Hommage à l'Art de la Danse - Deux danseuses sur scène

86090/000G-9881

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Hommage à l'Art de la Danse - Deux danseuses sur scène

Marque  : Vacheron Constantin
Collection  : Métiers d'Art
Modèle  : Hommage à l'Art de la Danse - Deux danseuses sur scène
Référence  : 86090/000G-9881
Nbre de pièces : Unique
Complément : Or Blanc - Cadran Email Grand Feu - Bracelet Alligator
Année : 2013
N'est plus commercialisé

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  • Marque  : Vacheron Constantin
    Collection  : Métiers d'Art
    Modèle  : Hommage à l'Art de la Danse - Deux danseuses sur scène
    Référence  : 86090/000G-9881
    Nbre de pièces : Unique
    Complément : Or Blanc - Cadran Email Grand Feu - Bracelet Alligator
    Année : 2013
    N'est plus commercialisé
    Prix du neuf : Sur demande
    Diamètre : 40 mm
    Styles : Atypique
    Types : Mécanique à remontage automatique
    Calibre : 2460 SC
    Calibre distinction : Poinçon de Genève
    Matière du boîtier : Or blanc
    Particularité du boitier : Fond saphir
    Fond officier
    Poinçon de Genève
    Fond fermé par des vis
    Forme : Ronde
    Etanchéité : 30 mètres
    Cadran : Or
    Email Grand Feu
    Couleur du cadran : Marron
    Argenté
    Affichage : Aiguilles
    Matière du bracelet : Alligator
    Couleur du bracelet : Noir
    Fermeture du bracelet : Boucle ardillon
    + Plus de caractéristiques : MOUVEMENT
    Calibre développé et manufacturé par Vacheron Constantin  
    Diamètre du mouvement 26.20 mm (11 lignes ¼ )
    Épaisseur du mouvement 3.60 mm
    Empierrage 27 
    Nombre de composants 182
    Fréquence 4 Hz (28’800 alternances/heure)
    Réserve de marche Environ 40 heures

    BOITIER
    Or blanc 18 carats
    9.20 mm d’épaisseur

    CADRAN
    18 carats
    Technique émail translucide Grand Feu et émail grisaille
    Interprétation des œuvres du peintre français Edgar Degas

    BRACELET
    Cuir d’alligator Mississippiensis
    cousu main. finition sellier. grandes écailles carrées 
    Fermoir en or blanc 18 carats  Demi-croix de Malte 

DESCRIPTION

  • Métiers d’Art Hommage à l’Art de la Danse
     
    Une série de garde-temps exceptionnels dévoilée à l’occasion du tricentenaire de l’Ecole Française de Danse rend un vibrant hommage à l’art et à la culture
     
     
    Une nouvelle collection Métiers d’Art dédiée à l’art ancestral de l’émail grisaille Grand Feu

    Trois pièces uniques estampillées Poinçon de Genève

    Une vibrante dédicace à l’univers de la danse et à l’œuvre d’Edgar Degas, inspirées par sa fascination pour les ballerines
     
     
    A l’occasion du tricentenaire de l’Ecole Française de Danse, Vacheron Constantin dévoile les trois premières pièces uniques de sa nouvelle collection Métiers d’Art Hommage à l’Art de la Danse. Ces créations issues des ateliers de la manufacture revisitent la technique ancestrale de l’émail grisaille Grand Feu pour mettre en lumière l’art du ballet classique à travers plusieurs chefs-d ‘œuvres d’Edgar Degas.
     
    En devenant mécène de l’Opéra National de Paris en 2007, la Maison Vacheron Constantin offre aux traditions artisanales des Métiers d’Art de la Haute Horlogerie une scène d’inspiration privilégiée. Ce partenariat, qui réunit le temps, l’art et la culture, célèbre les valeurs sur lesquelles la marque s’est érigée depuis sa création en 1755 : la créativité, l’ouverture sur le monde, le partage de la passion mais également la transmission du savoir et la quête d’excellence.
     
