{"lien_WSTV":"","tax_name":"deprecated","tax_rate":20,"id_manufacturer":"0","id_supplier":"0","id_category_default":"437","id_shop_default":"1","manufacturer_name":false,"supplier_name":false,"name":"Portofino Remontage Manuel","description":"<p><strong>Six l\u00e9gendes c\u00e9l\u00e8brent 140 ans d\u2019IWC Schaffhausen <br \/><br \/> IWC Vintage Collection \u2013 Jubilee Edition 1868\u20132008<br \/><br \/> La manufacture de Schaffhouse c\u00e9l\u00e8bre son anniversaire avec six montres-bracelets l\u00e9gendaires quiont ponctu\u00e9 son histoire: Portugaise, Ingenieur, Montre d\u2019Aviateur, Da Vinci, Aquatimer, Portofino. Ces mythes de l\u2019horlogerie sont de nouveau disponibles sous forme de s\u00e9duisants mod\u00e8les dans le style Vintage; en guise de f\u00e9licitations et, naturellement aussi, pour la grande joie de tous les amoureux et collectionneurs de la marque. <\/strong><br \/><br \/> Tout a commenc\u00e9 il y a un peu plus de140ans \u00e0 Boston. A Boston, Florentine Ariosto Jones, un horloger dont le talent n\u2019avait d\u2019\u00e9gal que le go\u00fbt de l\u2019entreprise, r\u00e9fl\u00e9chissait \u00e0 une possibilit\u00e9 d\u2019atteindre deux objectifs: d\u2019une part, se mettre \u00e0 son compte, mais aussi, d\u2019autre part, faire bien des choses diff\u00e9remment et mieux que ses coll\u00e8gues de l\u2019industrie horlog\u00e8re am\u00e9ricaine en plein essor. Etant alors directeur de la soci\u00e9t\u00e9 F.HowardWatch&Cie, il avait naturellement d\u00e9j\u00e0 entendu parler de la petite Suisse et de ses excellents horlogers. Et il a \u00e9t\u00e9 \u00e9lectris\u00e9 quand il a su que les salari\u00e9s de l\u2019industrie horlog\u00e8re suisse travaillaient pour des salaires d\u2019une modestie \u00e9tonnante et fabriquaient leurs montres la plupart du temps avec de vieilles machines. La Suisse \u00e9tait alors, ce qui nous semblera peut-\u00eatre stup\u00e9fiant aujourd\u2019hui, un pays \u00e0 bas salaires par excellence. Et c\u2019est ainsi que naquit en F.A.Jones une id\u00e9e commerciale lumineuse: pourquoi ne pas fabriquer en Suisse des montres de qualit\u00e9 pour le march\u00e9 nord-am\u00e9ricain, \u00e0 des conditions beaucoup plus avantageuses et avec des machines neuves et bien meilleures? Aussit\u00f4t dit, aussit\u00f4t fait: \u00e0 New York, Jones fonde avec deux associ\u00e9s un r\u00e9seau de distribution appel\u00e9 \u00e0 habiller d\u2019un bo\u00eetier les mouvements de montres de gousset fabriqu\u00e9s en Suisse et,de l\u00e0,\u00e0 les distribuer dans toute l\u2019Am\u00e9rique du Nord. L\u2019entreprise re\u00e7oit un nom ronflant International Watch Company. Jones, accompagn\u00e9 de son ami l\u2019horloger Louis Kidder, prend alors le bateau pour se rendre en Europe. Les deux comp\u00e8res emm\u00e8nent dans leurs bagages non seulement une multitude d\u2019id\u00e9es, mais aussi des machines pour la fabrication en s\u00e9rie de pi\u00e8ces et quelques plans de construction pr\u00eats \u00e0 \u00eatre utilis\u00e9s pour les premi\u00e8res montres de fabrication suisse. <br \/><br \/> Premi\u00e8re surprise: en Suisse romande avec ses centres de l\u2019horlogerie, o\u00f9 Jones envisage de s\u2019\u00e9tablir, on traite avec condescendance cet amateur d\u2019innovation. En effet, les hommes qui fabriquent en grande partie des pi\u00e8ces de montre \u00e0 domicile craignent les machines modernes et le concept d\u2019une fabrication en s\u00e9rie m\u00eame si celui-ci a l\u2019avantage incontestable d\u2019une qualit\u00e9 toujours identique. <br \/><br \/> L\u2019histoire aurait d\u00e9j\u00e0 pu s\u2019arr\u00eater l\u00e0. Mais, en Suisse romande, Jones fait connaissance d\u2019un industriel schaffhousois polyvalent, Heinrich Moser. Et celui-ci soumet \u00e0 l\u2019Am\u00e9ricain une offre pas tout \u00e0 fait altruiste, mais d\u2019autant plus s\u00e9duisante: \u00e0 Schaffhouse, une petite ville du Nord de la Suisse dont l\u2019Am\u00e9ricain n\u2019a sans doute encore jamais entendu parlerjusque-l\u00e0,il peut se mettre au travail imm\u00e9diatement \u2013 dans des b\u00e2timents industriels appartenant \u00e0 Moser. Cerise sur le g\u00e2teau: il disposera aussi de l\u2019\u00e9nergie n\u00e9cessaire pour actionner les machines\u2013 \u00e0 cette \u00e9poque-l\u00e0, il