{"lien_WSTV":"","tax_name":"deprecated","tax_rate":20,"id_manufacturer":"0","id_supplier":"0","id_category_default":"454","id_shop_default":"1","manufacturer_name":false,"supplier_name":false,"name":"UR-CC1 King Cobra","description":"<strong>URWERK pr\u00e9sente la UR-CC1. Nom de code \u00ab King Cobra \u00bb Gen\u00e8ve \u2013 Septembre 2009<\/strong><br \/><br \/>La lecture du temps nous est souvent - tr\u00e8s souvent - propos\u00e9e sous forme circulaire. Un cadran, deux voire trois aiguilles, et le temps s\u2019\u00e9gr\u00e8ne dans une ronde perp\u00e9tuelle. Pourtant cette conception du temps est \u00e0 l\u2019encontre de ce que l\u2019on nous apprend sur les bancs de l\u2019\u00e9cole : tirer une longue ligne sur la page blanche, marquer ses rep\u00e8res, Pass\u00e9, Pr\u00e9sent, Futur. Pourquoi cette diff\u00e9rence ' Avant tout pour des raisons techniques. Mettre au point le m\u00e9canisme qui transcrit le temps tel que nous le pensons n\u2019est pas mince affaire. URWERK s\u2019y essaie avec succ\u00e8s et avec la URCC1 met en sc\u00e8ne le temps lin\u00e9aire.<br \/><br \/><strong>Lin\u00e9aire.<\/strong> Sur la UR-CC1, deux lignes horizontales. Deux cylindres \u2013 l\u2019un pour les heures, l\u2019autre pour les minutes. Ne vous m\u00e9prenez pas sur l\u2019apparente simplicit\u00e9 d\u2019un tel affichage. Il a requis plus de trois ans de d\u00e9veloppement et n\u00e9cessitera trois ann\u00e9es de production. Toute la difficult\u00e9, mouvoir ces deux cylindres \u2013 2 mastodontes \u2013 de fa\u00e7on isochrone.<br \/><br \/><strong>Triple came.<\/strong> Une triple came verticale et un segment dent\u00e9 (visibles sur la tranche de la UR-CC1) assurent la rotation du cylindre des minutes. Le cylindre des minutes effectue une rotation de 300\u00b0 de z\u00e9ro \u00e0 soixante minutes. Arriv\u00e9 au marqueur des 60 minutes, le cylindre est ramen\u00e9 \u00e0 sa position d\u2019origine en 1\/10\u00e8me de seconde par un fin ressort extra-plat. Ce mouvement r\u00e9trograde des minutes provoque l\u2019avanc\u00e9e du cylindre des heures d\u2019une unit\u00e9.<br \/><br \/>La triple came est r\u00e9alis\u00e9e en bronze b\u00e9ryllium, un m\u00e9tal connu pour ses propri\u00e9t\u00e9s autolubrifiantes et son faible coefficient de friction. Elle prend la forme de trois mini-triangles \u00e0 pente aigue. Cette triple came assure la trajectoire du segment dent\u00e9 reli\u00e9 au cylindre des minutes. La tripe came effectue une rotation compl\u00e8te en trois heures, chaque came permettant la rotation du cylindre des minutes du marqueur 0 \u00e0 60minutes. Cent quatre points de r\u00e9f\u00e9rence ont \u00e9t\u00e9 calcul\u00e9s pour d\u00e9terminer l\u2019angle parfait de chacune des trois cames.<br \/><br \/><strong>Segment dent\u00e9 :<\/strong> le segment dent\u00e9 relie la came au cylindre des minutes. Il pr\u00e9sente deux propri\u00e9t\u00e9s \u00e0 premi\u00e8re vue contradictoire. Il se doit d\u2019\u00eatre parfaitement rigide afin de transmettre fid\u00e8lement le mouvement de la triple came au cylindre des minutes et extr\u00eamement l\u00e9ger afin de consommer le minimum d\u2019\u00e9nergie possible. Cette pi\u00e8ce sensible a \u00e9t\u00e9 ex\u00e9cut\u00e9e par la maison Mimotec gr\u00e2ce \u00e0 son tout nouveau proc\u00e9d\u00e9 de photolithographie. Elle pr\u00e9sente une structure en nid d\u2019abeille lui permettant de r\u00e9unir les deux conditions duret\u00e9 et extr\u00eame l\u00e9g\u00e8ret\u00e9.