{"lien_WSTV":"","tax_name":"deprecated","tax_rate":20,"id_manufacturer":"0","id_supplier":"0","id_category_default":"456","id_shop_default":"1","manufacturer_name":false,"supplier_name":false,"name":"Lange 31","description":"<strong>La LANGE 31: une technologie \u00e0 cl\u00e9 et de l\u2019\u00e9nergie pour un mois<\/strong><br \/><br \/>Il n\u2019y a aucune montre qui marche plus longtemps: La nouvelle montre \u00e0 remontage manuel de A. Lange & S\u00f6hne est dot\u00e9e d\u2019une r\u00e9serve de marche d\u2019un mois. D\u2019o\u00f9 son nom: LANGE 31. Autre innovation, son dispositif \u00e0 force constante d\u00e9livre une force uniforme pendant toute la dur\u00e9e de marche. Avec elle, Lange a aussi fait rena\u00eetre le remontage par cl\u00e9.<br \/><br \/>La course de la lune croissante et d\u00e9croissante a toujours fascin\u00e9 l\u2019humanit\u00e9. A tel point que les calendriers les plus anciens prenaient d\u00e9j\u00e0 pour base de calcul la p\u00e9riode s\u00e9parant deux nouvelles lunes pour mesurer le temps. Dans le domaine de l\u2019horlogerie, une montre-bracelet m\u00e9canique avec r\u00e9serve de marche d\u2019un mois complet et une r\u00e9gularit\u00e9 de marche constante pendant tout ce temps constituait jusqu\u2019\u00e0 r\u00e9cemment l\u2019une des rares prouesses horlog\u00e8res \u00e0 r\u00e9aliser. Avec la LANGE 31, c\u2019est chose faite. Un nom r\u00e9v\u00e9lateur pour un concentr\u00e9 d\u2019\u00e9nergie avec une autonomie de marche de 31 jours et un mouvement constant \u2013 ce qui \u00e9tait inimaginable jusqu\u2019\u00e0 pr\u00e9sent. Avec cette montre, l\u2019ann\u00e9e horologique est subdivis\u00e9e en douze remontages.<br \/><br \/>Afin de pouvoir emmagasiner une telle quantit\u00e9 d\u2019\u00e9nergie, la LANGE 31 poss\u00e8de deux barillets superpos\u00e9s d\u2019un diam\u00e8tre int\u00e9rieur de 25 millim\u00e8tres. Cet imposant double barillet occupe les trois quarts de la surface du mouvement. Les deux ressorts-moteurs de 1 850 millim\u00e8tres chacun sont cinq \u00e0 dix fois plus longs que ceux des mouvements m\u00e9caniques des montres-bracelets conventionnelles. L\u2019\u00e9nergie qui y est emmagasin\u00e9e suffirait \u00e0 soulever de 320 centim\u00e8tres une tablette de chocolat suisse de 100 grammes. Mais il serait vraiment difficile de remonter des ressorts aussi puissants \u00e0 l\u2019aide du d\u00e9licat m\u00e9canisme d\u2019un remontage par couronne. C\u2019est pourquoi les constructeurs horlogers de Lange ont pens\u00e9 \u00e0 la \u00ab technologie \u00e0 cl\u00e9 \u00bb des anciennes montres de poche. Gr\u00e2ce \u00e0 la force du levier de la cl\u00e9, il est possible de choisir un engrenage plus petit qu\u2019avec une couronne de remontoir. L\u2019\u00e9nergie de remontage est transmise au barillet \u00e0 l\u2019aide d\u2019une cl\u00e9 carr\u00e9e qui est ins\u00e9r\u00e9e dans une ouverture am\u00e9nag\u00e9e dans le fond en verre saphir. Une roue libre int\u00e9gr\u00e9e dans la cl\u00e9 de remontage permet un mouvement de remontage fluide, comme avec une couronne classique, et un m\u00e9canisme de bridage de couple pr\u00e9vient toute surtension accidentelle des ressorts-moteurs.