n\u2019\u00e9tait pas encore question de courant \u00e9lectrique. Une usine hydraulique construite par Moser lui-m\u00eame fournit l\u2019\u00e9nergie indispensable directement \u00e0 la fabrique par le biais d\u2019arbres et de longs c\u00e2bles de transmission. C\u2019est ainsi que Jones vient \u00e0 Schaffhouse en1868 \u2013 et que Schaffhouse, loin de la Suisse romande, h\u00e9berge soudain une fabrique de montres. <br \/><br \/> Jones peut donc r\u00e9ellement transposer dans la pratique son id\u00e9e hardie. De m\u00eame, son principe consistant \u00e0 fabriquer des montres de grandequalit\u00e9 \u00e0 des tol\u00e9rances toujours identiques fonctionne \u2013 et justifie la r\u00e9putation des montres de Schaffhouse, une r\u00e9putation qui se perp\u00e9tue jusqu\u2019\u00e0 aujourd\u2019hui dans le monde entier. Mais l\u2019aventure qui a commenc\u00e9 de fa\u00e7on tr\u00e8s prometteuse, sur le plan horloger, avec les premiers \u00abcalibres Jones\u00bb, du nom du fondateur de la firme, prend une vraiment mauvaise tournure, sur le plan commercial, pour Jones lorsque l\u2019Am\u00e9rique \u2013 contrairement \u00e0 sa promesse \u2013 ne diminue pas les droits de douane, d\u2019un taux de 25 pour cent, \u00e9dict\u00e9s \u00e0 cause de la guerre en 1864. L\u2019avantage des plus faibles salaires suisses est donc r\u00e9duit \u00e0 n\u00e9ant. Jones rentre \u00e0 Boston et la \u00abfabrique de montres am\u00e9ricaine\u00bb est reprise par des Suisses. Mais le fondateur laisse aux repreneurs cette ambition particuli\u00e8re de solutions techniques raffin\u00e9es et toujours sup\u00e9rieures. C\u2019est ainsi que, par la suite, malgr\u00e9 les difficult\u00e9s de ses d\u00e9buts, la manufacture se d\u00e9veloppe au point de devenir l\u2019un des fabricants les plus renomm\u00e9s de montres de gousset solides et d\u2019une grande long\u00e9vit\u00e9. <br \/><br \/> Et elle est aussi, d\u00e8s le d\u00e9but, l\u2019un des protagonistes les plus actifs de la r\u00e9volution horlog\u00e8re qui favorisait, vers les ann\u00e9es1900 d\u00e9j\u00e0, la pr\u00e9\u00e9minence de la montre-bracelet. Mais la guerre de religion sur le port de la montre ne se termine r\u00e9ellement que dans les ann\u00e9es Trente ou Quarante. Et c\u2019est justement au moment o\u00f9 commence cette p\u00e9riode de nouveaux bouleversements techniques que naissent quelques-unes des montres d\u2019IWC les plus passionnantes et les plus convoit\u00e9es des collectionneurs aujourd\u2019hui encore. Certaines ont \u00e9crit des chapitres de l\u2019histoire de l\u2019horlogerie. <br \/><br \/> Six montres \u2013 six l\u00e9gendes de la fondation des familles de montres IWC d\u2019aujourd\u2019hui Six de ces pierres milliaires ont \u00e9t\u00e9 ramen\u00e9es dans le pr\u00e9sent en tant que nouveaux mod\u00e8les Vintage illustrant la fi\u00e8re histoire de la firme pour le140\u00e8me anniversaire de la manufacture \u2013 m\u00eame si ce chiffre n\u2019est pas un chiffre tout \u00e0 fait rond. Il ne s\u2019agit pas de copies, il n\u2019y en a jamais eu chez IWC, mais de r\u00e9interpr\u00e9tations de bonnes vieilles connaissances, parfois \u00e9quip\u00e9es de mouvements de manufacture automatiques ultramodernes et contemporains que l\u2019on trouve aussi dans des mod\u00e8les de s\u00e9rie actuels. <br \/><br \/> Quand la fid\u00e9lit\u00e9 historique l\u2019exige, ces mod\u00e8les sont \u00e9quip\u00e9s de mouvements de montres de gousset \u00e0 remontage m\u00e9canique qui reprennent le calibre IWC98,le plus c\u00e9l\u00e8bre et le plus longtemps construit, ceux-ci s\u2019\u00e9tant toutefois enrichis et ayant \u00e9t\u00e9 compl\u00e9t\u00e9s par quelques \u00e9l\u00e9ments des tout premiers mouvements de Jones. Et certains des mod\u00e8les de l\u2019actuelle collection Vintage \u2013 pour autant que leurs anc\u00eatres n\u2019\u00e9taient pas d\u00e9j\u00e0 pr\u00e9sent\u00e9s \u00e0 cette \u00e9poque au format maxi d\u2019IWC \u2013 ont, lors de leur voyage dans le temps jusqu\u2019au pr\u00e9sent, aussi vu grandir la taille de leurs bo\u00eetiers, ce qui permet de les distinguer au premier coup d\u2019\u0153il des originaux. De cette mani\u00e8re, ils se transforment toutefois aussi en des personnalit\u00e9s de l\u2019horlogerie absolument nouvelles. Ils