<br \/><br \/><strong>Disque de la seconde :<\/strong> le cadran de la UR-CC1 est anim\u00e9, en premi\u00e8re mondiale, d\u2019une seconde digitale. Elle affiche les chiffres pairs des secondes. Pour r\u00e9aliser cet exploit technique, la pi\u00e8ce a \u00e9t\u00e9 usin\u00e9e gr\u00e2ce au proc\u00e9d\u00e9 de photolithographie, un proc\u00e9d\u00e9 encore plus pr\u00e9cis que l\u2019\u00e9lectro-\u00e9rosion. Pour rendre la pi\u00e8ce encore plus l\u00e9g\u00e8re, chaque marqueur des secondes a \u00e9t\u00e9 squelett\u00e9. Le logo URWERK, qui appara\u00eet en face du chiffre 10, joue son r\u00f4le de contrepoids pour assurer un \u00e9quilibre parfait de cette petite merveille de pr\u00e9cision qui affiche un poids de 0.09 grammes !<br \/><br \/><strong>Rotor fly brake :<\/strong> La UR-CC1 b\u00e9n\u00e9ficie de la technique de frein pneumatique du \u00ab rotor fly brake \u00bb, une h\u00e9lice reli\u00e9e au rotor de la montre. Ce syst\u00e8me prot\u00e8ge le syst\u00e8me de remontage automatique des chocs trop violents et assure une meilleure long\u00e9vit\u00e9 de la pi\u00e8ce. Le \u00ab rotor fly brake \u00bb est apparent sur le flanc de la UR-CC1.<br \/><br \/><strong>Chronique d\u2019une naissance<\/strong><br \/><br \/><strong>1958. <\/strong>Messieurs Gilbert Albert et Louis Cottier unissent leur talent pour cr\u00e9er une montre destin\u00e9e \u00e0 r\u00e9volutionner le monde horloger. Ils ont en t\u00eate une id\u00e9e folle, cr\u00e9er la premi\u00e8re montre \u00e0 indication de l\u2019heure lin\u00e9aire \u2026 Une pi\u00e8ce hors norme, avant-gardiste, ne r\u00e9pondant \u00e0 aucun des crit\u00e8res esth\u00e9tiques du moment. Et son indication lin\u00e9aire, si elle semble simple \u00e0 \u00e9noncer se r\u00e9v\u00e8le un vrai casse-t\u00eate m\u00e9canique. Mais ils y croient, s\u2019acharnent et cr\u00e9ent un prototype pour le compte de la maison Patek Philippe.<br \/><br \/><strong>1959.<\/strong> Un brevet est d\u00e9pos\u00e9 par M. Louis Cottier rendant compte de la prouesse technique r\u00e9alis\u00e9e. Puis \u2026 Puis silence. Le prototype est mis de c\u00f4t\u00e9. La pi\u00e8ce est-elle fonctionnelle ' Personne ne le sait plus aujourd\u2019hui. Elle a pris sa place dans un coin de mus\u00e9e et suscite encore quelques curiosit\u00e9s.<br \/><br \/><strong>1998. <\/strong>Martin Frei, co-fondateur de la maison URWERK et esth\u00e8te dans l\u2019\u00e2me pose sur papier les premiers traits au crayon de sa future cr\u00e9ation. Une montre sur laquelle les heures et les minutes s\u2019ordonnent sur 2 lignes droites parall\u00e8les. Sa source d\u2019inspiration, une vielle Volvo des ann\u00e9es 50, propri\u00e9t\u00e9 d\u2019un de ses proches. Mais il h\u00e9site. Avec Felix Baumgartner, ma\u00eetre horloger et cofondateur d\u2019URWERK, ils ont d\u2019autres id\u00e9es en t\u00eate : un concept d\u2019heure satellite pr\u00e9sent\u00e9 pour la premi\u00e8re fois \u00e0 B\u00e2le. Le projet est remis sine die.<br \/><br \/><strong>2006. <\/strong>URWERK est d\u00e9sormais connu et reconnu pour ses montres m\u00e9caniques \u00e0 indication de l\u2019heure satellite. Une heure en orbite le long du chemin de la minute. Mais l\u2019id\u00e9e d\u2019une lecture du temps diff\u00e9rente continue \u00e0 tarabuster Felix Baumgartner, ma\u00eetre horloger et co-fondateur de la maison horlog\u00e8re. C\u2019est le visionnement du film \u00ab Birds \u00bb d\u2019Alfred Hitchcock qui lui donne le coup de pouce d\u00e9cisif. Dans une des sc\u00e8nes culte du film, l\u2019h\u00e9ro\u00efne trouve refuge dans une vieille Dodge. L\u2019image ne dure que quelques secondes mais elle est d\u00e9cisive. Gros plan sur le volant de la voiture et son indicateur de vitesse lin\u00e9aire. Oui c\u2019est \u00e7a ! Une ligne continue pour marquer le temps. Felix et Martin travaillent d\u2019arrache pied sur ce nouveau projet. Ils se document et d\u00e9couvrent l\u2019existence de la pi\u00e8ce de Gilbert Albert et Louis Cottier, la Cobra. Elle sera leur \u00abmuse\u00bb.