Portofino Remontage Manuel

IW544801

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Portofino Remontage Manuel

Marque  : IWC
Collection  : IWC Vintage Collection - Edition Jubilé
Modèle  : Portofino Remontage Manuel
Référence  : IW544801
Complément : Acier - Bracelet Alligator
Année : 2008
N'est plus commercialisé

9 000 €Prix neuf constaté FranceJE LA VEUX

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Portofino Remontage Manuel

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  • Marque  : IWC
    Collection  : IWC Vintage Collection - Edition Jubilé
    Modèle  : Portofino Remontage Manuel
    Référence  : IW544801
    Complément : Acier - Bracelet Alligator
    Année : 2008
    N'est plus commercialisé
    Prix du neuf : 9 000 €
    Diamètre : 46 mm
    Epaisseur : 11 mm
    Styles : Classique
    Vintage
    Types : Mécanique à remontage manuel
    Calibre : 98800
    Complication : Petite Seconde
    Phases de Lune Astronomique
    Matière du boîtier : Acier
    Particularité du boitier : Fond saphir
    Forme : Ronde
    Etanchéité : 30 mètres
    Couleur du cadran : Noir
    Affichage : Aiguilles
    Index : Chiffres romains
    Verre : Traitement anti-reflet
    Saphir
    Matière du bracelet : Alligator
    Couleur du bracelet : Noir
    + Plus de caractéristiques : Hommage à la Portofino originelle Réf.5251. avec mouvement de montre de gousset et affichage extrêmement précis de la phase de lune

    Mouvement
    18 rubis
    Fréquence :
    18 000 Alternances / heures (2.5Hz)
    Réserve de marche de 46 heures

DESCRIPTION

  • Six légendes célèbrent 140 ans d’IWC Schaffhausen

    IWC Vintage Collection – Jubilee Edition 1868–2008

    La manufacture de Schaffhouse célèbre son anniversaire avec six montres-bracelets légendaires quiont ponctué son histoire: Portugaise, Ingenieur, Montre d’Aviateur, Da Vinci, Aquatimer, Portofino. Ces mythes de l’horlogerie sont de nouveau disponibles sous forme de séduisants modèles dans le style Vintage; en guise de félicitations et, naturellement aussi, pour la grande joie de tous les amoureux et collectionneurs de la marque.


    Tout a commencé il y a un peu plus de140ans à Boston. A Boston, Florentine Ariosto Jones, un horloger dont le talent n’avait d’égal que le goût de l’entreprise, réfléchissait à une possibilité d’atteindre deux objectifs: d’une part, se mettre à son compte, mais aussi, d’autre part, faire bien des choses différemment et mieux que ses collègues de l’industrie horlogère américaine en plein essor. Etant alors directeur de la société F.HowardWatch&Cie, il avait naturellement déjà entendu parler de la petite Suisse et de ses excellents horlogers. Et il a été électrisé quand il a su que les salariés de l’industrie horlogère suisse travaillaient pour des salaires d’une modestie étonnante et fabriquaient leurs montres la plupart du temps avec de vieilles machines. La Suisse était alors, ce qui nous semblera peut-être stupéfiant aujourd’hui, un pays à bas salaires par excellence. Et c’est ainsi que naquit en F.A.Jones une idée commerciale lumineuse: pourquoi ne pas fabriquer en Suisse des montres de qualité pour le marché nord-américain, à des conditions beaucoup plus avantageuses et avec des machines neuves et bien meilleures? Aussitôt dit, aussitôt fait: à New York, Jones fonde avec deux associés un réseau de distribution appelé à habiller d’un boîtier les mouvements de montres de gousset fabriqués en Suisse et,de là,à les distribuer dans toute l’Amérique du Nord. L’entreprise reçoit un nom ronflant International Watch Company. Jones, accompagné de son ami l’horloger Louis Kidder, prend alors le bateau pour se rendre en Europe. Les deux compères emmènent dans leurs bagages non seulement une multitude d’idées, mais aussi des machines pour la fabrication en série de pièces et quelques plans de construction prêts à être utilisés pour les premières montres de fabrication suisse.