indiquent par exemple \u00e0 quoi aurait ressembl\u00e9 une Ingenieur de1955 si son bo\u00eetier port\u00e9 au poignet n\u2019avait pas eu un diam\u00e8tre de 37,5, mais de 42,5mm. <br \/><br \/> Les six montres, qui sont respectivement propos\u00e9es en \u00e9dition illimit\u00e9e en acier inoxydable avec cadran noir et en \u00e9dition limit\u00e9e en platine avec cadran argent\u00e9, sont toutefois plus qu\u2019un simple \u00abbest of\u00bb de l\u2019\u00e8re de la montre-bracelet chez IWC.Elles incarnent\u2013chacune d\u2019entre elles prise isol\u00e9ment \u2013 pratiquement la l\u00e9gende de la fondation des familles de montres de la manufacture qui existent aujourd\u2019hui. Les 140 premi\u00e8res montres Vintage en platine sont malgr\u00e9 tout en quelque sorte d\u00e9j\u00e0 r\u00e9serv\u00e9es: elles sont propos\u00e9es en offre particuli\u00e8re,toutes avec le m\u00eame num\u00e9ro, en tant que s\u00e9rie absolument unique, dans une valise en cuir r\u00e9alis\u00e9e avec une grande minutie.<br \/><br \/><strong>Portofino Remontage Manuel <\/strong><br \/><br \/>La Portofino de 1984 : la famille de montres la plus \u00e9l\u00e9gante, mais aussi la plus sobre, d\u2019IWC, la classique de l\u2019understatement qu\u2019est la Portofino, a une m\u00e8re extr\u00eamement mondaine. Les collectionneurs ne l\u2019ignorent pas: il s\u2019agit de la montre de gousset-bracelet R\u00e9f.5251, qui a encore \u00e9t\u00e9 construite en une \u00e9dition toujours tr\u00e8s limit\u00e9e jusqu\u2019\u00e0 la fin des ann\u00e9es Quatre-vingt-dix. Elle ne pouvait pas faire myst\u00e8re de sa parent\u00e9 directe avec l\u2019\u00e9l\u00e9gante montre de gousset L\u00e9pine fabriqu\u00e9e pendant plusieurs d\u00e9cennies par IWC. Il s\u2019agissait en effet, aussi pour le bo\u00eetier, d\u2019une montre de gousset transform\u00e9e pour \u00eatre port\u00e9e au poignet, avec des cornes de bracelet minces et une lunette de plus petit diam\u00e8tre, \u00e9quip\u00e9e d\u2019un mouvement de montre de gousset d\u2019origine tr\u00e8s plat (cal. 95). Rien d\u2019autre. Et c\u2019est exactement de sa forme que s\u2019est inspir\u00e9e la famille Portofino n\u00e9e en 1984, qui faisait ainsi revivre la tradition ancienne de montres IWC d\u2019usage courant \u00e9l\u00e9gantes et fiables, fr\u00e9quemment avec un bo\u00eetier en or. Elle incarne le \u00abplaisir de prendre chaque jour sur son bras un petit fragment d\u2019or\u00bb, comme cela a \u00e9t\u00e9 formul\u00e9 si joliment \u00e0 cette \u00e9poque, lors de sa pr\u00e9sentation. La Portofino Remontage Manuel, un r\u00eave de montre avec les minces chiffres romains, la petite seconde et un affichage de la phase de lune du c\u00f4t\u00e9 oppos\u00e9, corrige toutefois, \u00e0 cette occasion, un \u00abpalliatif\u00bb des ann\u00e9es Quatre-vingt. En effet, la R\u00e9f.5251 de cette \u00e9poque avait un charmant petit \u00abd\u00e9faut\u00bb: le mouvement utilis\u00e9 actionnait normalement une montre de gousset ouverte L\u00e9pine. Or cela signifie que la tige de remontoir et la petite seconde se trouvent sur le m\u00eame axe. Contrairement \u00e0 l\u2019architecture savonette du mouvement, avec laquelle la tige de remontoir et la petite seconde d\u00e9crivent un angle de 90 degr\u00e9s. Le cal.95 ultraplat de la R\u00e9f.5251 n\u2019existait toutefois pas dans l\u2019architecture savonette. Et c\u2019est ainsi que, dans ce cas-l\u00e0, les deux indications de la phase de lune et de l\u2019affichage des secondes se trouvent en position horizontale \u00e0 \u00ab3 heures\u00bb et \u00ab9 heures\u00bb. En d\u00e9pit de l\u2019int\u00e9r\u00eat que cela pr\u00e9sentait, ce n\u2019\u00e9tait pas tout \u00e0 fait correct du point de vue de l\u2019horloger. <br \/><br \/>Avec la Portofino Vintage, le choix du mouvement savonette cal.98800 permet de pallier \u00e0 cette \u00aberreur de positionnement\u00bb. De ce fait, la phase de lune et l\u2019affichage des secondes peuvent donc enfin retrouver leur place traditionnelle \u00e0 \u00ab12 heures\u00bb et \u00ab6 heures\u00bb. Le mouvement sur la base du cal. 98 \u00abJones\u00bb \u2013 avec platine trois-quarts nickel\u00e9e en argentan, balancier \u00e0 vis, spiral Breguet et queue de raquette surdimensionn\u00e9e \u2013 a toutefois encore