<br \/><br \/><strong>Une \u00e9nergie uniforme pour l\u2019\u00e9chappement\u00a0<\/strong> <br \/><br \/>Naturellement, un mouvement avec une r\u00e9serve de marche d\u2019une importance aussi consid\u00e9rable ne pourrait pas marcher r\u00e9guli\u00e8rement aussi longtemps sans dispositions techniques suppl\u00e9mentaires. Car il n\u2019y a pas de transmission d\u2019\u00e9nergie homog\u00e8ne, les lois de la physique ayant \u00e9tabli que le couple de d\u00e9part d\u2019un ressort qui se d\u00e9tend d\u00e9cline graduellement. Or, quand le couple faiblit, l\u2019amplitude du balancier d\u00e9cro\u00eet, et la pr\u00e9cision diminue. Il y a 500 ans, pour contrebalancer cette loi d\u2019airain, L\u00e9onard de Vinci avait d\u00e9j\u00e0 d\u00e9couvert le principe du cordon et de la spirale. Celui-ci utilise l\u2019effet de levier, qui compense largement la r\u00e9duction du couple du ressort. Ce principe a \u00e9t\u00e9 appliqu\u00e9 \u00e0 deux montres Lange de l\u2019\u00e8re nouvelle, le TOURBILLON \u00ab Pour le M\u00e9rite \u00bb et le TOURBOGRAPH \u00ab Pour le M\u00e9rite \u00bb, qui sont dot\u00e9es d\u2019une transmission fus\u00e9e-cha\u00eene. Mais pour obtenir 31 jours de r\u00e9serve de marche, cette construction serait irr\u00e9alisable, ne serait-ce qu\u2019\u00e0 cause des dimensions des composants n\u00e9cessaires \u00e0 sa fabrication. Les constructeurs horlogers Lange ont donc cherch\u00e9 une autre voie \u2013 et ils l\u2019ont trouv\u00e9e. La solution est un dispositif \u00e0 force constante entre le double barillet et l\u2019\u00e9chappement. Il s\u2019agit d\u2019une construction complexe qui assure un d\u00e9gagement d\u2019\u00e9nergie toujours constant sur la partie \u00e9chappement \u2013 c\u2019est-\u00e0-dire ind\u00e9pendamment de l\u2019\u00e9tat de tension du ressort. <br \/><br \/>R\u00e9sultat: lorsqu\u2019il se d\u00e9tend, un ressort auxiliaire pr\u00e9tendu sur l\u2019arbre de la roue des secondes transmet une quantit\u00e9 d\u2019\u00e9nergie toujours constante \u00e0 la roue d\u2019ancre. Et toutes les dix secondes, ce spiral fix\u00e9 sur un plot de ressort est retendu de 60 degr\u00e9s \u00e0 son extr\u00e9mit\u00e9 ext\u00e9rieure. Il faut encore un m\u00e9canisme pour contr\u00f4ler le d\u00e9roulement de ce mouvement avec fiabilit\u00e9 et pr\u00e9cision. C\u2019est le r\u00f4le du balancier. Il conditionne non seulement la r\u00e9gularit\u00e9 de la marche de l\u2019arbre de la trotteuse, permettant d\u2019indiquer l\u2019heure exacte, mais aussi, parall\u00e8lement, le remontage cyclique du dispositif \u00e0 force constante. Cette op\u00e9ration s\u2019effectue via un triangle de Reuleaux, une came en forme de triangle \u00e9quilat\u00e9ral aux c\u00f4t\u00e9s convexes fix\u00e9e sur l\u2019arbre de la roue des secondes. Toutes les dix secondes, c\u2019est-\u00e0-dire apr\u00e8s chaque rotation de 60 degr\u00e9s, il actionne un levier pivotant de construction raffin\u00e9e. Sur sa face interne, deux palettes agissent alternativement sur une roue \u00e0 une seule dent reli\u00e9e au barillet par un train de rouage et arr\u00eatent pour un petit instant sa marche apr\u00e8s chaque rotation de 180 degr\u00e9s. A chaque rotation, presque instantan\u00e9ment, le ressort auxiliaire d\u00e9crit plus haut est retendu partiellement et l\u2019\u00e9nergie ainsi accumul\u00e9e est transmise durant les dix secondes suivantes \u00e0 la roue d\u2019ancre. Bien que le couple transmis fluctue l\u00e9g\u00e8rement durant ces dix secondes, la transmission d\u2019\u00e9nergie moyenne reste constante durant\u00a0 31 jours. Le mouvement du dispositif \u00e0 force constante, ext\u00e9rieurement semblable \u00e0 un \u00e9chappement, peut \u00eatre observ\u00e9 \u00e0 travers le fond en verre saphir. Un