    Première surprise: en Suisse romande avec ses centres de l’horlogerie, où Jones envisage de s’établir, on traite avec condescendance cet amateur d’innovation. En effet, les hommes qui fabriquent en grande partie des pièces de montre à domicile craignent les machines modernes et le concept d’une fabrication en série même si celui-ci a l’avantage incontestable d’une qualité toujours identique.

    L’histoire aurait déjà pu s’arrêter là. Mais, en Suisse romande, Jones fait connaissance d’un industriel schaffhousois polyvalent, Heinrich Moser. Et celui-ci soumet à l’Américain une offre pas tout à fait altruiste, mais d’autant plus séduisante: à Schaffhouse, une petite ville du Nord de la Suisse dont l’Américain n’a sans doute encore jamais entendu parlerjusque-là,il peut se mettre au travail immédiatement – dans des bâtiments industriels appartenant à Moser. Cerise sur le gâteau: il disposera aussi de l’énergie nécessaire pour actionner les machines– à cette époque-là, il n’était pas encore question de courant électrique. Une usine hydraulique construite par Moser lui-même fournit l’énergie indispensable directement à la fabrique par le biais d’arbres et de longs câbles de transmission. C’est ainsi que Jones vient à Schaffhouse en1868 – et que Schaffhouse, loin de la Suisse romande, héberge soudain une fabrique de montres.

    Jones peut donc réellement transposer dans la pratique son idée hardie. De même, son principe consistant à fabriquer des montres de grandequalité à des tolérances toujours identiques fonctionne – et justifie la réputation des montres de Schaffhouse, une réputation qui se perpétue jusqu’à aujourd’hui dans le monde entier. Mais l’aventure qui a commencé de façon très prometteuse, sur le plan horloger, avec les premiers «calibres Jones», du nom du fondateur de la firme, prend une vraiment mauvaise tournure, sur le plan commercial, pour Jones lorsque l’Amérique – contrairement à sa promesse – ne diminue pas les droits de douane, d’un taux de 25 pour cent, édictés à cause de la guerre en 1864. L’avantage des plus faibles salaires suisses est donc réduit à néant. Jones rentre à Boston et la «fabrique de montres américaine» est reprise par des Suisses. Mais le fondateur laisse aux repreneurs cette ambition particulière de solutions techniques raffinées et toujours supérieures. C’est ainsi que, par la suite, malgré les difficultés de ses débuts, la manufacture se développe au point de devenir l’un des fabricants les plus renommés de montres de gousset solides et d’une grande longévité.

    Et elle est aussi, dès le début, l’un des protagonistes les plus actifs de la révolution horlogère qui favorisait, vers les années1900 déjà, la prééminence de la montre-bracelet. Mais la guerre de religion sur le port de la montre ne se termine réellement que dans les années Trente ou Quarante. Et c’est justement au moment où commence cette période de nouveaux bouleversements techniques que naissent quelques-unes des montres d’IWC les plus passionnantes et les plus convoitées des collectionneurs aujourd’hui encore. Certaines ont écrit des chapitres de l’histoire de l’horlogerie.

    Six montres – six légendes de la fondation des familles de montres IWC d’aujourd’hui Six de ces pierres milliaires ont été ramenées dans le présent en tant que nouveaux modèles Vintage illustrant la fière histoire de la firme pour le140ème anniversaire de la manufacture – même si ce chiffre n’est pas un chiffre tout à fait rond. Il ne s’agit pas de copies, il n’y en a jamais eu chez IWC, mais de réinterprétations de bonnes vieilles connaissances, parfois équipées de mouvements de manufacture automatiques ultramodernes et contemporains que l’on trouve aussi dans des modèles de série actuels.

    Quand la fidélité historique l’exige, ces modèles sont équipés de mouvements de montres de gousset à remontage mécanique qui reprennent le calibre IWC98,le plus célèbre et le plus longtemps construit, ceux-ci s’étant toutefois enrichis et ayant été complétés par quelques éléments des tout premiers mouvements de Jones. Et certains des modèles de l’actuelle collection Vintage – pour autant que leurs ancêtres n’étaient pas déjà présentés à cette époque au format maxi d’IWC – ont, lors de leur voyage dans le temps jusqu’au présent, aussi vu grandir la taille de leurs boîtiers, ce qui permet de les distinguer au premier coup d’œil des originaux. De cette manière, ils se transforment toutefois aussi en des personnalités de l’horlogerie absolument nouvelles. Ils indiquent par exemple à quoi aurait ressemblé une Ingenieur de1955 si son boîtier porté au poignet n’avait pas eu un diamètre de 37,5, mais de 42,5mm.