b\u00e9n\u00e9fici\u00e9 d\u2019une optimisation fondamentale: la pr\u00e9cision d\u2019affichage de la phase de lune s\u2019est consid\u00e9rablement am\u00e9lior\u00e9e par rapport \u00e0 la R\u00e9f.5251; en 122 ans, elle ne diverge maintenant plus que d\u2019un jour par rapport au trajet r\u00e9el de la lune. De plus, il est ais\u00e9 de corriger la phase lunaire \u00e0 l\u2019aide de la lunette. La dimension du bo\u00eetier, 46 mm, correspond \u00e0 l\u2019original de cette \u00e9poque. Le verre saphir antireflets \u00e9vid\u00e9 et le fond en verre saphir invitent \u00e0 savourer de tous les c\u00f4t\u00e9s ce nouvel et magnifique exemplaire d\u2019une montre de gousset-bracelet IWC typique.<\/p>","description_short":"","quantity":0,"minimal_quantity":"1","available_now":"","available_later":"","price":7500,"specificPrice":false,"additional_shipping_cost":"0.00","wholesale_price":"0.000000","on_sale":"0","online_only":"0","unity":"","unit_price":0,"unit_price_ratio":"0.000000","ecotax":"0.000000","reference":"IW544801","supplier_reference":"","location":"","width":"0.000000","height":"0.000000","depth":"0.000000","weight":"0.000000","ean13":"","upc":"","link_rewrite":"portofino-remontage-manuel","meta_description":"Six l\u00e9gendes c\u00e9l\u00e8brent 140 ans d\u2019IWC Schaffhausen IWC Vintage Collection \u2013 Jubilee Edition 1868\u20132008 La manufacture de Schaffhouse c\u00e9l\u00e8bre son anniversaire a...","meta_keywords":"","meta_title":"IWC Portofino Remontage Manuel | IWC Vintage Collection - Edition Jubil\u00e9 IW544801 Acier - Bracelet Alligator","quantity_discount":"0","customizable":"0","new":false,"uploadable_files":"0","text_fields":"0","active":"1","redirect_type":"404","id_product_redirected":"0","available_for_order":"0","available_date":"0000-00-00","condition":"new","show_price":"1","indexed":"1","visibility":"both","date_add":"2015-08-03 22:47:21","date_upd":"2021-01-27 16:49:36","tags":false,"base_price":"7500.000000","id_tax_rules_group":"1","id_color_default":0,"advanced_stock_management":"0","out_of_stock":0,"depends_on_stock":false,"isFullyLoaded":true,"cache_is_pack":"0","cache_has_attachments":"0","is_virtual":"0","id_pack_product_attribute":null,"cache_default_attribute":"0","category":"iwc-vintage-collection-edition-jubile","pack_stock_type":"3","id":2525,"id_shop_list":null,"force_id":false,"customization_required":false}
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IW544801
Marque : | IWC |
Collection : | IWC Vintage Collection - Edition Jubilé |
Modèle : | Portofino Remontage Manuel |
Référence : | IW544801 |
Complément : | Acier - Bracelet Alligator |
Année : | 2008 |
N'est plus commercialisé |
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Marque : | IWC |
Collection : | IWC Vintage Collection - Edition Jubilé |
Modèle : | Portofino Remontage Manuel |
Référence : | IW544801 |
Complément : | Acier - Bracelet Alligator |
Année : | 2008 |
N'est plus commercialisé | |
Prix du neuf : | 9 000 € |
Diamètre : | 46 mm |
Epaisseur : | 11 mm |
Styles : | Classique Vintage |
Types : | Mécanique à remontage manuel |
Calibre : | 98800 |
Complication : | Petite Seconde Phases de Lune Astronomique |
Matière du boîtier : | Acier |
Particularité du boitier : | Fond saphir |
Forme : | Ronde |
Etanchéité : | 30 mètres |
Couleur du cadran : | Noir |
Affichage : | Aiguilles |
Index : | Chiffres romains |
Verre : | Traitement anti-reflet Saphir |
Matière du bracelet : | Alligator |
Couleur du bracelet : | Noir |
+ Plus de caractéristiques : | Hommage à la Portofino originelle Réf.5251. avec mouvement de montre de gousset et affichage extrêmement précis de la phase de lune Mouvement 18 rubis Fréquence : 18 000 Alternances / heures (2.5Hz) Réserve de marche de 46 heures |
Six légendes célèbrent 140 ans d’IWC Schaffhausen
IWC Vintage Collection – Jubilee Edition 1868–2008
La manufacture de Schaffhouse célèbre son anniversaire avec six montres-bracelets légendaires quiont ponctué son histoire: Portugaise, Ingenieur, Montre d’Aviateur, Da Vinci, Aquatimer, Portofino. Ces mythes de l’horlogerie sont de nouveau disponibles sous forme de séduisants modèles dans le style Vintage; en guise de félicitations et, naturellement aussi, pour la grande joie de tous les amoureux et collectionneurs de la marque.