coussinet en saphir transparent laisse entrevoir la fascinante interaction entre la came triangulaire et le levier pivotant. <br \/><br \/>Le dispositif \u00e0 force constante emp\u00eache donc que le couple qui d\u00e9cline graduellement \u00e0 partir du double barillet ait une incidence n\u00e9gative sur la marche de la montre. La transmission d\u2019\u00e9nergie est ainsi uniforme, l\u2019amplitude est \u00e9gale, et la pr\u00e9cision de marche est constante jusqu\u2019au 31e jour. Un m\u00e9canisme d\u2019arr\u00eat stoppe ensuite le mouvement. En th\u00e9orie, celui-ci pourrait continuer \u00e0 marcher. Mais la force du ressort-moteur deviendrait alors inf\u00e9rieure au couple du spiral auxiliaire et emp\u00eacherait le dispositif \u00e0 force constante de fonctionner de fa\u00e7on fiable. <br \/><br \/><strong>Continuit\u00e9 historique <\/strong><br \/><br \/>Le principe d\u2019une force constante occupait d\u00e9j\u00e0 l\u2019esprit de Ferdinand Adolph Lange. C\u2019est ainsi qu\u2019en 1866, il inventa pour ses montres de poche de pr\u00e9cision un \u00e9chappement \u00e0 force constante avec seconde sautante, appel\u00e9 \u00ab remontoir \u00e0 seconde \u00bb. Par la suite, il d\u00e9veloppa un m\u00e9canisme similaire pour la grande horloge du si\u00e8ge de la manufacture Lange, dont le balancier de presque dix m\u00e8tres indique aujourd\u2019hui encore pr\u00e9cis\u00e9ment l\u2019heure \u00e0 ses collaborateurs et aux habitants de Glash\u00fctte. Quelque 140 ans plus tard, les descendants horlogers de Lange ont su continuer sur cette voie en cr\u00e9ant le mouvement calibre L034.1 et sa r\u00e9serve de marche de 31 jours. Le fruit de leurs recherches a vu le jour sous la forme d\u2019un garde-temps exceptionnel \u00e0 porter au quotidien et dont l\u2019aspect pratique est \u00e9vident. Ce mod\u00e8le indique l\u2019heure exacte plus longtemps que n\u2019importe quelle autre montre m\u00e9canique \u00e0 remontage manuel \u2013 m\u00eame si on ne le porte pas pendant quelques jours, m\u00eame des semaines. En proposant une innovation utile, cette montre s\u2019inscrit parfaitement dans la tradition Lange. <br \/><br \/>Le bo\u00eetier en platine de la LANGE 31 pr\u00e9sente un imposant diam\u00e8tre de 46 millim\u00e8tres et une hauteur de 15,9 millim\u00e8tres. Car cette r\u00e9serve de temps requiert beaucoup de place. Tout comme l\u2019indicateur de r\u00e9serve de marche de 31 jours, qui occupe l\u2019essentiel de la partie droite du cadran en argent massif. Cet indicateur constitue le signe distinctif d\u2019une technicit\u00e9 horlog\u00e8re r\u00e9volutionnaire. Lorsqu\u2019un mois entier s\u2019est \u00e0 nouveau paisiblement \u00e9coul\u00e9, le dernier segment, de couleur rouge, rappelle qu\u2019il faut songer \u00e0 remonter la montre. Situ\u00e9e sur la partie gauche, la grande date Lange \u00e9quilibre harmonieusement le tout. Le fond saphir de la LANGE 31 d\u00e9voile tout ce qui fait des montres de A. Lange & S\u00f6hne des garde-temps convoit\u00e9s dans le monde entier: balancier \u00e0 vis, raquetterie de pr\u00e9cision \u00e0 col de cygne avec coq de balancier grav\u00e9 \u00e0 la main, chatons en or viss\u00e9s ainsi que une d\u00e9coration minutieuse du mouvement dans le style classique Lange.