Une tambour qui va faire du bruit !
Icône de la sphère horlogère avec ses nombreuses références, la Tambour de Louis Vuitton, présentée en 2002, n’a cessé depuis d’être réinterprétée. Parfois délaissée pour son épaisseur, son nouveau visage offre un design affiné, un bracelet intégré, un cadran repensé et un mouvement de haute horlogerie. Juste un "effet waouh" qui change la donne ! Aujourd’hui, elle joue avec les matières et les couleurs, les reflets et les polissages, avec des déclinaisons qui forment une véritable nouvelle collection. Ouvrez les yeux, ça va faire du bruit !
Design affiné, bracelet intégré
Aux proportions plus affinées avec 8,3 mm d’épaisseur, la nouvelle Tambour conserve les douze lettres L.O.U.I.S.V.U.I.T.T.O.N placées en face des douze index.
À la différence des autres références de la collection où elles sont grandes, gravées et très visibles, elles sont ici petites, en relief et discrètes, donc ultra chic. De 40 mm de diamètre, la pièce convient à tous les poignets. Avec son fond rentrant qui semble amincir la boîte, c’est une montre no gender sans équivoque.
Cette nouvelle ergonomie est accentuée par le bracelet complètement intégré à la boîte, dépourvu de cornes, éléments inhérents à la ligne. L’attention se porte sur les maillons de chute partant du boîtier qui sont minutieusement incurvés pour apporter un confort au porter, d’une grande complexité à réaliser ! Un confort également renforcé par leur surface, extérieure et intérieure, de forme convexe mais aussi par leur profil arrondi.
Dans la continuité de cette esthétique épurée, le fermoir à double déployante est invisible. Seuls la signature LOUIS VUITTON gravée sur la dernière maille et l’absence de polissage entre chaque maillon brossé révèlent sa présence.
Un cadran tridimensionnel
La Tambour s’illustre particulièrement par l’élaboration de son cadran « étagé ». Sans conteste, l’une des réussites de cette cure de minceur, il mérite l’attention à plus d’un titre tant le jeu de lumières qu’il reflète et celui des finitions sont saisissants. Situés sur l’étage supérieur avec la ronde des secondes, les index des minutes concaves en or répondent aux index des heures convexes placés sur le second étage. Formant ainsi un ensemble complémentaire, ils facilitent la lecture de l’heure. Une lecture également optimisée, par les différentes finitions – polie, brossée, microbillée – qui captent le regard et la matière luminescente directement injectée à la seringue, sur les chiffres et les aiguilles en or, un par un.
Ponctué d’aiguilles bâtons légèrement ajourées en or, le troisième niveau, quant à lui, affiche un satiné vertical apportant un contraste indéniable. À 6 h, une petite seconde au guillochage circulaire forme le quatrième et dernier étage qui parfait la structure.
Notons aussi que chaque niveau est rehaussé d’un cerclage poli qui brille aux moindres mouvements du poignet. Ce travail de précision qui a nécessité pas moins de cinquante opérations différentes, donne ainsi une profondeur et une tridimensionnalité que l’on ne peut réfuter.
De plus, la mention « Louis Vuitton Paris » à midi et un discret « Fab en Suisse » sont un clin d’œil aux origines parisiennes de la Maison et au savoir-faire horloger suisse de La Fabrique du Temps Louis Vuitton, fondée par les célèbres maîtres horlogers Enrico Barbasini et Michel Navas.
Une mécanique de haute volée
Orchestrée par La Fabrique du Temps Louis Vuitton, la nouvelle Tambour bat au rythme d’un calibre de haute horlogerie (LFT023). Premier mouvement automatique « trois aiguilles » développé en collaboration avec Le Cercle des Horlogers, il est certifié chronomètre par l’Observatoire Chronométrique de Genève – une première dans la sphère horlogère – et affiche une précision comprise entre -4 / + 6 secondes par jour.
À travers un fond saphir, le mécanisme présente des finitions et des décorations bluffantes : ponts microbillés, platine perlée, chanfreins polis, barillet en forme du losange du Monogram, le motif signature de Louis Vuitton. Gravé du logo LV, le micro-rotor aux motifs stylisés « LV » est en or 22 carats pour se rapprocher au plus près de l’inertie du platine pour une meilleure efficience.
Autres détails : les rubis de synthèse rouges que l’on voit habituellement à l’arrière sur les ponts et les platines sont remplacés par du saphir translucide. Gagnant de ce fait en modernité et en élégance.
Cinq nouvelles déclinaisons
Une élégance illustrée par les cinq variations de la Tambour : cadran bleu ou gris sur acier ; en or rose et cadran marron ; en or jaune et cadran blanc opalin ; pour finir sur une note bicolore d’or rose et d’acier.
Consulter la fiche technique de la Tambour en acier, cadran bleu – 19 500 euros
Consulter la fiche technique de la Tambour en acier, cadran gris – 19 500 euros
Tambour en or jaune, cadran blanc – 55 000 euros
En or rose, cadran marron – 55 000 euros
Bicolore, or rose et acier – 28 000 euros
LE SITE DES MONTRES LOUIS VUITTON
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