Tout a commencé il y a un peu plus de140ans à Boston. A Boston, Florentine Ariosto Jones, un horloger dont le talent n’avait d’égal que le goût de l’entreprise, réfléchissait à une possibilité d’atteindre deux objectifs: d’une part, se mettre à son compte, mais aussi, d’autre part, faire bien des choses différemment et mieux que ses collègues de l’industrie horlogère américaine en plein essor. Etant alors directeur de la société F.HowardWatch&Cie, il avait naturellement déjà entendu parler de la petite Suisse et de ses excellents horlogers. Et il a été électrisé quand il a su que les salariés de l’industrie horlogère suisse travaillaient pour des salaires d’une modestie étonnante et fabriquaient leurs montres la plupart du temps avec de vieilles machines. La Suisse était alors, ce qui nous semblera peut-être stupéfiant aujourd’hui, un pays à bas salaires par excellence. Et c’est ainsi que naquit en F.A.Jones une idée commerciale lumineuse: pourquoi ne pas fabriquer en Suisse des montres de qualité pour le marché nord-américain, à des conditions beaucoup plus avantageuses et avec des machines neuves et bien meilleures? Aussitôt dit, aussitôt fait: à New York, Jones fonde avec deux associés un réseau de distribution appelé à habiller d’un boîtier les mouvements de montres de gousset fabriqués en Suisse et,de là,à les distribuer dans toute l’Amérique du Nord. L’entreprise reçoit un nom ronflant International Watch Company. Jones, accompagné de son ami l’horloger Louis Kidder, prend alors le bateau pour se rendre en Europe. Les deux compères emmènent dans leurs bagages non seulement une multitude d’idées, mais aussi des machines pour la fabrication en série de pièces et quelques plans de construction prêts à être utilisés pour les premières montres de fabrication suisse.
Première surprise: en Suisse romande avec ses centres de l’horlogerie, où Jones envisage de s’établir, on traite avec condescendance cet amateur d’innovation. En effet, les hommes qui fabriquent en grande partie des pièces de montre à domicile craignent les machines modernes et le concept d’une fabrication en série même si celui-ci a l’avantage incontestable d’une qualité toujours identique.
L’histoire aurait déjà pu s’arrêter là. Mais, en Suisse romande, Jones fait connaissance d’un industriel schaffhousois polyvalent, Heinrich Moser. Et celui-ci soumet à l’Américain une offre pas tout à fait altruiste, mais d’autant plus séduisante: à Schaffhouse, une petite ville du Nord de la Suisse dont l’Américain n’a sans doute encore jamais entendu parlerjusque-là,il peut se mettre au travail immédiatement – dans des bâtiments industriels appartenant à Moser. Cerise sur le gâteau: il disposera aussi de l’énergie nécessaire pour actionner les machines– à cette époque-là, il n’était pas encore question de courant électrique. Une usine hydraulique construite par Moser lui-même fournit l’énergie indispensable directement à la fabrique par le biais d’arbres et de longs câbles de transmission. C’est ainsi que Jones vient à Schaffhouse en1868 – et que Schaffhouse, loin de la Suisse romande, héberge soudain une fabrique de montres.
Jones peut donc réellement transposer dans la pratique son idée hardie. De même, son principe consistant à fabriquer des montres de grandequalité à des tolérances toujours identiques fonctionne – et justifie la réputation des montres de Schaffhouse, une réputation qui se perpétue jusqu’à aujourd’hui dans le monde entier. Mais l’aventure qui a commencé de façon très prometteuse, sur le plan horloger, avec les premiers «calibres Jones», du nom du fondateur de la firme, prend une vraiment mauvaise tournure, sur le plan commercial, pour Jones lorsque l’Amérique – contrairement à sa promesse – ne diminue pas les droits de douane, d’un taux de 25 pour cent, édictés à cause de la guerre en 1864. L’avantage des plus faibles salaires suisses est donc réduit à néant. Jones rentre à Boston et la «fabrique de montres américaine» est reprise par des Suisses. Mais le fondateur laisse aux repreneurs cette ambition particulière de solutions techniques raffinées et toujours supérieures. C’est ainsi que, par la suite, malgré les difficultés de ses débuts, la manufacture se développe au point de devenir l’un des fabricants les plus renommés de montres de gousset solides et d’une grande longévité.
Et elle est aussi, dès le début, l’un des protagonistes les plus actifs de la révolution horlogère qui favorisait, vers les années1900 déjà, la prééminence de la montre-bracelet. Mais la guerre de religion sur le port de la montre ne se termine réellement que dans les années Trente ou Quarante. Et c’est justement au moment où commence cette période de nouveaux bouleversements techniques que naissent quelques-unes des montres d’IWC les plus passionnantes et les plus convoitées des collectionneurs aujourd’hui encore. Certaines ont écrit des chapitres de l’histoire de l’horlogerie.
Six montres – six légendes de la fondation des familles de montres IWC d’aujourd’hui Six de ces pierres milliaires ont été ramenées dans le présent en tant que nouveaux modèles Vintage illustrant la fière histoire de la firme pour le140ème anniversaire de la manufacture – même si ce chiffre n’est pas un chiffre tout à fait rond. Il ne s’agit pas de copies, il n’y en a jamais eu chez IWC, mais de réinterprétations de bonnes vieilles connaissances, parfois équipées de mouvements de manufacture automatiques ultramodernes et contemporains que l’on trouve aussi dans des modèles de série actuels.
Quand la fidélité historique l’exige, ces modèles sont équipés de mouvements de montres de gousset à remontage mécanique qui reprennent le calibre IWC98,le plus célèbre et le plus longtemps construit, ceux-ci s’étant toutefois enrichis et ayant été complétés par quelques éléments des tout premiers mouvements de Jones. Et certains des modèles de l’actuelle collection Vintage – pour autant que leurs ancêtres n’étaient pas déjà présentés à cette époque au format maxi d’IWC – ont, lors de leur voyage dans le temps jusqu’au présent, aussi vu grandir la taille de leurs boîtiers, ce qui permet de les distinguer au premier coup d’œil des originaux. De cette manière, ils se transforment toutefois aussi en des personnalités de l’horlogerie absolument nouvelles. Ils indiquent par exemple à quoi aurait ressemblé une Ingenieur de1955 si son boîtier porté au poignet n’avait pas eu un diamètre de 37,5, mais de 42,5mm.