\u00a0","description_short":"","quantity":0,"minimal_quantity":"1","available_now":"","available_later":"","price":138583.333333,"specificPrice":false,"additional_shipping_cost":"0.00","wholesale_price":"0.000000","on_sale":"0","online_only":"0","unity":"","unit_price":0,"unit_price_ratio":"0.000000","ecotax":"0.000000","reference":"130.025","supplier_reference":"","location":"","width":"0.000000","height":"0.000000","depth":"0.000000","weight":"0.000000","ean13":"","upc":"","link_rewrite":"lange-31","meta_description":"La LANGE 31: une technologie \u00e0 cl\u00e9 et de l\u2019\u00e9nergie pour un moisIl n\u2019y a aucune montre qui marche plus longtemps: La nouvelle montre \u00e0 remontage manuel de A. ...","meta_keywords":"","meta_title":"A. 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Lange 31
130.025
| Marque : | A. Lange & Söhne |
| Collection : | Lange 31 |
| Modèle : | Lange 31 |
| Référence : | 130.025 |
| Complément : | Platine |
| En vente depuis : | 2007 |
FICHE AU FORMAT PDF
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Marque : A. Lange & Söhne Collection : Lange 31 Modèle : Lange 31 Référence : 130.025 Complément : Platine En vente depuis : 2007 Prix du neuf : 166 300 € Diamètre : 46 mm Epaisseur : 15.9 mm Styles : Classique Haute Horlogerie Types : Mécanique à remontage manuel Calibre : Lange L034.1 Calibre distinction : Décoré main Gravé main Complication : Grande Date Petite Seconde Indicateur de Réserve de Marche Matière du boîtier : Platine Particularité du boitier : Fond saphir dureté de 9 Forme : Ronde Cadran : Argent massif Rhodié Affichage : Aiguilles en or rhodié Index : Bâtons Chemin de fer Verre : Saphir dureté de 9 Matière du bracelet : Croco Couleur du bracelet : Noir Fermeture du bracelet : Boucle ardillon + Plus de caractéristiques : Mouvement
Réglage de précision du mouvement en cinq positions
Double barillet trois quarts
Platines et ponts en maillechort
Coq de balancier gravé à la main
406 composants
61 rubis dont 1 coussinet transparent en saphir
3 chatons en or vissés
Echappement à ancre
Dispositif à force constante entre le double barillet et l’échappement
Balancier à vis antichoc en Glucydur
Spiral Nivarox
Fréquence :
21 600 alternances / heure
Raquetterie de précision à col de cygne avec système de mise au repère breveté
Réserve de marche de 31 jours
(744 heures)
Petites secondes avec arrêt secondes
Clé de remontage avec mécanisme de bridage de couple
Couronne pour la mise à l’heure Poussoir pour avancer la grande date
Boucle ardillon en platine massif
DESCRIPTION
- La LANGE 31: une technologie à clé et de l’énergie pour un mois
Il n’y a aucune montre qui marche plus longtemps: La nouvelle montre à remontage manuel de A. Lange & Söhne est dotée d’une réserve de marche d’un mois. D’où son nom: LANGE 31. Autre innovation, son dispositif à force constante délivre une force uniforme pendant toute la durée de marche. Avec elle, Lange a aussi fait renaître le remontage par clé.
La course de la lune croissante et décroissante a toujours fasciné l’humanité. A tel point que les calendriers les plus anciens prenaient déjà pour base de calcul la période séparant deux nouvelles lunes pour mesurer le temps. Dans le domaine de l’horlogerie, une montre-bracelet mécanique avec réserve de marche d’un mois complet et une régularité de marche constante pendant tout ce temps constituait jusqu’à récemment l’une des rares prouesses horlogères à réaliser. Avec la LANGE 31, c’est chose faite. Un nom révélateur pour un concentré d’énergie avec une autonomie de marche de 31 jours et un mouvement constant – ce qui était inimaginable jusqu’à présent. Avec cette montre, l’année horologique est subdivisée en douze remontages.
