TimeWriter II Chronographe Bi-Fréquence 1.000

107343

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TimeWriter II Chronographe Bi-Fréquence 1.000

Marque  : Montblanc
Collection  : TimeWriter
Modèle  : TimeWriter II Chronographe Bi-Fréquence 1.000
Référence  : 107343
Nbre de pièces : 36
Complément : Or Blanc - Bracelet Alligator
En vente depuis : 2012

230 000 €Prix neuf constaté FranceJE LA VEUX

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  • Marque  : Montblanc
    Collection  : TimeWriter
    Modèle  : TimeWriter II Chronographe Bi-Fréquence 1.000
    Référence  : 107343
    Nbre de pièces : 36
    Complément : Or Blanc - Bracelet Alligator
    En vente depuis : 2012
    Prix du neuf : 230 000 €
    Diamètre : 47 mm
    Epaisseur : 15.10 mm
    Styles : Haute Horlogerie
    Sportif
    Atypique
    Types : Mécanique à remontage manuel
    Calibre : MB TW 02
    Calibre distinction : Côtes de Genève
    Perlage
    Deux balanciers
    Complication : Petite Seconde
    Compteur Secondes et Minutes
    Compteur 15 Minutes
    Affichage au 1/100ème de Seconde
    Chronographe Monopoussoir
    Compteur 1/1000ème de Seconde
    Compteur 60 Secondes
    Matière du boîtier : Or blanc
    Particularité du boitier : Fond vissé
    Fond saphir
    Couronne en or blanc avec emblême Montblanc en nacre
    Poussoir situé entre les deux cornes à 12h
    Forme : Ronde
    Etanchéité : 30 mètres
    Cadran : Squelette
    Couleur du cadran : Anthracite
    Affichage : Aiguilles en or luminescentes
    Index : Chiffres romains
    Bâtons
    Verre : Saphir
    Matière du bracelet : Alligator
    Couleur du bracelet : Noir
    Fermeture du bracelet : Boucle ardillon
    + Plus de caractéristiques :
    Mouvement
    Rubis : 45 
    (demi-glace. bombés. olivés)
    472 composants
    Platine : Maillechort rhodié. perlé des deux côtés 
    Ponts : Maillechort rhodié. Côtes de Genève 
    Rouage : cerclé. bras anglés. moulures polies diamant

    Balancier mouvement
    Balancier à vis. Ø 11.4 mm; 26 mgcm2
    Fréquence : 2.5 Hz
    18'000 alternances par heure
    Spirale avec courbe terminale Phillips 

    Balancier chronographe 
    Non-vissé; Ø 6 mm  
    Fréquence : 50 Hz
    360'000 alt/h 
        
    Réserves de marche : 
    Mouvement ~100 heures 
    Chronographe ~45 minutes  

    Boîtier en or blanc 18 carats

    Cadran
    Gris anthracite avec plusieurs niveaux de fonction. parties ajourées afin d’admirer les deux balanciers et certaines pièces du mouvement
    Aiguilles en or 18 carats

    Bracelet 
    Alligator noir. cousu main avec coutures rouges. boucles ardillon en or blanc 18 carats 

DESCRIPTION

  • Le Montblanc TimeWriter II Chronographe Bi-Fréquence 1.000 défie les lois de la physique 

    Le 16 janvier 2012 au Salon International de la Haute Horlogerie (SIHH) à Genève, le nouveau Montblanc TimeWriter II Chronographe Bi-Fréquence 1.000 va être présenté au public et à la presse. 

    Les principes de la physique sont immuables. La loi de la conservation de l’énergie nous apprend que le mouvement perpétuel est une utopie et qu’un garde-temps mécanique devrait posséder un balancier qui décrive 3,6 millions d’alternances par heure, soit une fréquence de 500 Hertz, pour procéder à des mesures avec une précision d’un millième de seconde. Néanmoins, ces lois ne s’appliquent manifestement que dans l’univers tridimensionnel et perdent leur validité dès qu’intervient la quatrième dimension – le temps. Par quel miracle, sinon, la manufacture Montblanc pourrait-elle présenter en janvier 2012 au Salon International de la Haute Horlogerie un chronographe capable de mesurer avec un balancier à la fréquence de 50 Hertz l’écoulement de brefs intervalles temporels au millième de seconde près '

     Le chronographe paradoxal : Montblanc TimeWriter II Chronographe Bi-Fréquence 1.000 

