Ô temps suspends ton vol
La maison Buci, connue pour « poétiser le temps », s’est associée au designer horloger seconde/seconde/ pour créer une nouvelle série limitée à 40 pièces, qui incarne l’essence et le souffle du poète. Lancée lors de la journée mondiale de la Poésie, le 21 mars dernier, cette édition très spéciale est en pré-réservation jusqu’au 15 avril, pour une livraison en mai.
Nouvelle venue dans le monde de l’horlogerie haut de gamme, la marque Buci a été lancée en 2022 grâce à une campagne de financement participatif. Nousseïma Baraket, sa fondatrice est native de Franche-Comté, « bastion de l’horlogerie française située à la lisière de la Suisse », où elle fut « bercée par le cliquetis des garde-temps depuis [sa] plus jeune enfance […] envoûtée par la douce mélodie du tic-tac jouée par le mouvement harmonieux de plusieurs centaines d’éléments ».
Cette relation intime aux belles mécaniques qui cadencent le temps qui passe, faite de nostalgie et d’onirisme, ne pouvait qu’inspirer cette créatrice soucieuse de « poétiser le temps ». Elle s’est naturellement installée à Paris dans ce 6e arrondissement cher à des générations d’artistes et de poètes, siège des grandes maisons d’édition mais aussi du Marché de la Poésie, et dont la rue de Buci, qui a donné son nom à la marque, est l’un des fleurons.
Pour autant, chaque montre est entièrement manufacturée dans le sanctuaire de la haute horlogerie, entre le Jura et la Suisse. Un rien rétro et bien galbées, ces montres unisexes serties dans un boîtier de 38 mm en acier, signées par des aiguilles « feuilles de sauge » (fabriquées dans la dernière manufacture dédiée en France), font l’objet de séries exclusives.
C’est le cas du nouvel opus, créé avec la complicité de Romaric André, de son nom d’artiste seconde/seconde/, référence à son travail sur les trotteuses auxquelles il offre de nouveaux visages. Le designer horloger connu pour son travail sur les montres vintage et pour ses collaborations avec de grandes maisons, signe aujourd’hui le graphisme simple et subtil de cette nouvelle édition limitée à 40 pièces, traçant sur le cadran beige texturé, à l’effet papier, une estafilade perlée d’un sang d’encre, métaphore de la souffrance inhérente à l’acte de création, de cette relation parfois torturée entre le poète et sa plume.
Sur le verso, il en livre encore plus clairement sa définition : « Poésie : un sport de combat où une âme audacieuse lutte farouchement contre une page blanche », est-il ainsi inscrit sur le fond saphir de ce modèle étanche jusqu’à 30 mètres, qui dispose d’une réserve de marche de 44 heures.
Il s’accompagne d’un bracelet interchangeable en cuir noir, camel ou marron, gravé à l’intérieur ou à l’extérieur d’une sentence temporelle (quatre choix possibles). Un second bracelet en cuir suède est offert, tandis que l’ensemble prend place dans une boîte-écrin, suggérant par sa forme et sa typographie, un authentique recueil de bibliothèque.
Edition limitée à 40 exemplaires numérotés – 1 495 euros
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