Afin de pouvoir emmagasiner une telle quantité d’énergie, la LANGE 31 possède deux barillets superposés d’un diamètre intérieur de 25 millimètres. Cet imposant double barillet occupe les trois quarts de la surface du mouvement. Les deux ressorts-moteurs de 1 850 millimètres chacun sont cinq à dix fois plus longs que ceux des mouvements mécaniques des montres-bracelets conventionnelles. L’énergie qui y est emmagasinée suffirait à soulever de 320 centimètres une tablette de chocolat suisse de 100 grammes. Mais il serait vraiment difficile de remonter des ressorts aussi puissants à l’aide du délicat mécanisme d’un remontage par couronne. C’est pourquoi les constructeurs horlogers de Lange ont pensé à la « technologie à clé » des anciennes montres de poche. Grâce à la force du levier de la clé, il est possible de choisir un engrenage plus petit qu’avec une couronne de remontoir. L’énergie de remontage est transmise au barillet à l’aide d’une clé carrée qui est insérée dans une ouverture aménagée dans le fond en verre saphir. Une roue libre intégrée dans la clé de remontage permet un mouvement de remontage fluide, comme avec une couronne classique, et un mécanisme de bridage de couple prévient toute surtension accidentelle des ressorts-moteurs.
Une énergie uniforme pour l’échappement
Naturellement, un mouvement avec une réserve de marche d’une importance aussi considérable ne pourrait pas marcher régulièrement aussi longtemps sans dispositions techniques supplémentaires. Car il n’y a pas de transmission d’énergie homogène, les lois de la physique ayant établi que le couple de départ d’un ressort qui se détend décline graduellement. Or, quand le couple faiblit, l’amplitude du balancier décroît, et la précision diminue. Il y a 500 ans, pour contrebalancer cette loi d’airain, Léonard de Vinci avait déjà découvert le principe du cordon et de la spirale. Celui-ci utilise l’effet de levier, qui compense largement la réduction du couple du ressort. Ce principe a été appliqué à deux montres Lange de l’ère nouvelle, le TOURBILLON « Pour le Mérite » et le TOURBOGRAPH « Pour le Mérite », qui sont dotées d’une transmission fusée-chaîne. Mais pour obtenir 31 jours de réserve de marche, cette construction serait irréalisable, ne serait-ce qu’à cause des dimensions des composants nécessaires à sa fabrication. Les constructeurs horlogers Lange ont donc cherché une autre voie – et ils l’ont trouvée. La solution est un dispositif à force constante entre le double barillet et l’échappement. Il s’agit d’une construction complexe qui assure un dégagement d’énergie toujours constant sur la partie échappement – c’est-à-dire indépendamment de l’état de tension du ressort.
Résultat: lorsqu’il se détend, un ressort auxiliaire prétendu sur l’arbre de la roue des secondes transmet une quantité d’énergie toujours constante à la roue d’ancre. Et toutes les dix secondes, ce spiral fixé sur un plot de ressort est retendu de 60 degrés à son extrémité extérieure. Il faut encore un mécanisme pour contrôler le déroulement de ce mouvement avec fiabilité et précision. C’est le rôle du balancier. Il conditionne non seulement la régularité de la marche de l’arbre de la trotteuse, permettant d’indiquer l’heure exacte, mais aussi, parallèlement, le remontage cyclique du dispositif à force constante. Cette opération s’effectue via un triangle de Reuleaux, une came en forme de triangle équilatéral aux côtés convexes fixée sur l’arbre de la roue des secondes. Toutes les dix secondes, c’est-à-dire après chaque rotation de 60 degrés, il actionne un levier pivotant de construction raffinée. Sur sa face interne, deux palettes agissent alternativement sur une roue à une seule dent reliée au barillet par un train de rouage et arrêtent pour un petit instant sa marche après chaque rotation de 180 degrés. A chaque rotation, presque instantanément, le ressort auxiliaire décrit plus haut est retendu partiellement et l’énergie ainsi accumulée est transmise durant les dix secondes suivantes à la roue d’ancre. Bien que le couple transmis fluctue légèrement durant ces dix secondes, la transmission d’énergie moyenne reste constante durant 31 jours. Le mouvement du dispositif à force constante, extérieurement semblable à un échappement, peut être observé à travers le fond en verre saphir. Un coussinet en saphir transparent laisse entrevoir la fascinante interaction entre la came triangulaire et le levier pivotant.