<br \/><strong><br \/>2009.<\/strong> Trois ann\u00e9es de recherche. Une ann\u00e9e de test. La UR-CC1 d\u2019URWERK voit le jour. UR-CC1 pour Cottier Cobra, un hommage rendu au g\u00e9nie de Louis Cottier, inventeur du concept. Une fois de plus, avec la UR-CC1, URWERK red\u00e9finit notre vision de la haute horlogerie et repousse les fronti\u00e8res du possible.<br \/><br \/>\u00ab Les diff\u00e9rentes perceptions du temps me fascine. Nous vivons dans un temps d\u00e9coup\u00e9 sous forme cyclique, un jour, une saison et une ann\u00e9e. Les physiciens nous disent pourtant que le temps peut \u00eatre distordu ou \u00e9tir\u00e9. Je suis intrigu\u00e9e par la fa\u00e7on dont nous mat\u00e9rialisons le temps \u2013 une ligne droite reliant, le pass\u00e9 au futur en passant par le pr\u00e9sent. Cette vision peut \u00eatre mise en parall\u00e8le \u00e0 notre propre ligne de vie. Je pense que le temps lin\u00e9aire est une fa\u00e7on tr\u00e8s humaine d\u2019envisager le temps. Ceci plus le fait que je trouve le temps lin\u00e9aire tr\u00e8s cool \u00bb. <br \/><strong>Martin Frei<\/strong><br \/><br \/>\u00ab Je ne suis pas un nostalgique mais j\u2019aime les indications lin\u00e9aires que l\u2019on peut retrouver sur les vielles voitures. Mon grand-fr\u00e8re en avait une, une vieille Volvo des ann\u00e9es \u201960 que j\u2019adorais. Pour nous, elle symbolisait les grands espaces, les Etats-Unis o\u00f9 nous irions un jour, c\u2019\u00e9tait jur\u00e9. Il n\u2019existe que peu de cr\u00e9ations horlog\u00e8res arborant une indication lin\u00e9aire. L\u2019une d\u2019entre elles, si ce n\u2019est la premi\u00e8re, est celle con\u00e7ue par M. Louis Cottier, la Cobra. Une merveille ! Con\u00e7ue \u00e0 la fin des ann\u00e9es \u201950, elle est pourtant incroyablement contemporaine. Malheureusement, il n\u2019en existe qu\u2019un prototype. C\u2019est un hommage que je voulais lui rendre, redonner vie \u00e0 son oeuvre pr\u00e8s de 50ans apr\u00e8s le d\u00e9p\u00f4t de son brevet en 1959 ! \u00bb <br \/><strong>Felix Baumgartner<\/strong>","description_short":"","quantity":0,"minimal_quantity":"1","available_now":"","available_later":"","price":224166.666667,"specificPrice":false,"additional_shipping_cost":"0.00","wholesale_price":"0.000000","on_sale":"0","online_only":"0","unity":"","unit_price":0,"unit_price_ratio":"0.000000","ecotax":"0.000000","reference":"","supplier_reference":"","location":"","width":"0.000000","height":"0.000000","depth":"0.000000","weight":"0.000000","ean13":"","upc":"","link_rewrite":"ur-cc1-king-cobra","meta_description":"URWERK pr\u00e9sente la UR-CC1. 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Seconde à double affichage linéaire et digitale en première mondiale
Boîtier Dureté de l’or : 380 Vickers
Mouvement Cylindre des minutes et des heures en aluminium éloxé Tenants des cylindres en titane Segment denté et plaque des secondes en nickel façonnés par photolithographie Platine en Arcap P40 traité PVD noir Triple came en bronze bérylium Masse unidirectionnelle régulée par frein pneumatique «Fly Brake» Platine noiricie par traitement PVD puis perlée Mouvement microbillé et perlé sur pont et module Diamantage et poli noir