    Avec le TimeWriter II Chronographe Bi-Fréquence 1000, les maîtres horlogers de Montblanc à Villeret ont réalisé une pièce maîtresse. Comment, en effet, ne pas songer à l’éternelle question du triomphe de l’esprit sur la matière en constatant que ce chronographe dont le balancier possède une fréquence de 50 Hertz mesure des intervalles de temps avec une précision au millième de seconde et affiche les résultats enregistrés sous une forme qui les rend lisibles en un seul coup d’œil ' Ce chronographe a vu le jour dans le cadre du projet TimeWriter conduit à un rythme bisannuel par la Fondation Minerva fondée en 2008 par Montblanc et voué dans chacune de ses éditions à la création d’un garde-temps hors du commun qui illustre autant la grande tradition de l’art horloger helvétique que ses brillantes perspectives d’avenir. A chaque fois, des horlogers aux compétences exceptionnelles sont conviés à concevoir un achèvement entièrement nouveau dans sa conception, mais dont la réalisation repose sur un savoir-faire transmis de génération en génération et requiert une grande part de dextérité artisanale. Cet ambitieux programme a déjà porté ses premiers fruits en 2010 avec le Montblanc TimeWriter I Métamorphosis, un garde-temps doté d’un mécanisme en filigrane sur le cadran, activé par un curseur latéral, qui transforme un chronographe à l’apparence dynamique et sportive en une montre d’une classique et sobre élégance. 
    L’objectif du projet TimeWriter est également d’encourager de prometteurs horlogers talentueux. Fidèle à ce principe, le TimeWriter II a été réalisé par l’horloger espagnol Bartomeu Gomila dans les ateliers de Montblanc à Villeret sous l’égide du maître horloger Demetrio Cabiddu. Originaire de l’île de Minorque située dans l’archipel des Baléares, Bartomeu Gomila, qui a suivi une formation spécialisée WOSTEP dans la catégorie «Restauration et montres compliquées », est le premier citoyen espagnol diplômé de ce centre de perfectionnement renommé. Le WOSTEP (Watchmakers Of Switzerland Training & Education Program) est un institut indépendant reconnu par la Confédération et soutenu par des membres de l’industrie horlogère suisse, des associations internationales d’horlogers et des détaillants spécialisés du monde entier. Le WOSTEP exige de ses futurs participants qu’ils aient achevé leur formation d’horloger et qu’ils disposent de plusieurs années d’expérience professionnelle. Le centre propose un large éventail de cours, de l’initiation à l’échappement à ancre suisse aux diverses fonctions des montres à grande complication. A l’échelle internationale, un certificat WOSTEP est considéré comme l’une des distinctions les plus élevées accordées à un horloger. Après avoir achevé sa formation, Bartomeu Gomila a restauré des montres antiques de marques renommées et travaille désormais comme restaurateur indépendant de pièces historiques pour des collectionneurs du monde entier. 
    Des informations complémentaires concernant Bartomeu Gomila peuvent être consultées sur son site Internet, www.tallerdeltemps.es  

    Pionnier de la mesure d’intervalles temporels avec une précision extrême 

    Fondée en 1858, la manufacture Minerva est entièrement intégrée à Montblanc depuis 2008 en sa qualité de manufacture de Haute Horlogerie. Depuis plus de cent ans, elle appartient au cercle restreint des fabricants renommés de chronographes conçus pour mesurer de brefs intervalles de temps avec une précision hors du commun. Ce signe distinctif de Minerva se retrouve tant sur les montres qui associent l’affichage de l’heure avec une fonction complémentaire de chronographe que sur les simples chronographes, uniquement destinés à saisir des intervalles temporels. Dans cette dernière catégorie, Minerva a fait œuvre de pionnier en dévoilant en 1916 un chronographe mécanique qui garantissait une précision au centième de seconde. Cet instrument, redéveloppé en 1936 avec la grande aiguille des secondes du chronographe accomplit un tour de cadran chaque seconde, a représenté une source d’inspiration essentielle pour les concepteurs du Montblanc TimeWriter II Chronographe Bi- Fréquence 1000.

