 316L (acier chirurgical), verre saphir bombé, cadran avec minuterie « chemin de fer », compteurs azurés pour les jours et les mois – écrits en français – et bracelet en cuir français pleine fleur.
Soyons chauvins pour une fois et disons que c’est une très belle proposition de montre à petite complication dans cette fourchette de prix.
A l’intérieur, pas de calibre Swiss Made, mais un Miyota 9122 décoré de « Côtes de Genève », que l’on peut observer au verso.
Il ne reste plus qu’à vous expliquer à quoi sert le poussoir à 2h. Il permet tout simplement d’ajuster rapidement le mois, toutes les autres indications se réglant avec la couronne.
Infos techniques sur la montre LIP Himalaya Calendrier Automatique
Fabriquée en France à Besançon
Boitier : diamètre de 40 mm, épaisseur 13.6 mm
Etanchéité à 50 mètres
Bracelet en cuir gris façon croco, vachette, largeur 20 mm
Boucle déployante papillon en acier
Mouvement automatique Miyota 9122
Taille 13″1/2 – Diamètre 26 mm
Fréquence de vibration 28800 par heure
26 rubis
Réserve de marche de 40 heures
Garantie 2 ans
Allemagne, Junghans Max Bill Kleine Automatic : 995 €
Très ancienne manufacture germanique, créée en 1861 à Schramberg en Forêt-Noire, Junghans se rapproche du Suisse Max Bill dans les années 1950.
Le peintre, sculpteur, graphiste et architecte, est un adepte du mouvement Bauhaus qui est aussi connu en tant que designer prônant les lignes classiques et minimalistes.
Après avoir imaginé une horloge de cuisine, il dessine à partir de 1961 les montres épurées de Junghans, qui en a fait une de ses collections les plus célèbres.
Très représentative du style épuré de l’artiste, la Max Bill Kleine Automatic existe en trois variations dont cette référence en acier qui marque sa personnalité avec un traitement PVD anthracite.
Elle se différencie aussi par son cadran, dont le visage signature ultra-sobre, à index bâtons, est enrichi d’une graduation horaire située au centre et d’une échelle des minutes quant à elle sur le pourtour : une disposition qui rappelle les cadrans d’anciennes montres militaires.
Côté diamètre, la Max Bill Kleine Automatic mérite bien son nom puisqu’elle n’affiche que 34 mm, à l’image du modèle originel de 1961.
Son bracelet mérite aussi l’attention. Car si sa matière ressemble en apparence à du tissu, il s’agit en réalité de PET recyclé (plastique) : un beau geste pour la Nature qu’il faut souligner.
Infos techniques sur la montre Junghans Max Bill Kleine Automatic
Calibre automatique J800.1 avec réserve de marche jusqu’à 38 heures, date
Boîtier en acier inoxydable avec revêtement PVD anthracite mat
Diamètre de 34 mm, épaisseur 10 mm
Verre plexiglas trempé, bombé et doté d’un revêtement offrant une meilleure résistance aux rayures
Fond du boitier plein et vissé en 4 points
Étanchéité à 30 mètres
Cadran blanc mat, aiguilles et index points luminescents SuperluminovaBracelet vert olive fabriqué à partir de PET recyclé
Boucle ardillon en acier PVD anthracite mat
Russie, montre automatique Raketa Big Zero Classic : 990 €
Raketa, c’est l’histoire d’une très ancienne taillerie russe fondée par le Tsar Pierre le Grand en 1721 près de Saint-Pétersbourg, qui sera reconstruite après la Seconde guerre mondiale en manufacture horlogère sur ordre du Kremlin.
D’abord appelée Podeba, elle sera rebaptisée Raketa (fusée en russe) en 1961 en l’honneur du premier vol habité dans l’espace effectué par Youri Gagarine.
Robustes et fiables, les montres de la manufacture soviétique vont rapidement s’imposer au poignet des pilotes, des cosmonautes, des militaires et même des politiques (Brejnev, Gorbatchev…sans oublier Fidel Castro).
Il faut savoir que Raketa est une vraie manufacture qui fabrique toutes les pièces de ses propres mouvements, y compris le spiral de l’organe réglant, qui est d’ailleurs conçu dans un alliage secret soviétique.
Reconnaissables à leur index 0 à midi, au lieu d’un 12, les montres Raketa se distinguent aussi avec leur logo rouge bien en vue sur le cadran : Pakema (et non Raketa), qui est en fait le nom de la marque en latin.
Côté esthétique, les fans de design vintage et d’esprit militaire seront comblés par les montres automatiques Raketa
Des éléments signatures que l’on peut voir sur le modèle Big Zero Classic présent sur plateau de l’émission de Frank Sans C. Cet instrument est une exclusivité que vous ne trouverez qu’à la boutique Fréret-Roy à Paris (30 rue Danielle Casanova, Paris 2e).
Etanche à 100 mètres, son boîtier de 38,8 mm abrite un cadran argenté au relief quadrillé, muni d’aiguilles et d’index dorés. Et il dévoile au dos, un calibre Avtomat 2615 spécifique à cette édition : le mouvement automatique arbore ici, en effet, une belle couleur dorée or rose et une fine décoration en spiral que l’on pourrait surnommer amicalement « Côtes de Saint-Pétersbourg ».