27 rubis dans le mouvement de base 10 rubis dans le module complication Fréquence : 28'800 alternances / heure (4Hz) Réserve de marche : 39 heures
DESCRIPTION
URWERK présente la UR-CC1. Nom de code « King Cobra » Genève – Septembre 2009
La lecture du temps nous est souvent - très souvent - proposée sous forme circulaire. Un cadran, deux voire trois aiguilles, et le temps s’égrène dans une ronde perpétuelle. Pourtant cette conception du temps est à l’encontre de ce que l’on nous apprend sur les bancs de l’école : tirer une longue ligne sur la page blanche, marquer ses repères, Passé, Présent, Futur. Pourquoi cette différence ' Avant tout pour des raisons techniques. Mettre au point le mécanisme qui transcrit le temps tel que nous le pensons n’est pas mince affaire. URWERK s’y essaie avec succès et avec la URCC1 met en scène le temps linéaire.
Linéaire. Sur la UR-CC1, deux lignes horizontales. Deux cylindres – l’un pour les heures, l’autre pour les minutes. Ne vous méprenez pas sur l’apparente simplicité d’un tel affichage. Il a requis plus de trois ans de développement et nécessitera trois années de production. Toute la difficulté, mouvoir ces deux cylindres – 2 mastodontes – de façon isochrone.
Triple came. Une triple came verticale et un segment denté (visibles sur la tranche de la UR-CC1) assurent la rotation du cylindre des minutes. Le cylindre des minutes effectue une rotation de 300° de zéro à soixante minutes. Arrivé au marqueur des 60 minutes, le cylindre est ramené à sa position d’origine en 1/10ème de seconde par un fin ressort extra-plat. Ce mouvement rétrograde des minutes provoque l’avancée du cylindre des heures d’une unité.
La triple came est réalisée en bronze béryllium, un métal connu pour ses propriétés autolubrifiantes et son faible coefficient de friction. Elle prend la forme de trois mini-triangles à pente aigue. Cette triple came assure la trajectoire du segment denté relié au cylindre des minutes. La tripe came effectue une rotation complète en trois heures, chaque came permettant la rotation du cylindre des minutes du marqueur 0 à 60minutes. Cent quatre points de référence ont été calculés pour déterminer l’angle parfait de chacune des trois cames.
Segment denté : le segment denté relie la came au cylindre des minutes. Il présente deux propriétés à première vue contradictoire. Il se doit d’être parfaitement rigide afin de transmettre fidèlement le mouvement de la triple came au cylindre des minutes et extrêmement léger afin de consommer le minimum d’énergie possible. Cette pièce sensible a été exécutée par la maison Mimotec grâce à son tout nouveau procédé de photolithographie. Elle présente une structure en nid d’abeille lui permettant de réunir les deux conditions dureté et extrême légèreté.
Disque de la seconde : le cadran de la UR-CC1 est animé, en première mondiale, d’une seconde digitale. Elle affiche les chiffres pairs des secondes. Pour réaliser cet exploit technique, la pièce a été usinée grâce au procédé de photolithographie, un procédé encore plus précis que l’électro-érosion. Pour rendre la pièce encore plus légère, chaque marqueur des secondes a été squeletté. Le logo URWERK, qui apparaît en face du chiffre 10, joue son rôle de contrepoids pour assurer un équilibre parfait de cette petite merveille de précision qui affiche un poids de 0.09 grammes !
Rotor fly brake : La UR-CC1 bénéficie de la technique de frein pneumatique du « rotor fly brake », une hélice reliée au rotor de la montre. Ce système protège le système de remontage automatique des chocs trop violents et assure une meilleure longévité de la pièce. Le « rotor fly brake » est apparent sur le flanc de la UR-CC1.