    Les six montres, qui sont respectivement proposées en édition illimitée en acier inoxydable avec cadran noir et en édition limitée en platine avec cadran argenté, sont toutefois plus qu’un simple «best of» de l’ère de la montre-bracelet chez IWC.Elles incarnent–chacune d’entre elles prise isolément – pratiquement la légende de la fondation des familles de montres de la manufacture qui existent aujourd’hui. Les 140 premières montres Vintage en platine sont malgré tout en quelque sorte déjà réservées: elles sont proposées en offre particulière,toutes avec le même numéro, en tant que série absolument unique, dans une valise en cuir réalisée avec une grande minutie.

    Portofino Remontage Manuel

    La Portofino de 1984 : la famille de montres la plus élégante, mais aussi la plus sobre, d’IWC, la classique de l’understatement qu’est la Portofino, a une mère extrêmement mondaine. Les collectionneurs ne l’ignorent pas: il s’agit de la montre de gousset-bracelet Réf.5251, qui a encore été construite en une édition toujours très limitée jusqu’à la fin des années Quatre-vingt-dix. Elle ne pouvait pas faire mystère de sa parenté directe avec l’élégante montre de gousset Lépine fabriquée pendant plusieurs décennies par IWC. Il s’agissait en effet, aussi pour le boîtier, d’une montre de gousset transformée pour être portée au poignet, avec des cornes de bracelet minces et une lunette de plus petit diamètre, équipée d’un mouvement de montre de gousset d’origine très plat (cal. 95). Rien d’autre. Et c’est exactement de sa forme que s’est inspirée la famille Portofino née en 1984, qui faisait ainsi revivre la tradition ancienne de montres IWC d’usage courant élégantes et fiables, fréquemment avec un boîtier en or. Elle incarne le «plaisir de prendre chaque jour sur son bras un petit fragment d’or», comme cela a été formulé si joliment à cette époque, lors de sa présentation. La Portofino Remontage Manuel, un rêve de montre avec les minces chiffres romains, la petite seconde et un affichage de la phase de lune du côté opposé, corrige toutefois, à cette occasion, un «palliatif» des années Quatre-vingt. En effet, la Réf.5251 de cette époque avait un charmant petit «défaut»: le mouvement utilisé actionnait normalement une montre de gousset ouverte Lépine. Or cela signifie que la tige de remontoir et la petite seconde se trouvent sur le même axe. Contrairement à l’architecture savonette du mouvement, avec laquelle la tige de remontoir et la petite seconde décrivent un angle de 90 degrés. Le cal.95 ultraplat de la Réf.5251 n’existait toutefois pas dans l’architecture savonette. Et c’est ainsi que, dans ce cas-là, les deux indications de la phase de lune et de l’affichage des secondes se trouvent en position horizontale à «3 heures» et «9 heures». En dépit de l’intérêt que cela présentait, ce n’était pas tout à fait correct du point de vue de l’horloger.

    Avec la Portofino Vintage, le choix du mouvement savonette cal.98800 permet de pallier à cette «erreur de positionnement». De ce fait, la phase de lune et l’affichage des secondes peuvent donc enfin retrouver leur place traditionnelle à «12 heures» et «6 heures». Le mouvement sur la base du cal. 98 «Jones» – avec platine trois-quarts nickelée en argentan, balancier à vis, spiral Breguet et queue de raquette surdimensionnée – a toutefois encore bénéficié d’une optimisation fondamentale: la précision d’affichage de la phase de lune s’est considérablement améliorée par rapport à la Réf.5251; en 122 ans, elle ne diverge maintenant plus que d’un jour par rapport au trajet réel de la lune. De plus, il est aisé de corriger la phase lunaire à l’aide de la lunette. La dimension du boîtier, 46 mm, correspond à l’original de cette époque. Le verre saphir antireflets évidé et le fond en verre saphir invitent à savourer de tous les côtés ce nouvel et magnifique exemplaire d’une montre de gousset-bracelet IWC typique.