    Au premier regard, ce garde-temps Montblanc hors normes provoque immanquablement la question : « Mais où sont donc les poussoirs du chronographe ' » Au titre de digne membre de la famille des chronographes monopoussoir, il n’en possède naturellement qu’un seul, positionné à 12 heures afin de rappeler le chronographe ultrarapide présenté par Minerva en 1936 qui est entré dans le livre Guinness des records. Parfaitement intégré entre les cornes de la montre, il ne dévoile sa véritable identité qu’aux initiés tout en surmontant un cadran qui laisse apercevoir une mécanique exceptionnelle et se présente, à l’instar d’une sculpture, sur différents niveaux appelés à en illustrer les diverses fonctions. Et cet ensemble, dont la complexité semble résister à toute description, se révèle dans la pratique d’une simplicité d’utilisation et d’une lisibilité qui excluent toute source de confusion. 

    Le millième de seconde en un seul coup d’œil 

    Avec les traditionnelles aiguilles des heures et des minutes, l’affichage de l’heure actuelle est situé au centre du cadran. A 9 heures, la seconde permanente est représentée par un disque échelonné en verre saphir qui tourne sous un index triangulaire fixe. Ces indications temporelles sont commandées par le grand balancier à vis, qui apparaît à 7 heures au travers du cadran partiellement squeletté et bat à la fréquence habituelle de 18'000 alternances par heure (2,5 Hz). Tous les autres affichages sont dédiés aux fonctions du chronographe qui méritent de figurer au centre de l’attention sur ce prodigieux garde-temps. A 10 h 30 apparaît le petit balancier du chronographe. Il oscille à une fréquence de 360’000 alternances par heure (50 Hz), avec une telle rapidité que l’œil ne perçoit plus un mouvement, l’observateur peut uniquement entendre, à condition d’approcher la montre de son oreille, sous la forme d’un léger ronronnement, semblable par sa nature au bruit émis par une machine à coudre Singer bien huilée. Notre examen des affichages du chronographe commencera par la trotteuse rouge au centre. Elle effectue une rotation complète chaque seconde et sa pointe se déplace à la vitesse de l’éclair sur l’échelle extérieure des centièmes de seconde. A 6 heures, un double compteur est muni de deux aiguilles : la longue aiguille avec l’extrémité rouge compte les secondes de 1 à 60 alors que la petite aiguille les totalise jusqu’à 15 minutes. Disposée légèrement en retrait, une fenêtre à 3 heures affiche la réserve de marche pour le mécanisme du chronographe qui atteint et dépasse même 45 minutes, après un remontage complet. L’indication de la réserve de marche sert également d’affichage complémentaire pour le chronographe et indique la durée pendant laquelle le chronographe continuera de fonctionner après l’écoulement des 15 minutes. A 12 heures, un guichet est consacré à la caractéristique essentielle de ce prestigieux chronographe. Il se compose d’une aiguille pourvue d'un triangle rouge et d’une échelle en arc de cercle, qui va de N pour neutre en passant par 0 jusqu’à 9 millièmes de seconde. 

    Le mode de fonctionnement 

    Lors de la mesure d’un intervalle temporel, l’aiguille du chronographe effectue un tour complet de cadran toutes les secondes. Cependant, son mouvement n’est pas continu, car il se décompose en cent sauts minuscules que notre vision ne parvient plus à identifier comme tels. A cet égard, il suffit de songer à la pellicule des anciens films qui faisait défiler 25 images par seconde afin de donner l’impression au spectateur qu’il assistait à un mouvement ininterrompu. La roue de centre du chronographe, sur laquelle est fixée la grande aiguille des secondes du chronographe, progresse par de petits pas d’un centième de seconde. La mesure du millième de seconde se déroule cependant de manière entièrement différente. Dans sa conception, l’horloger espagnol Bartomeu Gomila s’est laissé inspirer par un souvenir d’enfance. 
    Le jeune Bartomeu aimait jouer sur les plages de Minorque avec un grand cerceau de bois, qu’il poussait à la main ou à l’aide d’un bâton. Il n’a pas tardé à remarquer que le cerceau pouvait progresser selon une rotation uniforme s’il lui imprimait des élans constants et d’une même intensité. Et c’est ce phénomène qui, plusieurs décennies plus tard, lui signalerait la voie à suivre pour proposer une solution géniale afin de mesurer les millièmes de seconde. Les horlogers de la manufacture Montblanc de Villeret sont familiarisés depuis bientôt cent ans avec la méthode qui permet de mesurer les centièmes de seconde avec un garde-temps mécanique. Cette mesure est rendue possible par un balancier dont les oscillations observent une fréquence de 50 Hz (360'000 a/h). Il accomplit ainsi 100 mouvements de va-et-vient par seconde (50 dans une direction et 50 dans l’autre). Cependant, sur le Montblanc TimeWriter II Chronographe Bi-Fréquence 1.000 ce tempo ne détermine pas uniquement le déplacement de la trotteuse, mais aussi la délivrance d’une impulsion, avec laquelle une roue d’un type nouveau - appelée mobile de millième – est mise en rotation dans le rouage. Entraînée selon ce dispositif, elle tourne à une vitesse uniforme de 10 tours par seconde autour de son axe et donne ainsi la relation avec laquelle le centième de seconde peut être encore divisé en dix parties égales. La commande de la fonction chronographe s’effectue par l’entremise d’une roue à colonnes constituée de deux niveaux, dont le premier commande le démarrage, l’arrêt et la remise à zéro des centièmes du balancier alors que le second est consacré au contrôle du mobile de millième. 
    Cette solution apporte des avantages gigantesques, qui la rendent incomparablement supérieure à tout mécanisme conventionnel pour mesurer les millièmes de seconde à l’aide d’un organe oscillant à une fréquence de 500 Hertz. 