Chronique d’une naissance
1958. Messieurs Gilbert Albert et Louis Cottier unissent leur talent pour créer une montre destinée à révolutionner le monde horloger. Ils ont en tête une idée folle, créer la première montre à indication de l’heure linéaire … Une pièce hors norme, avant-gardiste, ne répondant à aucun des critères esthétiques du moment. Et son indication linéaire, si elle semble simple à énoncer se révèle un vrai casse-tête mécanique. Mais ils y croient, s’acharnent et créent un prototype pour le compte de la maison Patek Philippe.
1959. Un brevet est déposé par M. Louis Cottier rendant compte de la prouesse technique réalisée. Puis … Puis silence. Le prototype est mis de côté. La pièce est-elle fonctionnelle ' Personne ne le sait plus aujourd’hui. Elle a pris sa place dans un coin de musée et suscite encore quelques curiosités.
1998. Martin Frei, co-fondateur de la maison URWERK et esthète dans l’âme pose sur papier les premiers traits au crayon de sa future création. Une montre sur laquelle les heures et les minutes s’ordonnent sur 2 lignes droites parallèles. Sa source d’inspiration, une vielle Volvo des années 50, propriété d’un de ses proches. Mais il hésite. Avec Felix Baumgartner, maître horloger et cofondateur d’URWERK, ils ont d’autres idées en tête : un concept d’heure satellite présenté pour la première fois à Bâle. Le projet est remis sine die.
2006. URWERK est désormais connu et reconnu pour ses montres mécaniques à indication de l’heure satellite. Une heure en orbite le long du chemin de la minute. Mais l’idée d’une lecture du temps différente continue à tarabuster Felix Baumgartner, maître horloger et co-fondateur de la maison horlogère. C’est le visionnement du film « Birds » d’Alfred Hitchcock qui lui donne le coup de pouce décisif. Dans une des scènes culte du film, l’héroïne trouve refuge dans une vieille Dodge. L’image ne dure que quelques secondes mais elle est décisive. Gros plan sur le volant de la voiture et son indicateur de vitesse linéaire. Oui c’est ça ! Une ligne continue pour marquer le temps. Felix et Martin travaillent d’arrache pied sur ce nouveau projet. Ils se document et découvrent l’existence de la pièce de Gilbert Albert et Louis Cottier, la Cobra. Elle sera leur «muse». 2009. Trois années de recherche. Une année de test. La UR-CC1 d’URWERK voit le jour. UR-CC1 pour Cottier Cobra, un hommage rendu au génie de Louis Cottier, inventeur du concept. Une fois de plus, avec la UR-CC1, URWERK redéfinit notre vision de la haute horlogerie et repousse les frontières du possible.
« Les différentes perceptions du temps me fascine. Nous vivons dans un temps découpé sous forme cyclique, un jour, une saison et une année. Les physiciens nous disent pourtant que le temps peut être distordu ou étiré. Je suis intriguée par la façon dont nous matérialisons le temps – une ligne droite reliant, le passé au futur en passant par le présent. Cette vision peut être mise en parallèle à notre propre ligne de vie. Je pense que le temps linéaire est une façon très humaine d’envisager le temps. Ceci plus le fait que je trouve le temps linéaire très cool ». Martin Frei
« Je ne suis pas un nostalgique mais j’aime les indications linéaires que l’on peut retrouver sur les vielles voitures. Mon grand-frère en avait une, une vieille Volvo des années ’60 que j’adorais. Pour nous, elle symbolisait les grands espaces, les Etats-Unis où nous irions un jour, c’était juré. Il n’existe que peu de créations horlogères arborant une indication linéaire. L’une d’entre elles, si ce n’est la première, est celle conçue par M. Louis Cottier, la Cobra. Une merveille ! Conçue à la fin des années ’50, elle est pourtant incroyablement contemporaine. Malheureusement, il n’en existe qu’un prototype. C’est un hommage que je voulais lui rendre, redonner vie à son oeuvre près de 50ans après le dépôt de son brevet en 1959 ! » Felix Baumgartner
URWERK présente la UR-CC1. Nom de code « King Cobra » Genève – Septembre 2009
La lecture du temps nous est souvent - très souvent - proposée sous forme circulaire. Un cadran, deux voire trois aiguilles, et le temps s’égrène dans une ronde perpétuelle. Pourtant cette conception du temps est à l’encontre de ce que l’on nous apprend sur les bancs de l’école : tirer une longue ligne sur la page blanche, marquer ses repères, Passé, Présent, Futur. Pourquoi cette différence ' Avant tout pour des raisons techniques. Mettre au point le mécanisme qui transcrit le temps tel que nous le pensons n’est pas mince affaire. URWERK s’y essaie avec succès et avec la URCC1 met en scène le temps linéaire.