  • Six légendes célèbrent 140 ans d’IWC Schaffhausen

    IWC Vintage Collection – Jubilee Edition 1868–2008

    La manufacture de Schaffhouse célèbre son anniversaire avec six montres-bracelets légendaires quiont ponctué son histoire: Portugaise, Ingenieur, Montre d’Aviateur, Da Vinci, Aquatimer, Portofino. Ces mythes de l’horlogerie sont de nouveau disponibles sous forme de séduisants modèles dans le style Vintage; en guise de félicitations et, naturellement aussi, pour la grande joie de tous les amoureux et collectionneurs de la marque.


    Tout a commencé il y a un peu plus de140ans à Boston. A Boston, Florentine Ariosto Jones, un horloger dont le talent n’avait d’égal que le goût de l’entreprise, réfléchissait à une possibilité d’atteindre deux objectifs: d’une part, se mettre à son compte, mais aussi, d’autre part, faire bien des choses différemment et mieux que ses collègues de l’industrie horlogère américaine en plein essor. Etant alors directeur de la société F.HowardWatch&Cie, il avait naturellement déjà entendu parler de la petite Suisse et de ses excellents horlogers. Et il a été électrisé quand il a su que les salariés de l’industrie horlogère suisse travaillaient pour des salaires d’une modestie étonnante et fabriquaient leurs montres la plupart du temps avec de vieilles machines. La Suisse était alors, ce qui nous semblera peut-être stupéfiant aujourd’hui, un pays à bas salaires par excellence. Et c’est ainsi que naquit en F.A.Jones une idée commerciale lumineuse: pourquoi ne pas fabriquer en Suisse des montres de qualité pour le marché nord-américain, à des conditions beaucoup plus avantageuses et avec des machines neuves et bien meilleures? Aussitôt dit, aussitôt fait: à New York, Jones fonde avec deux associés un réseau de distribution appelé à habiller d’un boîtier les mouvements de montres de gousset fabriqués en Suisse et,de là,à les distribuer dans toute l’Amérique du Nord. L’entreprise reçoit un nom ronflant International Watch Company. Jones, accompagné de son ami l’horloger Louis Kidder, prend alors le bateau pour se rendre en Europe. Les deux compères emmènent dans leurs bagages non seulement une multitude d’idées, mais aussi des machines pour la fabrication en série de pièces et quelques plans de construction prêts à être utilisés pour les premières montres de fabrication suisse.

    Première surprise: en Suisse romande avec ses centres de l’horlogerie, où Jones envisage de s’établir, on traite avec condescendance cet amateur d’innovation. En effet, les hommes qui fabriquent en grande partie des pièces de montre à domicile craignent les machines modernes et le concept d’une fabrication en série même si celui-ci a l’avantage incontestable d’une qualité toujours identique.

    L’histoire aurait déjà pu s’arrêter là. Mais, en Suisse romande, Jones fait connaissance d’un industriel schaffhousois polyvalent, Heinrich Moser. Et celui-ci soumet à l’Américain une offre pas tout à fait altruiste, mais d’autant plus séduisante: à Schaffhouse, une petite ville du Nord de la Suisse dont l’Américain n’a sans doute encore jamais entendu parlerjusque-là,il peut se mettre au travail immédiatement – dans des bâtiments industriels appartenant à Moser. Cerise sur le gâteau: il disposera aussi de l’énergie nécessaire pour actionner les machines– à cette époque-là, il n’était pas encore question de courant électrique. Une usine hydraulique construite par Moser lui-même fournit l’énergie indispensable directement à la fabrique par le biais d’arbres et de longs câbles de transmission. C’est ainsi que Jones vient à Schaffhouse en1868 – et que Schaffhouse, loin de la Suisse romande, héberge soudain une fabrique de montres.

