Allo Houston… on a une nouvelle très belle montre !
Prisée des collectionneurs de montres vintage et des inconditionnels de la première heure, la Speedmaster d’Omega, intimement liée à la conquête de l’espace et à l’aviation, se décline en trois nouvelles références qui font partie désormais de l’histoire de cette icône légendaire.
Quand la montre qui a marché sur la Lune s’offre un cadran météorite…
Testée et approuvée par la NASA
Dans les années 1960, Omega fait partie des quatre marques horlogères sélectionnées par la NASA qui est à la recherche d’une montre capable d’accompagner les astronautes dans toutes les situations.
En effet, la montre comme objet de secours, est l’outil indispensable pour les astronautes si la communication est interrompue avec la Terre. Elle permettra de calculer la durée de leur mission si les dispositifs chronométriques ne répondent plus. Le cahier des charges est le suivant : les chronographes doivent être testés dans dix environnements différents et ressortir indemnes.
S’ils échouent, ne serait-ce qu’à un seul test, ils sont éliminés derechef. Résistance à la chaleur, au froid, aux chocs, à la chambre thermique, aux compressions, décompressions, les tests sont exigeants et rigoureux. Un seul modèle passe toutes les épreuves avec succès et devient – le 1er mars 1965 – la montre officielle de toutes les missions spatiales et les activités extravéhiculaires de la NASA : l’Omega Speedmaster.
Visez la Lune !
C’est avec la mission Gemini IV, lancée le 3 juin 1965, que le modèle remporte un premier succès lors d’une sortie extravéhiculaire d’Edward White qui, accompagné de James McDivitt, ont effectué un vol de 4 jours et 62 orbites. La Speedmaster entre à jamais dans l’Histoire le 21 juillet 1969 en accompagnant les astronautes lors de la mission Apollo 11 pour les premiers pas de l’Homme sur la Lune. Non pas celle portée par Neil Amstrong qui l’oublia dans la capsule mais celle de Buzz Aldrin.
Elle est alors rebaptisée la « Moonwatch ». Mais c’est avec la mission Apollo 13 qu’elle obtient tous les honneurs lorsque sa fonction chrono permet de sauver les astronautes. Grâce à leurs montres Speedmaster, ils orchestrent avec une précision extrême l’allumage et la durée de fonctionnement des moteurs-fusées, une manœuvre décisive pour assurer le retour d’urgence de leur capsule de secours.
En reconnaissance de ce rôle crucial, Omega se voit décerner le prestigieux Snoopy Award, la plus haute distinction attribuée par les astronautes de la NASA à leurs meilleurs fournisseurs. Aujourd’hui encore, la NASA utilise des montres Omega.
Speedmaster Moonphase Meteorite, une partie d’éternité au poignet
Vous aurez compris que l’empreinte d’Omega, dans tout ce qui est lié à l’espace et aux étoiles, est indélébile. Elle nous le prouve encore aujourd’hui, en dévoilant deux variations de sa nouvelle Speedmaster Moonphase Meteorite.
D’un diamètre de 43 mm, ces instruments se distinguent par un affichage inédit des informations. Située à 6 heures, la phase de Lune est ornée de deux cabochons, façonnés à partir de fragments de météorite lunaire. Lorsqu’elles tournent, ces lunes présentent les nuances lumineuses inhérentes aux hémisphères nord et sud. Parfaitement réalisé, le fond parsemé d’étoiles reproduit le ciel tel qu’il était, vu de Bienne, en Suisse, la nuit où Apollo 11 foula la surface de la Lune en 1969. Extraordinaire.
Fidèles au savoir-faire technique de la manufacture, les références sont animées par le calibre Co-Axial Master Chronometer à remontage manuel. Certifié par l’Institut Fédéral Suisse de Métrologie (METAS), le mouvement est visible à travers un fond en saphir, décoré de côtes de Genève en arabesque. Offrant environ 60 heures de réserve de marche, il est également doté d’un spiral en silicium amagnétique.