Linéaire. Sur la UR-CC1, deux lignes horizontales. Deux cylindres – l’un pour les heures, l’autre pour les minutes. Ne vous méprenez pas sur l’apparente simplicité d’un tel affichage. Il a requis plus de trois ans de développement et nécessitera trois années de production. Toute la difficulté, mouvoir ces deux cylindres – 2 mastodontes – de façon isochrone.
Triple came. Une triple came verticale et un segment denté (visibles sur la tranche de la UR-CC1) assurent la rotation du cylindre des minutes. Le cylindre des minutes effectue une rotation de 300° de zéro à soixante minutes. Arrivé au marqueur des 60 minutes, le cylindre est ramené à sa position d’origine en 1/10ème de seconde par un fin ressort extra-plat. Ce mouvement rétrograde des minutes provoque l’avancée du cylindre des heures d’une unité.
La triple came est réalisée en bronze béryllium, un métal connu pour ses propriétés autolubrifiantes et son faible coefficient de friction. Elle prend la forme de trois mini-triangles à pente aigue. Cette triple came assure la trajectoire du segment denté relié au cylindre des minutes. La tripe came effectue une rotation complète en trois heures, chaque came permettant la rotation du cylindre des minutes du marqueur 0 à 60minutes. Cent quatre points de référence ont été calculés pour déterminer l’angle parfait de chacune des trois cames.
Segment denté : le segment denté relie la came au cylindre des minutes. Il présente deux propriétés à première vue contradictoire. Il se doit d’être parfaitement rigide afin de transmettre fidèlement le mouvement de la triple came au cylindre des minutes et extrêmement léger afin de consommer le minimum d’énergie possible. Cette pièce sensible a été exécutée par la maison Mimotec grâce à son tout nouveau procédé de photolithographie. Elle présente une structure en nid d’abeille lui permettant de réunir les deux conditions dureté et extrême légèreté.
Disque de la seconde : le cadran de la UR-CC1 est animé, en première mondiale, d’une seconde digitale. Elle affiche les chiffres pairs des secondes. Pour réaliser cet exploit technique, la pièce a été usinée grâce au procédé de photolithographie, un procédé encore plus précis que l’électro-érosion. Pour rendre la pièce encore plus légère, chaque marqueur des secondes a été squeletté. Le logo URWERK, qui apparaît en face du chiffre 10, joue son rôle de contrepoids pour assurer un équilibre parfait de cette petite merveille de précision qui affiche un poids de 0.09 grammes !
Rotor fly brake : La UR-CC1 bénéficie de la technique de frein pneumatique du « rotor fly brake », une hélice reliée au rotor de la montre. Ce système protège le système de remontage automatique des chocs trop violents et assure une meilleure longévité de la pièce. Le « rotor fly brake » est apparent sur le flanc de la UR-CC1.
Chronique d’une naissance
1958. Messieurs Gilbert Albert et Louis Cottier unissent leur talent pour créer une montre destinée à révolutionner le monde horloger. Ils ont en tête une idée folle, créer la première montre à indication de l’heure linéaire … Une pièce hors norme, avant-gardiste, ne répondant à aucun des critères esthétiques du moment. Et son indication linéaire, si elle semble simple à énoncer se révèle un vrai casse-tête mécanique. Mais ils y croient, s’acharnent et créent un prototype pour le compte de la maison Patek Philippe.
1959. Un brevet est déposé par M. Louis Cottier rendant compte de la prouesse technique réalisée. Puis … Puis silence. Le prototype est mis de côté. La pièce est-elle fonctionnelle ' Personne ne le sait plus aujourd’hui. Elle a pris sa place dans un coin de musée et suscite encore quelques curiosités.
