Un trésor de biographie
Serpenti, Octo, Grande Complication, Montres-Bijoux, Bvlgari Bvlgari… Depuis plus d’un siècle, Bulgari porte haut et loin l’horlogerie de haute facture. « L’éblouissant joaillier romain » fait aujourd’hui l’objet d’un ouvrage de référence, publié par Assouline, qui coiffe plus d’un siècle d’histoire horlogère et joaillière italo-suisse.
Bulgari, plus de 100 ans d’histoire horlogère
C’est une maison prestigieuse et rare, comme sont rares ses confidences et secrets de fabrication. Beyond Time, première biographie autorisée consacrée à Bulgari, qui remonte le temps de l’histoire et trace les lignes de son avenir, n’en a que plus de saveur et de singularité.
Au fil des 300 pages et huit chapitres rythmés par des centaines de photos et de dessins, la maison romaine née en 1884, qui se consacre à la haute horlogerie depuis les années 1920, se dévoile dans toutes ses facettes.
L’ensemble représente une somme de connaissances qui montrent comment l’esthétique et le savoir-faire horloger se nourrissent en osmose pour créer la perfection dans des garde-temps qui sont autant de défis techniques que de prouesses artistiques.
Experts et amoureux de la maison – auteurs, athlètes, musiciens, artistes, acteurs et réalisateurs comme Alessandro Gassmann, qui partage avec Bulgari la classe romaine – se succèdent pour raconter leur vision du mythe, leur appropriation de la marque ou d’un modèle cher à leur cœur, les Montres-Bijoux, les Grandes Complications, Serpenti, Octo…
Des intervenants de haute volée
Pour raconter l’épopée de l’Octo Finissimo justement, et ses huit records du monde de finesse qui ont porté Bulgari vers les sommets de l’horlogerie, c’est à Carl Lewis, l’homme de tous les exploits (9 médailles d’or olympiques) que la maison italo-suisse se tourne.
De son côté, le jeune chef d’orchestre suisse Lorenzo Viotti dresse un parallèle entre la direction d’un ensemble et celle d’une manufacture, tandis que l’artiste performeuse Marina Abramović rend hommage à la collection Serpenti qui célèbre ses 75 printemps, portés fièrement au gré de ses mues, dans une forme d’éternelle jeunesse.
Enfin, nul n’était mieux placé que le commissaire-priseur Rahul Kadakia, directeur international du département joaillerie de Christie’s, pour partager ses souvenirs d’Elizabeth Taylor, à la fois amoureuse et muse de la maison, dont l’époux Richard Burton disait, non sans humour, que Bulgari était le seul mot d’Italien qu’elle connaissait.
35 cm, 300 pages. 250 €. www.assouline.com
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