Le dispositif à force constante empêche donc que le couple qui décline graduellement à partir du double barillet ait une incidence négative sur la marche de la montre. La transmission d’énergie est ainsi uniforme, l’amplitude est égale, et la précision de marche est constante jusqu’au 31e jour. Un mécanisme d’arrêt stoppe ensuite le mouvement. En théorie, celui-ci pourrait continuer à marcher. Mais la force du ressort-moteur deviendrait alors inférieure au couple du spiral auxiliaire et empêcherait le dispositif à force constante de fonctionner de façon fiable.
Continuité historique
Le principe d’une force constante occupait déjà l’esprit de Ferdinand Adolph Lange. C’est ainsi qu’en 1866, il inventa pour ses montres de poche de précision un échappement à force constante avec seconde sautante, appelé « remontoir à seconde ». Par la suite, il développa un mécanisme similaire pour la grande horloge du siège de la manufacture Lange, dont le balancier de presque dix mètres indique aujourd’hui encore précisément l’heure à ses collaborateurs et aux habitants de Glashütte. Quelque 140 ans plus tard, les descendants horlogers de Lange ont su continuer sur cette voie en créant le mouvement calibre L034.1 et sa réserve de marche de 31 jours. Le fruit de leurs recherches a vu le jour sous la forme d’un garde-temps exceptionnel à porter au quotidien et dont l’aspect pratique est évident. Ce modèle indique l’heure exacte plus longtemps que n’importe quelle autre montre mécanique à remontage manuel – même si on ne le porte pas pendant quelques jours, même des semaines. En proposant une innovation utile, cette montre s’inscrit parfaitement dans la tradition Lange.
Le boîtier en platine de la LANGE 31 présente un imposant diamètre de 46 millimètres et une hauteur de 15,9 millimètres. Car cette réserve de temps requiert beaucoup de place. Tout comme l’indicateur de réserve de marche de 31 jours, qui occupe l’essentiel de la partie droite du cadran en argent massif. Cet indicateur constitue le signe distinctif d’une technicité horlogère révolutionnaire. Lorsqu’un mois entier s’est à nouveau paisiblement écoulé, le dernier segment, de couleur rouge, rappelle qu’il faut songer à remonter la montre. Située sur la partie gauche, la grande date Lange équilibre harmonieusement le tout. Le fond saphir de la LANGE 31 dévoile tout ce qui fait des montres de A. Lange & Söhne des garde-temps convoités dans le monde entier: balancier à vis, raquetterie de précision à col de cygne avec coq de balancier gravé à la main, chatons en or vissés ainsi que une décoration minutieuse du mouvement dans le style classique Lange.
- La LANGE 31: une technologie à clé et de l’énergie pour un mois
Il n’y a aucune montre qui marche plus longtemps: La nouvelle montre à remontage manuel de A. Lange & Söhne est dotée d’une réserve de marche d’un mois. D’où son nom: LANGE 31. Autre innovation, son dispositif à force constante délivre une force uniforme pendant toute la durée de marche. Avec elle, Lange a aussi fait renaître le remontage par clé.
La course de la lune croissante et décroissante a toujours fasciné l’humanité. A tel point que les calendriers les plus anciens prenaient déjà pour base de calcul la période séparant deux nouvelles lunes pour mesurer le temps. Dans le domaine de l’horlogerie, une montre-bracelet mécanique avec réserve de marche d’un mois complet et une régularité de marche constante pendant tout ce temps constituait jusqu’à récemment l’une des rares prouesses horlogères à réaliser. Avec la LANGE 31, c’est chose faite. Un nom révélateur pour un concentré d’énergie avec une autonomie de marche de 31 jours et un mouvement constant – ce qui était inimaginable jusqu’à présent. Avec cette montre, l’année horologique est subdivisée en douze remontages.