    Le ballet en particulier, l’opéra en général, sont autant d’univers où l’homme, son talent et sa personnalité couronnent la chorégraphie de l’œuvre. La Maison partage ainsi avec l’Opéra National de Paris l’art de la précision, du renouvellement et de l’émerveillement. Un art dont la maîtrise, à la fois technique et esthétique, est orchestré par une multitude d’hommes et de femmes, et autant de métiers. En horlogerie comme dans l’univers de la danse, l’accomplissement est en effet une histoire humaine, riche de rencontres et de savoir-faire perpétués et partagés. Le temps ne saurait avoir quelconque emprise sur ces métiers dont l’exigence et le défi sont cristallisés par le perfectionnement constant, l’audace et la passion.  
     
    Dans la lignée de la série inspirée par la fresque de Marc Chagall qui orne le plafond du Palais Garnier, Vacheron Constantin fait aujourd’hui une nouvelle démonstration de son savoir-faire et de sa maîtrise des arts décoratifs les plus anciens. Les trois premières pièces uniques de la nouvelle collection Métiers d’Art Hommage à l’Art de la Danse seront présentées lors de la soirée de gala du tricentenaire de l’Ecole Française de Danse, le 15 avril 2013 au Palais Garnier. Elles réinterprètent certaines œuvres d’Edgar Degas  - et sa capacité à capturer la grâce et la gestuelle des ballerines - par la technique séculaire de la peinture en émail grisaille Grand Feu.

    Métiers d’Art Hommage à l’Art de la Danse, la capture du mouvement et la chorégraphie du temps
     
    Les trois premières montres Métiers d’Art Hommage à l’Art de la Danse cristallisent la magie et l’alchimie des arts : celui de la ballerine, celui de l’émailleur et celui de l’horloger. Ces talents se dessinent au gré des nuances subtilement maîtrisées de l’émail grisaille Grand Feu, dont la technique n’est aujourd’hui maîtrisée que par quelques artisans. Entièrement réalisés dans les ateliers de la manufacture, les cadrans rivalisent de finesse et d’élégance intemporelle.
     
    Dans un écrin d’or blanc, les ballerines chères à Degas évoluent gracieusement sous la ronde des aiguilles. Trois tableaux ont servi d’inspiration au maître-émailleur : La salle de ballet de l'Opéra, rue le Pelletier, huile peinte en 1874 et exposée au Musée d’Orsay (Paris, France) ; Répétition de ballet, huile peinte en 1873 et exposée au Fogg Art Museum (Cambridge, Etats-Unis) ; et Deux danseuses sur scène, huile de 1874 et exposée à la Courtauld Gallery (Londres, Grande-Bretagne). Choisies par l’émailleur après un long travail de recherche sur l’expression des danseuses, ces peintures représentent trois temps forts de la vie de la ballerine : l’apprentissage, l’entraînement et la représentation sur scène.
     
    La finesse de la peinture d’émail grisaille Grand Feu révèle le moindre détail des personnages : le moindre pli des tutus, la dentelle de leur décolleté, le velouté du ruban qui enserre le cou, les pétales des fleurs dans leurs cheveux, la transparence du tulle et de la mousseline… Les danseuses évoluent sur un parquet de bois où se dessinent leurs ombres et se reflète la lumière. A la manière de Degas, le maître-émailleur de Vacheron Constantin réinterprète l’instant, la gestuelle, l’attitude et la perspective qui – jouée sur le clair-obscur – ancre la scène dans la réalité.
     
    Si, habituellement, l’émail grisaille est appliqué sur un émail noir, l’artisan de la Maison a choisi de travailler sur une base d’émail translucide brun qui lui permet d’accentuer le relief tout en apportant de la douceur au tableau. Après avoir appliqué cette base, l’émailleur va déposer des pointes de blanc de Limoges qu’il étirera minutieusement à l’aide d’aiguilles, de pinceaux extrêmement fins et même d’épines de cactus pour dégrader la teinte et jouer sur les pigments.

