Pharrell Williams et Richard Mille : Objectif Mars
Grand collectionneur de montres Richard Mille, Pharrell Williams a élaboré avec la manufacture d’instruments haute performance un modèle inédit qui porte son nom. Focus sur cette collaboration entre deux phénomènes planétaires, qui a donné naissance à la RM 52-05 Tourbillon Pharrell Williams.
Chloé REDLER et Nicolas YVON
Artiste parmi les plus brillants et connu de sa génération, Pharrell Williams compose des tubes musicaux aux succès planétaires. Ce que l’on sait moins, c’est qu’il est attiré par l’espace depuis sa tendre enfance. Une passion qui l’a guidé à lancer un défi de taille à son ami horloger Richard Mille : réaliser une montre en édition spéciale inspirée de cette fascination pour le cosmos. « Contempler le ciel m’a toujours fasciné. Qu’y a-t-il de plus inspirant que tout ce qui a été et tout ce qui sera. L’espace est sous nos yeux. A chacun de la découvrir. Il existait avant la Terre, avant le système solaire. Il existera après nous et rien n’a plus de sens que cela. Lorsque je regarde le ciel, je contemple le divin. Je me sens appartenir à tant d’aspects différents d’un tout » précise le chanteur.
Ingénieuse combinaison entre haute horlogerie et technologie d’avant-garde, cette édition reste fidèle à sa forme tonneau identitaire des instruments Richard Mille et abrite un mouvement tourbillon à remontage manuel logé dans un boîtier en Cermet brun (composite titane et céramique) et Carbone TPT ®. Légère et ultra-résistante, cette merveille de micromécanique est le fruit de nombreuses heures de travail commun entre acteurs de différentes disciplines : spécialistes des matériaux high-tech, plusieurs artisans d’art pour la gravure, l’émaillage ou la peinture miniature, et bien sûr, les maîtres horlogers de la manufacture, dont les ateliers sont situés aux Breuleux, petit village du Jura suisse. Tous, ensemble, ont œuvré de concert afin de concrétiser le rêve de Pharrell.
La Terre vue de Mars apparaît sur la visière en or rouge du casque de l’astronaute présent au centre du cadran. Inspiré des Valles Marineris (ou Vallées de Mariner), d’après le nom de la sonde Mariner 9 qui a photographié pour la première fois l’immense canyon volcanique, ce paysage martien prend vie sous la gravure, effectuée par des burins spécifiquement créés pour la réalisation de ce décor, et les couleurs étonnantes obtenues grâce au savoir-faire de l’émailleur.
Pour le moins atypique et artistique, cette pièce remarquable présente d’autres détails qui rappellent autant d’éléments propres à l’univers de l’exploration spatiale et aux combinaisons des astronautes. Le casque en titane grade 5 est ainsi incrusté de part et d’autre de deux diamants et d’un saphir noir rappelant les projecteurs de la caméra embarqué. Luminescentes et ajourées, les aiguilles sont dessinées à l’image des bras des satellites, la couronne prend la forme d’une capsule de fusée, alors que le grip en caoutchouc qui l’entoure évoque quant à lui un pneu des rovers martiens.
Projet d’artistes venus d’une autre planète, cet objet horloger non identifié rendra trente apprentis cosmonautes « happy » qui auront versé une somme qui se devait, évidemment, d’être astronomique : 1 006 500 € euros.
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