Nouveautés horlogères et estivales
Trois montres mécaniques, une connectée... voilà un beau quatuor horloger présenté par Frank Sans C pour le week-end du 15 août.
Quand il fait beau et chaud, c’est l’heure de se poser à l’ombre d’un platane pour découvrir tranquillement quatre nouveautés horlogères de l’été. Une émission à déguster sans modération, sur un transat, au bord de la piscine, un verre de rosé bien frais à la main ! (voir notre article dégustation des 10 rosés de l’été)
Tudor Ranger : la montre des aventuriers
A l’occasion de la célébration du 70ème anniversaire de la British North Greenland Expedition, Tudor a présenté le 8 juillet de cette année une belle nouveauté baptisée Ranger, une nouvelle montre-outil inspirée de L’Oyster Prince, la première montre automatique et étanche de la marque, mises au point dans le passé à destination des aventuriers. Le 8 juillet 1952, elle en équipait ces explorateurs qui quittaient Londres pour une mission scientifique qui devait durer 2 ans sur les glaces du Groenland.
La nouvelle Ranger proposée par Tudor s’inscrit dans cette lignée de montres pensées, développées et fabriquées pour répondre aux besoins des hommes et des femmes confrontés à des situations difficiles dans des conditions climatiques extrêmes. Elle célèbre l’esprit d’aventure en étant à la fois accessible et aboutie d’un point de vue technique.
Graphique, cette référence en acier de 39 mm de diamètre respecte les standards établis au cours de l’histoire de la maison et arbore un cadran très lisible de jour comme de nuit grâce à la présence d’index et de quatre chiffres arabes luminescents de couleur beige clair pour faire plus « vintage ». La pointe de la trotteuse peinte en bordeaux permet également de vérifier d’un coup d’œil le bon fonctionnement du garde-temps. Et pour lui garantir des performances supérieures, le choix a été fait de doter la pièce d’un calibre de manufacture MT5402 réputé pour ses hautes performances et son endurance. Etanche à 100 mètres, cette nouveauté se porte sur un bracelet en acier fermé par une boucle déployante Tudor « T-fit » (8 mm de réglage de confort sans outils), sur bracelet jacquard ou hybride afin de s’adapter à toues les situations mais également de répondre à toutes les envies.
Prix : à partir de 2500 euros
Montblanc – Summit 3
Associant design classique et fonctionnalités contemporaines, la nouvelle Summit 3 devrait pouvoir séduire les réfractaires à la technologie avancée appliquée à l’horlogerie.
Utilisant la toute dernière version de Wear OS by Google, cette nouveauté est disponible en trois versions disponibles chacune avec deux bracelets. La première est en titane gris. La seconde est en titane traité PVD noir et la troisième est bicolore afin de permettre à ceux qui aiment des deux premières mais ne savent pas laquelle choisir d’avoir un peu du meilleur des deux. Parmi les nouveautés à retenir pour ce modèle, on retient avant tout : l’ajout de cadrans Montblanc inspirés de l’héritage horloger traditionnel de la marque afin de profiter de son dessin de boîtier classique.
Parmi les plus remarquables, on note celui de la Geosphère, celui de Boheme et des classiques 1858. Au nombre des applications de santé, on retient le comptage des pas, la surveillance du sommeil et la mesure de l’oxygène dans le sang. Classique, mais impliquée, cette pièce emporte également une application de fitness évoluée avec divers entrainements qui peuvent être suivis dans le temps. Sont également intégrés : Google Maps, Google Pay et tant d’autres choses. Et parce que le plaisir de pouvoir en profiter est essentiel, l’autonomie de la batterie a été augmentée.
Prix : 1 260 €
March LA.B – Belza 2022 « Surfeuse »
Les amateurs qui ne connaissent ni le surf ni Biarritz ne sauront pas d’où vient le nom de cette nouvelle série proposée par March LA.B. Elle fait référence à celui de la Villa Belza qui surplombe la plage de Biarritz où le cinéaste américain Peter Viertel est venu poser son surf en 1957. Fidèle à ses racines et honnête avec ses passions et intègre avec sa vision, March LA.B n’a pas cherché à proposer une énième version d’une montre de plongée, mais un garde-temps pour surfeurs.
Etanche à 200 mètres avec sa couronne vissée placée à 4 heures, cette fine pièce en acier de 40 mm de diamètre pour passer à tous les poignets -y compris ceux féminins- conserve -malgré sa lunette en céramique- son petit air rétro qui lui va si bien. Par soucis d’attirer l’attention d’une clientèle sensible à la belle mécanique, la marque française que l’on sait avoir fait appel à des surfeurs du pays basque pour la réaliser, a retenu un calibre mécanique à remontage automatique suisse G100 La Joux-Perret pour l’animer. Doté de 68 heure de réserve de marche et assemblé en France à Besançon, il fait parfaitement l’affaire à bord. Efficace et intemporelle, cette petite française qui a été testée en situation dans les vagues locale, se porte sur un très souple bracelet en silicone afin de se faire oublier dans l’action.
Prix : 1 295 €
Baltic Aquascaphe Titanium
Evolution plus technique de l’Aquascaphe Classique et dernière venue au sein de la gamme des montres de plongée de la marque, la version Titanium est pensée pour les sportifs engagés et les aventuriers.
Son boîtier de 41 mm de diamètre est usiné en titane, un métal parfaitement adapté aux contraintes rencontrées par les sportifs. Léger (il fait 55 grammes tout compris sans le bracelet), amagnétique, résistant à la corrosion et anallergique, il reçoit une lunette tournante unidirectionnelle à 120 clics pour une grande finesse de rotation et un insert en céramique brossée, gradué en minutes. Ce matériau a été retenu afin de rendre pratiquement inaltérable cet élément très exposé aux chocs. Cette montre élaborée avec soin pour être étanche à 300 mètres et ainsi résister à toutes les expériences nautiques, arbore un cadran glossy ou noir grainé orné de forts index et d’aiguilles chargées de matière luminescente. La version noire reçoit du Super-LumiNova C3X1 tandis que celui du modèle bleu est équipé de la version BGW9. Sobre, l’Aquascaphe Titanium va à l’essentiel. Voilà pourquoi elle ne présente pas de date en guichet. En revanche comme toute vraie montre de plongée, elle s’équipe d’une trotteuse dont la pointe équipée d’un ovale chargé de matière luminescente sert d’indicateur de fonctionnement. Pour cette collection et afin de pouvoir la rendre accessible au plus grand nombre, Baltic a fait le choix d’utiliser un mouvement mécanique à remontage automatique japonais de la manufacture Miyota. Portant la référence 9039 et doté de 42 heures de réserve de marche, il est réputé dans le milieu pour sa fiabilité, sa robustesse et son endurance. Enfin, pour la première série, les deux versions disponibles sont proposées à 300 exemplaires par couleur et individuellement numérotées. Sportives, elles se portent sur des bracelets « Tropic » en caoutchouc noir ou bleu fermés par des boucles en titane.
Prix : 850 €