1998. Martin Frei, co-fondateur de la maison URWERK et esthète dans l’âme pose sur papier les premiers traits au crayon de sa future création. Une montre sur laquelle les heures et les minutes s’ordonnent sur 2 lignes droites parallèles. Sa source d’inspiration, une vielle Volvo des années 50, propriété d’un de ses proches. Mais il hésite. Avec Felix Baumgartner, maître horloger et cofondateur d’URWERK, ils ont d’autres idées en tête : un concept d’heure satellite présenté pour la première fois à Bâle. Le projet est remis sine die.
2006. URWERK est désormais connu et reconnu pour ses montres mécaniques à indication de l’heure satellite. Une heure en orbite le long du chemin de la minute. Mais l’idée d’une lecture du temps différente continue à tarabuster Felix Baumgartner, maître horloger et co-fondateur de la maison horlogère. C’est le visionnement du film « Birds » d’Alfred Hitchcock qui lui donne le coup de pouce décisif. Dans une des scènes culte du film, l’héroïne trouve refuge dans une vieille Dodge. L’image ne dure que quelques secondes mais elle est décisive. Gros plan sur le volant de la voiture et son indicateur de vitesse linéaire. Oui c’est ça ! Une ligne continue pour marquer le temps. Felix et Martin travaillent d’arrache pied sur ce nouveau projet. Ils se document et découvrent l’existence de la pièce de Gilbert Albert et Louis Cottier, la Cobra. Elle sera leur «muse». 2009. Trois années de recherche. Une année de test. La UR-CC1 d’URWERK voit le jour. UR-CC1 pour Cottier Cobra, un hommage rendu au génie de Louis Cottier, inventeur du concept. Une fois de plus, avec la UR-CC1, URWERK redéfinit notre vision de la haute horlogerie et repousse les frontières du possible.
« Les différentes perceptions du temps me fascine. Nous vivons dans un temps découpé sous forme cyclique, un jour, une saison et une année. Les physiciens nous disent pourtant que le temps peut être distordu ou étiré. Je suis intriguée par la façon dont nous matérialisons le temps – une ligne droite reliant, le passé au futur en passant par le présent. Cette vision peut être mise en parallèle à notre propre ligne de vie. Je pense que le temps linéaire est une façon très humaine d’envisager le temps. Ceci plus le fait que je trouve le temps linéaire très cool ». Martin Frei
« Je ne suis pas un nostalgique mais j’aime les indications linéaires que l’on peut retrouver sur les vielles voitures. Mon grand-frère en avait une, une vieille Volvo des années ’60 que j’adorais. Pour nous, elle symbolisait les grands espaces, les Etats-Unis où nous irions un jour, c’était juré. Il n’existe que peu de créations horlogères arborant une indication linéaire. L’une d’entre elles, si ce n’est la première, est celle conçue par M. Louis Cottier, la Cobra. Une merveille ! Conçue à la fin des années ’50, elle est pourtant incroyablement contemporaine. Malheureusement, il n’en existe qu’un prototype. C’est un hommage que je voulais lui rendre, redonner vie à son oeuvre près de 50ans après le dépôt de son brevet en 1959 ! » Felix Baumgartner
Heures et Minutes par cylindres luminescents Superluminova Affichage linéaire Double affichage des secondes linéaire et digital
Index :
Chiffres arabes Luminescents Superluminova
Matière du bracelet :
Cuir
Couleur du bracelet :
Noir
Fermeture du bracelet :
Boucle ardillon
Plus de caractéristiques :
Seconde à double affichage linéaire et digitale en première mondiale
Boîtier Dureté de l’or : 380 Vickers
Mouvement Cylindre des minutes et des heures en aluminium éloxé Tenants des cylindres en titane Segment denté et plaque des secondes en nickel façonnés par photolithographie Platine en Arcap P40 traité PVD noir Triple came en bronze bérylium Masse unidirectionnelle régulée par frein pneumatique «Fly Brake» Platine noiricie par traitement PVD puis perlée Mouvement microbillé et perlé sur pont et module Diamantage et poli noir
27 rubis dans le mouvement de base 10 rubis dans le module complication Fréquence : 28'800 alternances / heure (4Hz) Réserve de marche : 39 heures