Les six montres, qui sont respectivement proposées en édition illimitée en acier inoxydable avec cadran noir et en édition limitée en platine avec cadran argenté, sont toutefois plus qu’un simple «best of» de l’ère de la montre-bracelet chez IWC.Elles incarnent–chacune d’entre elles prise isolément – pratiquement la légende de la fondation des familles de montres de la manufacture qui existent aujourd’hui. Les 140 premières montres Vintage en platine sont malgré tout en quelque sorte déjà réservées: elles sont proposées en offre particulière,toutes avec le même numéro, en tant que série absolument unique, dans une valise en cuir réalisée avec une grande minutie.
Portofino Remontage Manuel
La Portofino de 1984 : la famille de montres la plus élégante, mais aussi la plus sobre, d’IWC, la classique de l’understatement qu’est la Portofino, a une mère extrêmement mondaine. Les collectionneurs ne l’ignorent pas: il s’agit de la montre de gousset-bracelet Réf.5251, qui a encore été construite en une édition toujours très limitée jusqu’à la fin des années Quatre-vingt-dix. Elle ne pouvait pas faire mystère de sa parenté directe avec l’élégante montre de gousset Lépine fabriquée pendant plusieurs décennies par IWC. Il s’agissait en effet, aussi pour le boîtier, d’une montre de gousset transformée pour être portée au poignet, avec des cornes de bracelet minces et une lunette de plus petit diamètre, équipée d’un mouvement de montre de gousset d’origine très plat (cal. 95). Rien d’autre. Et c’est exactement de sa forme que s’est inspirée la famille Portofino née en 1984, qui faisait ainsi revivre la tradition ancienne de montres IWC d’usage courant élégantes et fiables, fréquemment avec un boîtier en or. Elle incarne le «plaisir de prendre chaque jour sur son bras un petit fragment d’or», comme cela a été formulé si joliment à cette époque, lors de sa présentation. La Portofino Remontage Manuel, un rêve de montre avec les minces chiffres romains, la petite seconde et un affichage de la phase de lune du côté opposé, corrige toutefois, à cette occasion, un «palliatif» des années Quatre-vingt. En effet, la Réf.5251 de cette époque avait un charmant petit «défaut»: le mouvement utilisé actionnait normalement une montre de gousset ouverte Lépine. Or cela signifie que la tige de remontoir et la petite seconde se trouvent sur le même axe. Contrairement à l’architecture savonette du mouvement, avec laquelle la tige de remontoir et la petite seconde décrivent un angle de 90 degrés. Le cal.95 ultraplat de la Réf.5251 n’existait toutefois pas dans l’architecture savonette. Et c’est ainsi que, dans ce cas-là, les deux indications de la phase de lune et de l’affichage des secondes se trouvent en position horizontale à «3 heures» et «9 heures». En dépit de l’intérêt que cela présentait, ce n’était pas tout à fait correct du point de vue de l’horloger.
Avec la Portofino Vintage, le choix du mouvement savonette cal.98800 permet de pallier à cette «erreur de positionnement». De ce fait, la phase de lune et l’affichage des secondes peuvent donc enfin retrouver leur place traditionnelle à «12 heures» et «6 heures». Le mouvement sur la base du cal. 98 «Jones» – avec platine trois-quarts nickelée en argentan, balancier à vis, spiral Breguet et queue de raquette surdimensionnée – a toutefois encore bénéficié d’une optimisation fondamentale: la précision d’affichage de la phase de lune s’est considérablement améliorée par rapport à la Réf.5251; en 122 ans, elle ne diverge maintenant plus que d’un jour par rapport au trajet réel de la lune. De plus, il est aisé de corriger la phase lunaire à l’aide de la lunette. La dimension du boîtier, 46 mm, correspond à l’original de cette époque. Le verre saphir antireflets évidé et le fond en verre saphir invitent à savourer de tous les côtés ce nouvel et magnifique exemplaire d’une montre de gousset-bracelet IWC typique.
Six légendes célèbrent 140 ans d’IWC Schaffhausen
IWC Vintage Collection – Jubilee Edition 1868–2008
La manufacture de Schaffhouse célèbre son anniversaire avec six montres-bracelets légendaires quiont ponctué son histoire: Portugaise, Ingenieur, Montre d’Aviateur, Da Vinci, Aquatimer, Portofino. Ces mythes de l’horlogerie sont de nouveau disponibles sous forme de séduisants modèles dans le style Vintage; en guise de félicitations et, naturellement aussi, pour la grande joie de tous les amoureux et collectionneurs de la marque.