Afin de pouvoir emmagasiner une telle quantité d’énergie, la LANGE 31 possède deux barillets superposés d’un diamètre intérieur de 25 millimètres. Cet imposant double barillet occupe les trois quarts de la surface du mouvement. Les deux ressorts-moteurs de 1 850 millimètres chacun sont cinq à dix fois plus longs que ceux des mouvements mécaniques des montres-bracelets conventionnelles. L’énergie qui y est emmagasinée suffirait à soulever de 320 centimètres une tablette de chocolat suisse de 100 grammes. Mais il serait vraiment difficile de remonter des ressorts aussi puissants à l’aide du délicat mécanisme d’un remontage par couronne. C’est pourquoi les constructeurs horlogers de Lange ont pensé à la « technologie à clé » des anciennes montres de poche. Grâce à la force du levier de la clé, il est possible de choisir un engrenage plus petit qu’avec une couronne de remontoir. L’énergie de remontage est transmise au barillet à l’aide d’une clé carrée qui est insérée dans une ouverture aménagée dans le fond en verre saphir. Une roue libre intégrée dans la clé de remontage permet un mouvement de remontage fluide, comme avec une couronne classique, et un mécanisme de bridage de couple prévient toute surtension accidentelle des ressorts-moteurs.
Une énergie uniforme pour l’échappement
Naturellement, un mouvement avec une réserve de marche d’une importance aussi considérable ne pourrait pas marcher régulièrement aussi longtemps sans dispositions techniques supplémentaires. Car il n’y a pas de transmission d’énergie homogène, les lois de la physique ayant établi que le couple de départ d’un ressort qui se détend décline graduellement. Or, quand le couple faiblit, l’amplitude du balancier décroît, et la précision diminue. Il y a 500 ans, pour contrebalancer cette loi d’airain, Léonard de Vinci avait déjà découvert le principe du cordon et de la spirale. Celui-ci utilise l’effet de levier, qui compense largement la réduction du couple du ressort. Ce principe a été appliqué à deux montres Lange de l’ère nouvelle, le TOURBILLON « Pour le Mérite » et le TOURBOGRAPH « Pour le Mérite », qui sont dotées d’une transmission fusée-chaîne. Mais pour obtenir 31 jours de réserve de marche, cette construction serait irréalisable, ne serait-ce qu’à cause des dimensions des composants nécessaires à sa fabrication. Les constructeurs horlogers Lange ont donc cherché une autre voie – et ils l’ont trouvée. La solution est un dispositif à force constante entre le double barillet et l’échappement. Il s’agit d’une construction complexe qui assure un dégagement d’énergie toujours constant sur la partie échappement – c’est-à-dire indépendamment de l’état de tension du ressort.
Résultat: lorsqu’il se détend, un ressort auxiliaire prétendu sur l’arbre de la roue des secondes transmet une quantité d’énergie toujours constante à la roue d’ancre. Et toutes les dix secondes, ce spiral fixé sur un plot de ressort est retendu de 60 degrés à son extrémité extérieure. Il faut encore un mécanisme pour contrôler le déroulement de ce mouvement avec fiabilité et précision. C’est le rôle du balancier. Il conditionne non seulement la régularité de la marche de l’arbre de la trotteuse, permettant d’indiquer l’heure exacte, mais aussi, parallèlement, le remontage cyclique du dispositif à force constante. Cette opération s’effectue via un triangle de Reuleaux, une came en forme de triangle équilatéral aux côtés convexes fixée sur l’arbre de la roue des secondes. Toutes les dix secondes, c’est-à-dire après chaque rotation de 60 degrés, il actionne un levier pivotant de construction raffinée. Sur sa face interne, deux palettes agissent alternativement sur une roue à une seule dent reliée au barillet par un train de rouage et arrêtent pour un petit instant sa marche après chaque rotation de 180 degrés. A chaque rotation, presque instantanément, le ressort auxiliaire décrit plus haut est retendu partiellement et l’énergie ainsi accumulée est transmise durant les dix secondes suivantes à la roue d’ancre. Bien que le couple transmis fluctue légèrement durant ces dix secondes, la transmission d’énergie moyenne reste constante durant 31 jours. Le mouvement du dispositif à force constante, extérieurement semblable à un échappement, peut être observé à travers le fond en verre saphir. Un coussinet en saphir transparent laisse entrevoir la fascinante interaction entre la came triangulaire et le levier pivotant.