    Jones peut donc réellement transposer dans la pratique son idée hardie. De même, son principe consistant à fabriquer des montres de grandequalité à des tolérances toujours identiques fonctionne – et justifie la réputation des montres de Schaffhouse, une réputation qui se perpétue jusqu’à aujourd’hui dans le monde entier. Mais l’aventure qui a commencé de façon très prometteuse, sur le plan horloger, avec les premiers «calibres Jones», du nom du fondateur de la firme, prend une vraiment mauvaise tournure, sur le plan commercial, pour Jones lorsque l’Amérique – contrairement à sa promesse – ne diminue pas les droits de douane, d’un taux de 25 pour cent, édictés à cause de la guerre en 1864. L’avantage des plus faibles salaires suisses est donc réduit à néant. Jones rentre à Boston et la «fabrique de montres américaine» est reprise par des Suisses. Mais le fondateur laisse aux repreneurs cette ambition particulière de solutions techniques raffinées et toujours supérieures. C’est ainsi que, par la suite, malgré les difficultés de ses débuts, la manufacture se développe au point de devenir l’un des fabricants les plus renommés de montres de gousset solides et d’une grande longévité.

    Et elle est aussi, dès le début, l’un des protagonistes les plus actifs de la révolution horlogère qui favorisait, vers les années1900 déjà, la prééminence de la montre-bracelet. Mais la guerre de religion sur le port de la montre ne se termine réellement que dans les années Trente ou Quarante. Et c’est justement au moment où commence cette période de nouveaux bouleversements techniques que naissent quelques-unes des montres d’IWC les plus passionnantes et les plus convoitées des collectionneurs aujourd’hui encore. Certaines ont écrit des chapitres de l’histoire de l’horlogerie.

    Six montres – six légendes de la fondation des familles de montres IWC d’aujourd’hui Six de ces pierres milliaires ont été ramenées dans le présent en tant que nouveaux modèles Vintage illustrant la fière histoire de la firme pour le140ème anniversaire de la manufacture – même si ce chiffre n’est pas un chiffre tout à fait rond. Il ne s’agit pas de copies, il n’y en a jamais eu chez IWC, mais de réinterprétations de bonnes vieilles connaissances, parfois équipées de mouvements de manufacture automatiques ultramodernes et contemporains que l’on trouve aussi dans des modèles de série actuels.

    Quand la fidélité historique l’exige, ces modèles sont équipés de mouvements de montres de gousset à remontage mécanique qui reprennent le calibre IWC98,le plus célèbre et le plus longtemps construit, ceux-ci s’étant toutefois enrichis et ayant été complétés par quelques éléments des tout premiers mouvements de Jones. Et certains des modèles de l’actuelle collection Vintage – pour autant que leurs ancêtres n’étaient pas déjà présentés à cette époque au format maxi d’IWC – ont, lors de leur voyage dans le temps jusqu’au présent, aussi vu grandir la taille de leurs boîtiers, ce qui permet de les distinguer au premier coup d’œil des originaux. De cette manière, ils se transforment toutefois aussi en des personnalités de l’horlogerie absolument nouvelles. Ils indiquent par exemple à quoi aurait ressemblé une Ingenieur de1955 si son boîtier porté au poignet n’avait pas eu un diamètre de 37,5, mais de 42,5mm.

    Les six montres, qui sont respectivement proposées en édition illimitée en acier inoxydable avec cadran noir et en édition limitée en platine avec cadran argenté, sont toutefois plus qu’un simple «best of» de l’ère de la montre-bracelet chez IWC.Elles incarnent–chacune d’entre elles prise isolément – pratiquement la légende de la fondation des familles de montres de la manufacture qui existent aujourd’hui. Les 140 premières montres Vintage en platine sont malgré tout en quelque sorte déjà réservées: elles sont proposées en offre particulière,toutes avec le même numéro, en tant que série absolument unique, dans une valise en cuir réalisée avec une grande minutie.