Tout a commencé il y a un peu plus de140ans à Boston. A Boston, Florentine Ariosto Jones, un horloger dont le talent n’avait d’égal que le goût de l’entreprise, réfléchissait à une possibilité d’atteindre deux objectifs: d’une part, se mettre à son compte, mais aussi, d’autre part, faire bien des choses différemment et mieux que ses collègues de l’industrie horlogère américaine en plein essor. Etant alors directeur de la société F.HowardWatch&Cie, il avait naturellement déjà entendu parler de la petite Suisse et de ses excellents horlogers. Et il a été électrisé quand il a su que les salariés de l’industrie horlogère suisse travaillaient pour des salaires d’une modestie étonnante et fabriquaient leurs montres la plupart du temps avec de vieilles machines. La Suisse était alors, ce qui nous semblera peut-être stupéfiant aujourd’hui, un pays à bas salaires par excellence. Et c’est ainsi que naquit en F.A.Jones une idée commerciale lumineuse: pourquoi ne pas fabriquer en Suisse des montres de qualité pour le marché nord-américain, à des conditions beaucoup plus avantageuses et avec des machines neuves et bien meilleures? Aussitôt dit, aussitôt fait: à New York, Jones fonde avec deux associés un réseau de distribution appelé à habiller d’un boîtier les mouvements de montres de gousset fabriqués en Suisse et,de là,à les distribuer dans toute l’Amérique du Nord. L’entreprise reçoit un nom ronflant International Watch Company. Jones, accompagné de son ami l’horloger Louis Kidder, prend alors le bateau pour se rendre en Europe. Les deux compères emmènent dans leurs bagages non seulement une multitude d’idées, mais aussi des machines pour la fabrication en série de pièces et quelques plans de construction prêts à être utilisés pour les premières montres de fabrication suisse.
Première surprise: en Suisse romande avec ses centres de l’horlogerie, où Jones envisage de s’établir, on traite avec condescendance cet amateur d’innovation. En effet, les hommes qui fabriquent en grande partie des pièces de montre à domicile craignent les machines modernes et le concept d’une fabrication en série même si celui-ci a l’avantage incontestable d’une qualité toujours identique.
L’histoire aurait déjà pu s’arrêter là. Mais, en Suisse romande, Jones fait connaissance d’un industriel schaffhousois polyvalent, Heinrich Moser. Et celui-ci soumet à l’Américain une offre pas tout à fait altruiste, mais d’autant plus séduisante: à Schaffhouse, une petite ville du Nord de la Suisse dont l’Américain n’a sans doute encore jamais entendu parlerjusque-là,il peut se mettre au travail immédiatement – dans des bâtiments industriels appartenant à Moser. Cerise sur le gâteau: il disposera aussi de l’énergie nécessaire pour actionner les machines– à cette époque-là, il n’était pas encore question de courant électrique. Une usine hydraulique construite par Moser lui-même fournit l’énergie indispensable directement à la fabrique par le biais d’arbres et de longs câbles de transmission. C’est ainsi que Jones vient à Schaffhouse en1868 – et que Schaffhouse, loin de la Suisse romande, héberge soudain une fabrique de montres.
Jones peut donc réellement transposer dans la pratique son idée hardie. De même, son principe consistant à fabriquer des montres de grandequalité à des tolérances toujours identiques fonctionne – et justifie la réputation des montres de Schaffhouse, une réputation qui se perpétue jusqu’à aujourd’hui dans le monde entier. Mais l’aventure qui a commencé de façon très prometteuse, sur le plan horloger, avec les premiers «calibres Jones», du nom du fondateur de la firme, prend une vraiment mauvaise tournure, sur le plan commercial, pour Jones lorsque l’Amérique – contrairement à sa promesse – ne diminue pas les droits de douane, d’un taux de 25 pour cent, édictés à cause de la guerre en 1864. L’avantage des plus faibles salaires suisses est donc réduit à néant. Jones rentre à Boston et la «fabrique de montres américaine» est reprise par des Suisses. Mais le fondateur laisse aux repreneurs cette ambition particulière de solutions techniques raffinées et toujours supérieures. C’est ainsi que, par la suite, malgré les difficultés de ses débuts, la manufacture se développe au point de devenir l’un des fabricants les plus renommés de montres de gousset solides et d’une grande longévité.
Et elle est aussi, dès le début, l’un des protagonistes les plus actifs de la révolution horlogère qui favorisait, vers les années1900 déjà, la prééminence de la montre-bracelet. Mais la guerre de religion sur le port de la montre ne se termine réellement que dans les années Trente ou Quarante. Et c’est justement au moment où commence cette période de nouveaux bouleversements techniques que naissent quelques-unes des montres d’IWC les plus passionnantes et les plus convoitées des collectionneurs aujourd’hui encore. Certaines ont écrit des chapitres de l’histoire de l’horlogerie.
Six montres – six légendes de la fondation des familles de montres IWC d’aujourd’hui Six de ces pierres milliaires ont été ramenées dans le présent en tant que nouveaux modèles Vintage illustrant la fière histoire de la firme pour le140ème anniversaire de la manufacture – même si ce chiffre n’est pas un chiffre tout à fait rond. Il ne s’agit pas de copies, il n’y en a jamais eu chez IWC, mais de réinterprétations de bonnes vieilles connaissances, parfois équipées de mouvements de manufacture automatiques ultramodernes et contemporains que l’on trouve aussi dans des modèles de série actuels.
Quand la fidélité historique l’exige, ces modèles sont équipés de mouvements de montres de gousset à remontage mécanique qui reprennent le calibre IWC98,le plus célèbre et le plus longtemps construit, ceux-ci s’étant toutefois enrichis et ayant été complétés par quelques éléments des tout premiers mouvements de Jones. Et certains des modèles de l’actuelle collection Vintage – pour autant que leurs ancêtres n’étaient pas déjà présentés à cette époque au format maxi d’IWC – ont, lors de leur voyage dans le temps jusqu’au présent, aussi vu grandir la taille de leurs boîtiers, ce qui permet de les distinguer au premier coup d’œil des originaux. De cette manière, ils se transforment toutefois aussi en des personnalités de l’horlogerie absolument nouvelles. Ils indiquent par exemple à quoi aurait ressemblé une Ingenieur de1955 si son boîtier porté au poignet n’avait pas eu un diamètre de 37,5, mais de 42,5mm.