    Aujourd’hui très rare, le blanc de Limoges est une poudre très fine, mélangée à des huiles. Le défi réside en la matière elle-même, très difficile à travailler, qui demande de la part de l’artisan une sensibilité quasi intuitive. Chacune des couches nécessite un passage au four réglé à la seconde. Au cours du passage au Grand Feu, les émaux changent, s’intensifient, se rétractent. L’expérience de l’émailleur joue alors un rôle essentiel. Les temps de passage au four doivent être soigneusement calculés selon le type et la quantité de matière appliquée et leur durée fait partie des secrets d’atelier de l’artiste. Celui-ci parvient ainsi à jongler avec une gamme très étendue de gris qui conviennent parfaitement à l’art du portrait : en témoignent la finesse de l’expression des visages.
     
    Mise en valeur par la sobriété du boîtier de 40 mm de diamètre, finement poli, l’émail grisaille Grand Feu des montres Métiers d’Art Hommage à l’Art de la Danse est entièrement fait à la main avec patience, minutie et concentration. Digne héritière de l’esprit des Cabinotiers si cher aux fondateurs de la Maison, cette technique ancestrale que Vacheron Constantin s’est réappropriée parvient, sans l’aide de couleurs vives ni de matière supplémentaire, à créer un véritable relief qui capte l’expérience des ballerines dans le moindre repli de leur costume. La musique sur laquelle elles évoluent est celle des battements réguliers du mouvement à remontage automatique calibre 2460, entièrement développé et
    manufacturé par Vacheron Constantin. Une telle œuvre méritait un mouvement d’exception : outre son extrême fiabilité, ses finitions d’exception sont réalisées dans la plus pure tradition de Haute Horlogerie genevoise.
     
    Les garde-temps Métiers d’Art Hommage à l’Art de la Danse répondent aux nouvelles exigences du Poinçon de Genève. Instauré par le Grand Conseil de la République et Canton de Genève en 1886, le Poinçon est tout à la fois une garantie de provenance, de bienfacture, de durabilité et de savoir-faire. D’origine indépendante, ce label de qualité sans équivalent a opéré en 2011 une mue fondamentale : la certification ne porte plus désormais uniquement sur le calibre, mais sur la montre dans son ensemble. Une évolution majeure pour cette authentification soutenue de longue date par Vacheron Constantin, qui fait le choix de répondre plus que jamais aux véritables attentes d’une clientèle toujours davantage avertie.
     
     
    Histoire de l’émail grisaille
    Les premières références à la technique dite « grisaille » se retrouvent entre le 9ème et le 12ème siècles et plus précisément dans le Traité du Moine Théophile « De Diversis Artibus » sur les techniques de l’art. Du Moyen-Age jusqu'au 14ème siècle, la grisaille est brune - plus précisément brun rouge - jusqu’à noire selon l'épaisseur travaillée. A partir du 15ème siècle apparaissent, en même temps que les grisailles rousses, rouges et noires, des grisailles nommées « sanguines sur verre » et grisailles « couleur bois ». Leur fabrication se fait au sein des ateliers par les peintres verriers et les recettes sont transmises de génération en génération. 
     
     
    L’Ecole Française de Danse 
    Le 11 janvier 1713, Louis XIV signe le décret créant la première école de danse. Il jette ainsi les fondements du style chorégraphique français. L’intérêt pour la mise en place d’une technique de danse apparaît déjà en 1661 lorsque le ballet de cour est à son apogée. Sur le modèle des Académies de sculpture et de peinture, le roi de France crée alors l’Académie
    royale de Danse, érigeant la danse au rang d’art et l’encadrant dans un système officiel où la pédagogie et la transmission prévalent. A cette époque Pierre Beauchamp, Maître de ballet à l’Opéra, danseur émérite et directeur de l’Académie de Danse dès 1680, oriente davantage encore l’activité de l’institution vers l’enseignement et établit les règles du ballet, notamment celle des cinq positions. Louis XIV formalisera l’existence de l’école en 1713.
     
    L’opéra National de Paris et L’Ecole Française de Danse sont étroitement liés depuis lors, comme une même entité qui écrit l’histoire de la danse depuis 300 ans. L’Ecole Française de Danse est la seule compagnie au monde où 95% des danseurs, solistes et Corps de Ballet sont issus de l’Ecole de Danse de l’Opéra de Paris.

