Rado HyperChrome Ultra Light : la quête de la légèreté absolue
Avez-vous déjà porté une montre si légère au point de l’oublier, de ne plus la sentir à votre poignet ? C’est cette sensation unique que procure la nouvelle série limitée signée Rado, l’HyperChrome Ultra Light, dont le poids n’excède pas 56 grammes !
Première maison horlogère à adapter les propriétés de la céramique aux montres, c’était en 1986, déjà, Rado nous a habitué depuis à explorer la science des matériaux pour proposer des garde-temps avant-gardistes. Aussi, rarement le slogan d’une marque horlogère n’avait été aussi en adéquation avec la particularité de ses montres. Car elles illustrent parfaitement le concept d’une « technologie avancée au service du luxe ».
Dernière création en date, la nouvelle série limitée Rado HyperChrome Ultra Light (3 050 €) ne s’écarte pas de ce principe. Ce modèle de 43 mm de diamètre aux lignes résolument modernes combine en effet la céramique au nitrure de silicium avec l’aluminium anodisé et le titane durci. Un trio d’alliages high-tech qui se matérialise sous la forme d’une série limitée de 500 exemplaires pièces ultra légers, au design très épuré.
La céramique high-tech pour accéder à l’extrême légèreté
Quand, en 2012, Rado crée la collection HyperChrome, les inconditionnels de la marque voient l’arrivée d’une première référence, inspirée de la True Thinline et dont l’épaisseur avoisine les 5 mm seulement. L’idée était alors de proposer une montre à la fois chic et sportive, conçue autour d’une boîte monobloc en céramique lisse. Aujourd’hui, pour la Rado HyperChrome Ultra Light, une pièce d’une légèreté surprenante qui n’affiche que 56 grammes sur la balance, la marque du Swatch Group a repris le même concept.. Mais cette fois, la construction monobloc est réalisée en céramique haute technologie mate au nitrure de silicium (Si3N4). Elle est également dotée d’attributs en titane, alliage reconnu pour sa grande légèreté. Ainsi le boîtier comporte une couronne et des inserts usinés en titane degré 5 durci et sablé.
D’un point de vue esthétique, l’ensemble adopte une étonnante monochromie. La boîte est grise. Le cadran est gris. Et le bracelet NATO, aussi ! L’absence d’index et la présence de fines aiguilles imposent un style minimaliste. Seul le guichet de date, placé à 3h, vient perturber cette singulière composition, discrètement mise en relief par une finition satinée composée de microsillons qui suivent des lignes courbes et droites dans un même mouvement. Coté fond, un verre saphir permet d’observer un mouvement automatique ETA, équipé d’une masse oscillante noire et, surtout, de ponts en aluminium anodisé noir qui participent également à inscrire définitivement la Rado HyperChrome Ultra Light dans la catégorie poids plume.
Dan Diaconu