Les six montres, qui sont respectivement proposées en édition illimitée en acier inoxydable avec cadran noir et en édition limitée en platine avec cadran argenté, sont toutefois plus qu’un simple «best of» de l’ère de la montre-bracelet chez IWC.Elles incarnent–chacune d’entre elles prise isolément – pratiquement la légende de la fondation des familles de montres de la manufacture qui existent aujourd’hui. Les 140 premières montres Vintage en platine sont malgré tout en quelque sorte déjà réservées: elles sont proposées en offre particulière,toutes avec le même numéro, en tant que série absolument unique, dans une valise en cuir réalisée avec une grande minutie.
Portofino Remontage Manuel
La Portofino de 1984 : la famille de montres la plus élégante, mais aussi la plus sobre, d’IWC, la classique de l’understatement qu’est la Portofino, a une mère extrêmement mondaine. Les collectionneurs ne l’ignorent pas: il s’agit de la montre de gousset-bracelet Réf.5251, qui a encore été construite en une édition toujours très limitée jusqu’à la fin des années Quatre-vingt-dix. Elle ne pouvait pas faire mystère de sa parenté directe avec l’élégante montre de gousset Lépine fabriquée pendant plusieurs décennies par IWC. Il s’agissait en effet, aussi pour le boîtier, d’une montre de gousset transformée pour être portée au poignet, avec des cornes de bracelet minces et une lunette de plus petit diamètre, équipée d’un mouvement de montre de gousset d’origine très plat (cal. 95). Rien d’autre. Et c’est exactement de sa forme que s’est inspirée la famille Portofino née en 1984, qui faisait ainsi revivre la tradition ancienne de montres IWC d’usage courant élégantes et fiables, fréquemment avec un boîtier en or. Elle incarne le «plaisir de prendre chaque jour sur son bras un petit fragment d’or», comme cela a été formulé si joliment à cette époque, lors de sa présentation. La Portofino Remontage Manuel, un rêve de montre avec les minces chiffres romains, la petite seconde et un affichage de la phase de lune du côté opposé, corrige toutefois, à cette occasion, un «palliatif» des années Quatre-vingt. En effet, la Réf.5251 de cette époque avait un charmant petit «défaut»: le mouvement utilisé actionnait normalement une montre de gousset ouverte Lépine. Or cela signifie que la tige de remontoir et la petite seconde se trouvent sur le même axe. Contrairement à l’architecture savonette du mouvement, avec laquelle la tige de remontoir et la petite seconde décrivent un angle de 90 degrés. Le cal.95 ultraplat de la Réf.5251 n’existait toutefois pas dans l’architecture savonette. Et c’est ainsi que, dans ce cas-là, les deux indications de la phase de lune et de l’affichage des secondes se trouvent en position horizontale à «3 heures» et «9 heures». En dépit de l’intérêt que cela présentait, ce n’était pas tout à fait correct du point de vue de l’horloger.
Avec la Portofino Vintage, le choix du mouvement savonette cal.98800 permet de pallier à cette «erreur de positionnement». De ce fait, la phase de lune et l’affichage des secondes peuvent donc enfin retrouver leur place traditionnelle à «12 heures» et «6 heures». Le mouvement sur la base du cal. 98 «Jones» – avec platine trois-quarts nickelée en argentan, balancier à vis, spiral Breguet et queue de raquette surdimensionnée – a toutefois encore bénéficié d’une optimisation fondamentale: la précision d’affichage de la phase de lune s’est considérablement améliorée par rapport à la Réf.5251; en 122 ans, elle ne diverge maintenant plus que d’un jour par rapport au trajet réel de la lune. De plus, il est aisé de corriger la phase lunaire à l’aide de la lunette. La dimension du boîtier, 46 mm, correspond à l’original de cette époque. Le verre saphir antireflets évidé et le fond en verre saphir invitent à savourer de tous les côtés ce nouvel et magnifique exemplaire d’une montre de gousset-bracelet IWC typique.
Marque : | IWC |
Collection : | IWC Vintage Collection - Edition Jubilé |
Modèle : | Portofino Remontage Manuel |
Référence : | IW544801 |
Complément : | Acier - Bracelet Alligator |
Année : | 2008 |
N'est plus commercialisé | |
Prix du neuf : | 9 000 € |
Diamètre : | 46 mm |
Epaisseur : | 11 mm |
Styles : | Classique Vintage |
Types : | Mécanique à remontage manuel |
Calibre : | 98800 |
Complication : | Petite Seconde Phases de Lune Astronomique |
Matière du boîtier : | Acier |
Particularité du boitier : | Fond saphir |
Forme : | Ronde |
Etanchéité : | 30 mètres |
Couleur du cadran : | Noir |
Affichage : | Aiguilles |
Index : | Chiffres romains |
Verre : | Traitement anti-reflet Saphir |
Matière du bracelet : | Alligator |
Couleur du bracelet : | Noir |
Plus de caractéristiques : | Hommage à la Portofino originelle Réf.5251. avec mouvement de montre de gousset et affichage extrêmement précis de la phase de lune Mouvement 18 rubis Fréquence : 18 000 Alternances / heures (2.5Hz) Réserve de marche de 46 heures |