    Edgar Degas et les ballerines
    Nul doute que par son travail sur les ballerines, Edgar Degas cherche à percer le mystère du mouvement. Celui-là même qui exprime la vie. Peintre né en 1834, mort en 1917, Degas a souvent été catalogué parmi les impressionnistes. Pourtant il s’est aussi intéressé à la gravure et à la sculpture, a travaillé le fusain et le pastel auquel il mêle la gouache et l’aquarelle, réalisé des monotypes rehaussés à la craie et au lapis, s’est essayé à la photographie pictorialiste par la technique de l’oléobromie… Artiste complet, il a cherché à capter la lumière et le mouvement dans ses œuvres, multipliant les procédés, cultivant son goût des expérimentations techniques et faisant preuve d’une liberté de facture très novatrice pour l’époque. Tout comme Vacheron Constantin et l’Opéra de Paris, Degas n’a cessé de renouveler son art.
     
    Son œuvre, et plus particulièrement sa série sur les danseuses classiques, montre à quel point il maîtrise la synthèse d’une suite de mouvements, les gestes, les expressions. Il utilise les raccourcis elliptiques, la pratique des gros plans, le goût du regard ascendant ou plongeant, les oppositions heurtées, les variations sur le thème du contre-jour. Edgar Degas invente un rôle dans la suggestion de l’espace à des planchers éclaboussés de lumière – magistralement illustré sur les cadrans des montres Métiers d’Art Hommage à l’Art de la Danse, agence les rapports de reflets, les sources de lumière, attentif aux éclairages imprévus de la rampe qui jettent des taches colorées sur les visages. L’artiste ose couper, sectionner, pour mieux immortaliser un instant de vie dans un geste, une posture, un rayon de lumière. En référence à sa fidélité pour quantité de règles classiques mais aussi à ses nombreuses innovations, Jacques-Emile Blanche – qui avait rencontré Degas en 1881 -  a pu écrire à son sujet en 1919 : « Il a jeté un pont entre deux époques ; il relie le passé au plus immédiat présent ».
     
     
    Les montres Métiers d’Art Hommage à l’Art de la Danse créent le lien entre hier et aujourd’hui. Elles réunissent les arts et les hommes, les savoir-faire et la créativité. L’émail grisaille Grand Feu réinterprète trois œuvres de l’artiste, et porte le souci du détail à son apogée. La technique fait également écho, par ses nuances allant du brun au blanc, à la celle de la photographie qui fascinait tant Edgar Degas.

  • Métiers d’Art Hommage à l’Art de la Danse
     
    Une série de garde-temps exceptionnels dévoilée à l’occasion du tricentenaire de l’Ecole Française de Danse rend un vibrant hommage à l’art et à la culture
     
     
    Une nouvelle collection Métiers d’Art dédiée à l’art ancestral de l’émail grisaille Grand Feu

    Trois pièces uniques estampillées Poinçon de Genève

    Une vibrante dédicace à l’univers de la danse et à l’œuvre d’Edgar Degas, inspirées par sa fascination pour les ballerines
     
     
    A l’occasion du tricentenaire de l’Ecole Française de Danse, Vacheron Constantin dévoile les trois premières pièces uniques de sa nouvelle collection Métiers d’Art Hommage à l’Art de la Danse. Ces créations issues des ateliers de la manufacture revisitent la technique ancestrale de l’émail grisaille Grand Feu pour mettre en lumière l’art du ballet classique à travers plusieurs chefs-d ‘œuvres d’Edgar Degas.
     
    En devenant mécène de l’Opéra National de Paris en 2007, la Maison Vacheron Constantin offre aux traditions artisanales des Métiers d’Art de la Haute Horlogerie une scène d’inspiration privilégiée. Ce partenariat, qui réunit le temps, l’art et la culture, célèbre les valeurs sur lesquelles la marque s’est érigée depuis sa création en 1755 : la créativité, l’ouverture sur le monde, le partage de la passion mais également la transmission du savoir et la quête d’excellence.
     