Le dispositif à force constante empêche donc que le couple qui décline graduellement à partir du double barillet ait une incidence négative sur la marche de la montre. La transmission d’énergie est ainsi uniforme, l’amplitude est égale, et la précision de marche est constante jusqu’au 31e jour. Un mécanisme d’arrêt stoppe ensuite le mouvement. En théorie, celui-ci pourrait continuer à marcher. Mais la force du ressort-moteur deviendrait alors inférieure au couple du spiral auxiliaire et empêcherait le dispositif à force constante de fonctionner de façon fiable.
Continuité historique
Le principe d’une force constante occupait déjà l’esprit de Ferdinand Adolph Lange. C’est ainsi qu’en 1866, il inventa pour ses montres de poche de précision un échappement à force constante avec seconde sautante, appelé « remontoir à seconde ». Par la suite, il développa un mécanisme similaire pour la grande horloge du siège de la manufacture Lange, dont le balancier de presque dix mètres indique aujourd’hui encore précisément l’heure à ses collaborateurs et aux habitants de Glashütte. Quelque 140 ans plus tard, les descendants horlogers de Lange ont su continuer sur cette voie en créant le mouvement calibre L034.1 et sa réserve de marche de 31 jours. Le fruit de leurs recherches a vu le jour sous la forme d’un garde-temps exceptionnel à porter au quotidien et dont l’aspect pratique est évident. Ce modèle indique l’heure exacte plus longtemps que n’importe quelle autre montre mécanique à remontage manuel – même si on ne le porte pas pendant quelques jours, même des semaines. En proposant une innovation utile, cette montre s’inscrit parfaitement dans la tradition Lange.
Le boîtier en platine de la LANGE 31 présente un imposant diamètre de 46 millimètres et une hauteur de 15,9 millimètres. Car cette réserve de temps requiert beaucoup de place. Tout comme l’indicateur de réserve de marche de 31 jours, qui occupe l’essentiel de la partie droite du cadran en argent massif. Cet indicateur constitue le signe distinctif d’une technicité horlogère révolutionnaire. Lorsqu’un mois entier s’est à nouveau paisiblement écoulé, le dernier segment, de couleur rouge, rappelle qu’il faut songer à remonter la montre. Située sur la partie gauche, la grande date Lange équilibre harmonieusement le tout. Le fond saphir de la LANGE 31 dévoile tout ce qui fait des montres de A. Lange & Söhne des garde-temps convoités dans le monde entier: balancier à vis, raquetterie de précision à col de cygne avec coq de balancier gravé à la main, chatons en or vissés ainsi que une décoration minutieuse du mouvement dans le style classique Lange.
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Marque : A. Lange & Söhne Collection : Lange 31 Modèle : Lange 31 Référence : 130.025 Complément : Platine En vente depuis : 2007 Prix du neuf : 166 300 € Diamètre : 46 mm Epaisseur : 15.9 mm Styles : Classique Haute Horlogerie Types : Mécanique à remontage manuel Calibre : Lange L034.1 Calibre distinction : Décoré main Gravé main Complication : Grande Date Petite Seconde Indicateur de Réserve de Marche Matière du boîtier : Platine Particularité du boitier : Fond saphir dureté de 9 Forme : Ronde Cadran : Argent massif Rhodié Affichage : Aiguilles en or rhodié Index : Bâtons Chemin de fer Verre : Saphir dureté de 9 Matière du bracelet : Croco Couleur du bracelet : Noir Fermeture du bracelet : Boucle ardillon Plus de caractéristiques : Mouvement
Réglage de précision du mouvement en cinq positions
Double barillet trois quarts
Platines et ponts en maillechort
Coq de balancier gravé à la main
406 composants
61 rubis dont 1 coussinet transparent en saphir
3 chatons en or vissés
Echappement à ancre
Dispositif à force constante entre le double barillet et l’échappement
Balancier à vis antichoc en Glucydur
Spiral Nivarox
Fréquence :
21 600 alternances / heure
Raquetterie de précision à col de cygne avec système de mise au repère breveté
Réserve de marche de 31 jours
(744 heures)
Petites secondes avec arrêt secondes
Clé de remontage avec mécanisme de bridage de couple
Couronne pour la mise à l’heure Poussoir pour avancer la grande date
Boucle ardillon en platine massif