Une montre Parmigiani Fleurier au départ, avec Bernard Stamm, du Vendée Globe 2012

Le bateau de Bernard Stamm est un monocoque de 60 pieds dont la construction a commencé il y a plus de trois ans dans les hangars de l’entreprise vaudoise Décision SA liée à l’EPFL. Stratège et technicien au même titre que marin accompli, le skipper genevois s’est impliqué d’un bout à l’autre de la construction de son embarcation, en décidant des priorités et compromis qui vont modeler sa course. En effet, face à l’éternel dilemme du poids contre la résistance, on ne peut pas choisir un juste milieu : un bateau lourd et résistant finira la course, certes, mais ne la gagnera jamais. Il a donc fallu prendre des risques pondérés pour viser l’exploit, accepter d’entrer dans une certaine zone d’inconfort tout en restant du bon côté des limites. C’est face à de pareilles décisions que Bernard Stamm fait appel à son expérience sur mer au même titre que son savoir de constructeur. Soucieux que cette aventure profite également aux connaissances scientifiques sur l’océan, Bernard Stamm fera embarquer avec lui un « mini lab », dispositif très sophistiqué qui récoltera à chaque heure des informations de température, salinité et oxygénation de l’eau, ainsi que sa concentration en plancton.

La course pourra être suivie sur toute sa circonférence grâce à un équipement technologique de pointe, spécialement orienté vers le partage. Des caméras et des capteurs équipent les bateaux des skippers, permettant une transmission en temps réel de leur vie à bord ; un système de suivi très précis pourra indiquer à chaque instant la position des 20 participants. Cela atténue certes, mais ne supprime pas la solitude de chaque skipper qui s’en ira affronter cette course de plus de 3 mois, face à soi et à l’océan. Le Vendée Globe reste avant toute chose, un immense défi humain.

Parmigiani Fleurier félicite chaleureusement Bernard Stamm pour la ténacité et le courage qui l’ont mené jusqu’au port de départ aujourd’hui et lui souhaite le meilleur des vents et une grande réussite pour cette nouvelle aventure.

Affronter la haute mer, combattre les éléments, courir le globe, Bernard Stamm est depuis toujours taillé pour l’aventure au large. parmigiani Fleurier – qui suit ses épopées depuis longtemps – se devait de façonner un garde-temps susceptible de lui correspondre et de l’accompagner en mer.

C’est un projet que la marque fleurisane mène à bien en 2011, alors que Bernard Stamm s’embarque pour le Vendée Globe à bord du monocoque Rivages. Un concept de montre « caméléon » voit alors le jour. La montre Transforma Rivages est un chronographe automatique qui se transforme au gré des situations et des envies en montre-bracelet, montre à gousset ou instrument de bord successivement. Un garde-temps en d’autres termes, capable d’accompagner Bernard Stamm sur chaque défi de l’extrême.

Au poignet, la Transforma Rivages exige légèreté et confort pour ne pas entraver l’effort. Les matériaux – titane et carbone – se sont rapidement imposés lors de l’étude. La collection Tonda, classique dans sa forme ronde et ergonomique par ses anses incurvées, permettait de multiples adaptations lors des différentes utilisations. Comme une mâchoire venant saisir et enserrer le corps principal de la montre, le « capot » en titane se soulève par simple pression des deux poussoirs latéraux positionnés sur les deux anses inférieures.

L’élément principal en fibres de carbone – directement usiné dans le même matériau que le monocoque Rivages – s’imbrique précisément dans le support de la montre gousset en acier. Asymétrique, sa forme permet d’accéder aux poussoirs chronographe ainsi qu’à la couronne, même lors du rabat de la lunette. Prolongée d’une chaîne en acier, la Transforma Rivages se transforme en grand classique horloger.

A l’intérieur du monocoque, tout est calibré dans les moindres détails. Rien ne doit entraver la navigation. En collaboration avec le chantier Décision SA, le boîtier-réceptacle de la Transforma Rivages a été soigneusement intégré au cockpit. Inamovible, il accueille le corps principal en carbone par déverrouillage de sa lunette. Dès la mise en place effectuée, le système de remontage de la Transforma Rivages se mettra alors automatiquement en marche.

L’esthétique du cadran chronographe s’inspire du voilier Rivages : les compteurs sont en carbone et leurs aiguilles au même titre que le dessin de la mappemonde stylisée sur le cadran noir sont du même « bleu Rivages » que le logo du monocoque.

Entièrement manufacturée dans les ateliers de la manufacture de Parmigiani Fleurier, la Transforma Rivages est habillée d’un bracelet en cuir travaillé façon carbone.