    Le ballet en particulier, l’opéra en général, sont autant d’univers où l’homme, son talent et sa personnalité couronnent la chorégraphie de l’œuvre. La Maison partage ainsi avec l’Opéra National de Paris l’art de la précision, du renouvellement et de l’émerveillement. Un art dont la maîtrise, à la fois technique et esthétique, est orchestré par une multitude d’hommes et de femmes, et autant de métiers. En horlogerie comme dans l’univers de la danse, l’accomplissement est en effet une histoire humaine, riche de rencontres et de savoir-faire perpétués et partagés. Le temps ne saurait avoir quelconque emprise sur ces métiers dont l’exigence et le défi sont cristallisés par le perfectionnement constant, l’audace et la passion.  
     
    Dans la lignée de la série inspirée par la fresque de Marc Chagall qui orne le plafond du Palais Garnier, Vacheron Constantin fait aujourd’hui une nouvelle démonstration de son savoir-faire et de sa maîtrise des arts décoratifs les plus anciens. Les trois premières pièces uniques de la nouvelle collection Métiers d’Art Hommage à l’Art de la Danse seront présentées lors de la soirée de gala du tricentenaire de l’Ecole Française de Danse, le 15 avril 2013 au Palais Garnier. Elles réinterprètent certaines œuvres d’Edgar Degas  - et sa capacité à capturer la grâce et la gestuelle des ballerines - par la technique séculaire de la peinture en émail grisaille Grand Feu.

    Métiers d’Art Hommage à l’Art de la Danse, la capture du mouvement et la chorégraphie du temps
     
    Les trois premières montres Métiers d’Art Hommage à l’Art de la Danse cristallisent la magie et l’alchimie des arts : celui de la ballerine, celui de l’émailleur et celui de l’horloger. Ces talents se dessinent au gré des nuances subtilement maîtrisées de l’émail grisaille Grand Feu, dont la technique n’est aujourd’hui maîtrisée que par quelques artisans. Entièrement réalisés dans les ateliers de la manufacture, les cadrans rivalisent de finesse et d’élégance intemporelle.
     
    Dans un écrin d’or blanc, les ballerines chères à Degas évoluent gracieusement sous la ronde des aiguilles. Trois tableaux ont servi d’inspiration au maître-émailleur : La salle de ballet de l'Opéra, rue le Pelletier, huile peinte en 1874 et exposée au Musée d’Orsay (Paris, France) ; Répétition de ballet, huile peinte en 1873 et exposée au Fogg Art Museum (Cambridge, Etats-Unis) ; et Deux danseuses sur scène, huile de 1874 et exposée à la Courtauld Gallery (Londres, Grande-Bretagne). Choisies par l’émailleur après un long travail de recherche sur l’expression des danseuses, ces peintures représentent trois temps forts de la vie de la ballerine : l’apprentissage, l’entraînement et la représentation sur scène.
     
    La finesse de la peinture d’émail grisaille Grand Feu révèle le moindre détail des personnages : le moindre pli des tutus, la dentelle de leur décolleté, le velouté du ruban qui enserre le cou, les pétales des fleurs dans leurs cheveux, la transparence du tulle et de la mousseline… Les danseuses évoluent sur un parquet de bois où se dessinent leurs ombres et se reflète la lumière. A la manière de Degas, le maître-émailleur de Vacheron Constantin réinterprète l’instant, la gestuelle, l’attitude et la perspective qui – jouée sur le clair-obscur – ancre la scène dans la réalité.
     
    Si, habituellement, l’émail grisaille est appliqué sur un émail noir, l’artisan de la Maison a choisi de travailler sur une base d’émail translucide brun qui lui permet d’accentuer le relief tout en apportant de la douceur au tableau. Après avoir appliqué cette base, l’émailleur va déposer des pointes de blanc de Limoges qu’il étirera minutieusement à l’aide d’aiguilles, de pinceaux extrêmement fins et même d’épines de cactus pour dégrader la teinte et jouer sur les pigments.

    Aujourd’hui très rare, le blanc de Limoges est une poudre très fine, mélangée à des huiles. Le défi réside en la matière elle-même, très difficile à travailler, qui demande de la part de l’artisan une sensibilité quasi intuitive. Chacune des couches nécessite un passage au four réglé à la seconde. Au cours du passage au Grand Feu, les émaux changent, s’intensifient, se rétractent. L’expérience de l’émailleur joue alors un rôle essentiel. Les temps de passage au four doivent être soigneusement calculés selon le type et la quantité de matière appliquée et leur durée fait partie des secrets d’atelier de l’artiste. Celui-ci parvient ainsi à jongler avec une gamme très étendue de gris qui conviennent parfaitement à l’art du portrait : en témoignent la finesse de l’expression des visages.
     