Ces deux montres s’illustrent surtout par leur cadran en météorite ferreuse qui arbore les motifs caractéristiques de ce matériau, rendant ainsi chaque pièce unique : les figures de Widmanstätten. La première possède un cadran en météorite avec revêtement en PVD noir, ponctué d’aiguilles et d’index en or blanc 18 carats, recouverts de matière luminescente. Elle est auréolée d’une lunette en céramique noire, munie d’une échelle tachymétrique en émail blanc. Sur l’autre modèle, la lunette est en céramique bleue qui rehausse un cadran en météorite gris galvanique sur une base revêtue de PVD bleu. Les aiguilles et les index, quant à eux, sont en or gris 18 carats avec revêtement PVD bleu. Chaque cadran affiche les mêmes fonctionnalités : compteur azuré 60 minutes et 12 heures (à 3 h), petite seconde (à 9 h) avec date, indiquée par une aiguille en aluminium anodisé rouge.
À 3 heures, un compteur 60 minutes et 12 heures, à 9 heures se trouve un compteur petite seconde avec un affichage de la date doté d’une aiguille en aluminium anodisé rouge.
18 800 euros
Consulter les fiches techniques des montres Omega Speedmaster Moonphase Meteorite – cadran gris / cadran noir.
Speedmaster Pilot, une aviatrice de haut vol
Omega revient dans la troposphère avec la Speedmaster Pilot. Ce nouveau modèle arbore un boîtier en acier mat de 40,85 mm de diamètre. Conservant l’héritage de la collection Speedmaster, il est équipé d’une lunette munie d’un anneau en aluminium. Elle est agrémentée d’une échelle tachymétrique, gravée des impressions vintage « Dot Over Ninety », petit point situé au-dessus du chiffre 90, et « Diagonal to Seventy », point placé, quant à lui, en diagonale du 70.
L’originalité de la Speedmaster Pilot réside dans son cadran. Noir mat grainé, il est ponctué d’aiguilles des heures et des minutes ainsi que d’index ornés d’un large bloc de Super-LumiNova de couleur blanche à émission verte dans l’obscurité. Pour accentuer cette lisibilité de jour comme de nuit, il possède également une aiguille centrale du chronographe noir mat dont la pointe vernie orange prend la forme d’un avion.
Autre clin d’œil à l’univers aéronautique : le sous-compteur de 60 minutes et de 12 heures arbore une aiguille triangulaire orange mate et des chiffres blancs décalqués, rappelant l’indicateur de taux de combustion placés dans les cockpits d’avions. Une autre évocation aux cockpits avec le compteur à 9 heures qui indique la petite seconde avec son design cible/viseur, et qui intègre une aiguille jaune mat vernie et un horizon artificiel en bleu.
L’ensemble est animé par un calibre automatique Co-Axial certifié METAS, caché par un fond plein métallique, frappé du médaillon traditionnel « hippocampe ». Étanche jusqu’à 100 mètres, cette édition acier sur acier est servie aussi avec un bracelet NATO gris et livrée dans une pochette de voyage dédiée.
Les prémices d’Omega dans l’aviation
Nous connaissons Omega pour ses prouesses au-delà de l’atmosphère terrestre mais la marque horlogère peut s’énorgueillir d’avoir une excellence renommée auprès des pilotes. En effet, au début de la Seconde Guerre mondiale, la Maison livre plus de 110 000 montres au ministère de la Défense britannique pour soutenir les aviateurs de l’armée de l’air et de la marine. Plus connue sous le nom de la UK/CK2292, cette montre est fournie au personnel de la RAF et de la Fleet Air Arm, et se distingue par sa forte résistance aux champs magnétiques. Puis portée par son succès lors de ses sorties spatiales, la Speedmaster trouve un public auprès des pilotes de l’armée de l’air américaine. En 1969, la nouvelle Speedmaster Flightmaster est dévoilée pour répondre aux besoins des pilotes.
10 400 euros
Consulter la fiche technique de la Speedmaster Pilot.
Consulter toutes nos fiches des montres Omega Speedmaster et nos articles dédiés à la Speedmaster.
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