    Portofino Remontage Manuel

    La Portofino de 1984 : la famille de montres la plus élégante, mais aussi la plus sobre, d’IWC, la classique de l’understatement qu’est la Portofino, a une mère extrêmement mondaine. Les collectionneurs ne l’ignorent pas: il s’agit de la montre de gousset-bracelet Réf.5251, qui a encore été construite en une édition toujours très limitée jusqu’à la fin des années Quatre-vingt-dix. Elle ne pouvait pas faire mystère de sa parenté directe avec l’élégante montre de gousset Lépine fabriquée pendant plusieurs décennies par IWC. Il s’agissait en effet, aussi pour le boîtier, d’une montre de gousset transformée pour être portée au poignet, avec des cornes de bracelet minces et une lunette de plus petit diamètre, équipée d’un mouvement de montre de gousset d’origine très plat (cal. 95). Rien d’autre. Et c’est exactement de sa forme que s’est inspirée la famille Portofino née en 1984, qui faisait ainsi revivre la tradition ancienne de montres IWC d’usage courant élégantes et fiables, fréquemment avec un boîtier en or. Elle incarne le «plaisir de prendre chaque jour sur son bras un petit fragment d’or», comme cela a été formulé si joliment à cette époque, lors de sa présentation. La Portofino Remontage Manuel, un rêve de montre avec les minces chiffres romains, la petite seconde et un affichage de la phase de lune du côté opposé, corrige toutefois, à cette occasion, un «palliatif» des années Quatre-vingt. En effet, la Réf.5251 de cette époque avait un charmant petit «défaut»: le mouvement utilisé actionnait normalement une montre de gousset ouverte Lépine. Or cela signifie que la tige de remontoir et la petite seconde se trouvent sur le même axe. Contrairement à l’architecture savonette du mouvement, avec laquelle la tige de remontoir et la petite seconde décrivent un angle de 90 degrés. Le cal.95 ultraplat de la Réf.5251 n’existait toutefois pas dans l’architecture savonette. Et c’est ainsi que, dans ce cas-là, les deux indications de la phase de lune et de l’affichage des secondes se trouvent en position horizontale à «3 heures» et «9 heures». En dépit de l’intérêt que cela présentait, ce n’était pas tout à fait correct du point de vue de l’horloger.

    Avec la Portofino Vintage, le choix du mouvement savonette cal.98800 permet de pallier à cette «erreur de positionnement». De ce fait, la phase de lune et l’affichage des secondes peuvent donc enfin retrouver leur place traditionnelle à «12 heures» et «6 heures». Le mouvement sur la base du cal. 98 «Jones» – avec platine trois-quarts nickelée en argentan, balancier à vis, spiral Breguet et queue de raquette surdimensionnée – a toutefois encore bénéficié d’une optimisation fondamentale: la précision d’affichage de la phase de lune s’est considérablement améliorée par rapport à la Réf.5251; en 122 ans, elle ne diverge maintenant plus que d’un jour par rapport au trajet réel de la lune. De plus, il est aisé de corriger la phase lunaire à l’aide de la lunette. La dimension du boîtier, 46 mm, correspond à l’original de cette époque. Le verre saphir antireflets évidé et le fond en verre saphir invitent à savourer de tous les côtés ce nouvel et magnifique exemplaire d’une montre de gousset-bracelet IWC typique.

  • Marque  : IWC
    Collection  : IWC Vintage Collection - Edition Jubilé
    Modèle  : Portofino Remontage Manuel
    Référence  : IW544801
    Complément : Acier - Bracelet Alligator
    Année : 2008
    N'est plus commercialisé
    Prix du neuf : 9 000 €
    Diamètre : 46 mm
    Epaisseur : 11 mm
    Styles : Classique
    Vintage
    Types : Mécanique à remontage manuel
    Calibre : 98800
    Complication : Petite Seconde
    Phases de Lune Astronomique
    Matière du boîtier : Acier
    Particularité du boitier : Fond saphir
    Forme : Ronde
    Etanchéité : 30 mètres
    Couleur du cadran : Noir
    Affichage : Aiguilles
    Index : Chiffres romains
    Verre : Traitement anti-reflet
    Saphir
    Matière du bracelet : Alligator
    Couleur du bracelet : Noir
    Plus de caractéristiques : Hommage à la Portofino originelle Réf.5251. avec mouvement de montre de gousset et affichage extrêmement précis de la phase de lune

    Mouvement
    18 rubis
    Fréquence :
    18 000 Alternances / heures (2.5Hz)
    Réserve de marche de 46 heures