    Mise en valeur par la sobriété du boîtier de 40 mm de diamètre, finement poli, l’émail grisaille Grand Feu des montres Métiers d’Art Hommage à l’Art de la Danse est entièrement fait à la main avec patience, minutie et concentration. Digne héritière de l’esprit des Cabinotiers si cher aux fondateurs de la Maison, cette technique ancestrale que Vacheron Constantin s’est réappropriée parvient, sans l’aide de couleurs vives ni de matière supplémentaire, à créer un véritable relief qui capte l’expérience des ballerines dans le moindre repli de leur costume. La musique sur laquelle elles évoluent est celle des battements réguliers du mouvement à remontage automatique calibre 2460, entièrement développé et
    manufacturé par Vacheron Constantin. Une telle œuvre méritait un mouvement d’exception : outre son extrême fiabilité, ses finitions d’exception sont réalisées dans la plus pure tradition de Haute Horlogerie genevoise.
     
    Les garde-temps Métiers d’Art Hommage à l’Art de la Danse répondent aux nouvelles exigences du Poinçon de Genève. Instauré par le Grand Conseil de la République et Canton de Genève en 1886, le Poinçon est tout à la fois une garantie de provenance, de bienfacture, de durabilité et de savoir-faire. D’origine indépendante, ce label de qualité sans équivalent a opéré en 2011 une mue fondamentale : la certification ne porte plus désormais uniquement sur le calibre, mais sur la montre dans son ensemble. Une évolution majeure pour cette authentification soutenue de longue date par Vacheron Constantin, qui fait le choix de répondre plus que jamais aux véritables attentes d’une clientèle toujours davantage avertie.
     
     
    Histoire de l’émail grisaille
    Les premières références à la technique dite « grisaille » se retrouvent entre le 9ème et le 12ème siècles et plus précisément dans le Traité du Moine Théophile « De Diversis Artibus » sur les techniques de l’art. Du Moyen-Age jusqu'au 14ème siècle, la grisaille est brune - plus précisément brun rouge - jusqu’à noire selon l'épaisseur travaillée. A partir du 15ème siècle apparaissent, en même temps que les grisailles rousses, rouges et noires, des grisailles nommées « sanguines sur verre » et grisailles « couleur bois ». Leur fabrication se fait au sein des ateliers par les peintres verriers et les recettes sont transmises de génération en génération. 
     
     
    L’Ecole Française de Danse 
    Le 11 janvier 1713, Louis XIV signe le décret créant la première école de danse. Il jette ainsi les fondements du style chorégraphique français. L’intérêt pour la mise en place d’une technique de danse apparaît déjà en 1661 lorsque le ballet de cour est à son apogée. Sur le modèle des Académies de sculpture et de peinture, le roi de France crée alors l’Académie
    royale de Danse, érigeant la danse au rang d’art et l’encadrant dans un système officiel où la pédagogie et la transmission prévalent. A cette époque Pierre Beauchamp, Maître de ballet à l’Opéra, danseur émérite et directeur de l’Académie de Danse dès 1680, oriente davantage encore l’activité de l’institution vers l’enseignement et établit les règles du ballet, notamment celle des cinq positions. Louis XIV formalisera l’existence de l’école en 1713.
     
    L’opéra National de Paris et L’Ecole Française de Danse sont étroitement liés depuis lors, comme une même entité qui écrit l’histoire de la danse depuis 300 ans. L’Ecole Française de Danse est la seule compagnie au monde où 95% des danseurs, solistes et Corps de Ballet sont issus de l’Ecole de Danse de l’Opéra de Paris.

