Omega, vers l’infini et au-delà
Le temps d’une opération de la plus haute importance, Omega entre une nouvelle fois dans la légende en devenant partenaire de la mission ClearSpace-1. La start-up éponyme s’est donnée comme objectif de nettoyer et d'éliminer les projectiles en perdition autour de l’orbite de la Terre. Explications.
Nettoyer l’espace, le prochain défi de l’humanité
Depuis les débuts de l’ère spatiale, fin des années 1950, de nombreux instruments, lanceurs et véhicules ont été envoyés dans l’espace. Certains de ces engins ont failli à leur mission. Ils se sont alors dispersés et sont restés piégés en orbite autour de la Terre.
Au fur et à mesure des décennies, leur nombre n’a fait que croître et favoriser ainsi les collisions entre eux créant de multiples débris (satellites obsolètes, étages de fusée, panneaux solaires, écrous, etc). Dangereux pour les satellites en activité, ils sont aussi une véritable menace sur l’état actuel et futur de l’espace. Afin d’attirer l’attention sur ce point, le Bureau des débris spatiaux de l’ESA (European Space Agency) observe constamment ce phénomène instable en mouvement perpétuel. Toutefois, des solutions existent pour « l’assainir ». À l’instar de la société Clearspace qui part en mission « nettoyage » avec le soutien d’Omega.
Omega et son odyssée de l’espace
En effet, en 1965, après avoir été en lice avec quatre autres maisons horlogères sélectionnées par la NASA qui cherchait un chronographe précis, fiable et résistant destiné aux astronautes, la Speedmaster de la manufacture passe toutes les épreuves avec succès. Désormais montre officielle des missions spatiales habitées et des sorties extravéhiculaires de l’agence américaine, elle entre dans l’Histoire au poignet de Buzz Aldrin en 1969 lors d’Apollo 11, la mission des premiers pas de l’homme sur la Lune (lire nos nombreux articles sur l’histoire de la Speedmaster).
Omega s’associe à Clearspace pour une mission spatiale pionnière
Aujourd’hui, Omega prend une tout autre trajectoire dans sa conquête spatiale en devenant partenaire de Clearspace. Cette start-up experte en robotique développe des technologies de pointe afin de capturer et de désorbiter des objets errants dans l’espace. En 2020, elle a signé un contrat avec l’ASE de 86 millions d’euros pour piloter la première mission de désorbitation de débris spatiaux prévue pour 2025. « Éboueur » de l’espace, Omega participe à l’un des enjeux les plus importants du XXIe siècle posant ainsi les bases d’une nouvelle économie spatiale.
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