    Edgar Degas et les ballerines
    Nul doute que par son travail sur les ballerines, Edgar Degas cherche à percer le mystère du mouvement. Celui-là même qui exprime la vie. Peintre né en 1834, mort en 1917, Degas a souvent été catalogué parmi les impressionnistes. Pourtant il s’est aussi intéressé à la gravure et à la sculpture, a travaillé le fusain et le pastel auquel il mêle la gouache et l’aquarelle, réalisé des monotypes rehaussés à la craie et au lapis, s’est essayé à la photographie pictorialiste par la technique de l’oléobromie… Artiste complet, il a cherché à capter la lumière et le mouvement dans ses œuvres, multipliant les procédés, cultivant son goût des expérimentations techniques et faisant preuve d’une liberté de facture très novatrice pour l’époque. Tout comme Vacheron Constantin et l’Opéra de Paris, Degas n’a cessé de renouveler son art.
     
    Son œuvre, et plus particulièrement sa série sur les danseuses classiques, montre à quel point il maîtrise la synthèse d’une suite de mouvements, les gestes, les expressions. Il utilise les raccourcis elliptiques, la pratique des gros plans, le goût du regard ascendant ou plongeant, les oppositions heurtées, les variations sur le thème du contre-jour. Edgar Degas invente un rôle dans la suggestion de l’espace à des planchers éclaboussés de lumière – magistralement illustré sur les cadrans des montres Métiers d’Art Hommage à l’Art de la Danse, agence les rapports de reflets, les sources de lumière, attentif aux éclairages imprévus de la rampe qui jettent des taches colorées sur les visages. L’artiste ose couper, sectionner, pour mieux immortaliser un instant de vie dans un geste, une posture, un rayon de lumière. En référence à sa fidélité pour quantité de règles classiques mais aussi à ses nombreuses innovations, Jacques-Emile Blanche – qui avait rencontré Degas en 1881 -  a pu écrire à son sujet en 1919 : « Il a jeté un pont entre deux époques ; il relie le passé au plus immédiat présent ».
     
     
    Les montres Métiers d’Art Hommage à l’Art de la Danse créent le lien entre hier et aujourd’hui. Elles réunissent les arts et les hommes, les savoir-faire et la créativité. L’émail grisaille Grand Feu réinterprète trois œuvres de l’artiste, et porte le souci du détail à son apogée. La technique fait également écho, par ses nuances allant du brun au blanc, à la celle de la photographie qui fascinait tant Edgar Degas.

  • Marque  : Vacheron Constantin
    Collection  : Métiers d'Art
    Modèle  : Hommage à l'Art de la Danse - Deux danseuses sur scène
    Référence  : 86090/000G-9881
    Nbre de pièces : Unique
    Complément : Or Blanc - Cadran Email Grand Feu - Bracelet Alligator
    Année : 2013
    N'est plus commercialisé
    Prix du neuf : Sur demande
    Diamètre : 40 mm
    Styles : Atypique
    Types : Mécanique à remontage automatique
    Calibre : 2460 SC
    Calibre distinction : Poinçon de Genève
    Matière du boîtier : Or blanc
    Particularité du boitier : Fond saphir
    Fond officier
    Poinçon de Genève
    Fond fermé par des vis
    Forme : Ronde
    Etanchéité : 30 mètres
    Cadran : Or
    Email Grand Feu
    Couleur du cadran : Marron
    Argenté
    Affichage : Aiguilles
    Matière du bracelet : Alligator
    Couleur du bracelet : Noir
    Fermeture du bracelet : Boucle ardillon
    Plus de caractéristiques : MOUVEMENT
    Calibre développé et manufacturé par Vacheron Constantin  
    Diamètre du mouvement 26.20 mm (11 lignes ¼ )
    Épaisseur du mouvement 3.60 mm
    Empierrage 27 
    Nombre de composants 182
    Fréquence 4 Hz (28’800 alternances/heure)
    Réserve de marche Environ 40 heures

    BOITIER
    Or blanc 18 carats
    9.20 mm d’épaisseur

    CADRAN
    18 carats
    Technique émail translucide Grand Feu et émail grisaille
    Interprétation des œuvres du peintre français Edgar Degas

    BRACELET
    Cuir d’alligator Mississippiensis
    cousu main. finition sellier. grandes écailles carrées 
    Fermoir en or blanc 18 carats  Demi-croix de Malte