    1. Une fréquence de 50 Hertz réduit dans une large mesure les phénomènes de friction et d’usure.  
    2. La réserve de marche pour la mesure de brefs intervalles temporels est multipliée et atteint non moins de 45 minutes pour le Montblanc TimeWriter II Chronographe Bi-Fréquence 1.000. En outre, elle peut être continuellement prolongée par un remontage intermédiaire. 
    3. La réserve de marche élevée agit de manière favorable sur la régularité de l’amplitude du balancier, un facteur qui accroît la précision de la mesure du temps. Cet atout se révèle décisif dès qu’il est question de mesurer des intervalles temporels avec une précision d’un millième de seconde. 
    4. La consultation de l’intervalle temporel mesuré est extrêmement aisée et elle s’effectue selon le même procédé qui est utilisé sur les chronographes traditionnels. Le millième de seconde s’affiche dans une fenêtre à 12 heures à l’aide d’une aiguille triangulaire rouge sur une échelle de 0 à 9. La position de repos est indiquée par la lettre N pour neutre et transmet une information essentielle car, lorsque l’aiguille indique 0, cette position correspond précisément à 0 millième de seconde, soit un centième de seconde complet. 

    Le principe et les solutions technologiques utilisées dans ce système pour mesurer les brefs intervalles temporels avec une précision d’un millième de seconde sont protégés dans un ensemble composé de deux brevets principaux et de 22 revendications spécifiques. 

    Le déclenchement de la mesure 

    Le remontage du mouvement destiné à l’affichage des heures s’effectue par le pivotement de la couronne dans le sens des aiguilles d’une montre (la réserve de marche dépasse 100 heures). Si la couronne est tournée dans le sens contraire, elle arme le barillet séparé réservé au mécanisme de chronographe, qui assure une précision optimale pendant plus de 45 minutes. Pour le chronométrage d’événements d’une durée plus longue, il est possible de remonter le barillet pendant la durée de la mesure. L’actionnement du poussoir situé entre les cornes à 12 heures enclenche la fonction chronographe. Dès lors, la trotteuse rouge accomplit une révolution du cadran chaque seconde et ses tours sont comptabilités par les totalisateurs à 6 heures. L’indication de la réserve de marche se déplace progressivement vers le haut alors que l’aiguille des millièmes des secondes est en position N. Une seconde activation du poussoir du chronographe arrête instantanément l’ensemble du système et le temps mesuré peut être lu, en commençant par les minutes sur l’échelle interne du totalisateur à 6 heures, les secondes sur l’échelle externe du totalisateur, puis les centièmes de seconde sur l’échelle périphérique et, enfin, les millièmes de seconde dans le guichet à 12 heures. Simple et clair, ce dispositif délivre ses informations sans requérir de réflexion complémentaire, ni aucun calcul ultérieur. 

    Le principe de la mesure d’intervalles temporels avec une précision au millième de seconde a naturellement déjà fait l’objet d’une demande de brevet.

    La beauté de la technique en or blanc 18 carats 

    Afin que toute l’attention se porte sur la prouesse technique incarnée par cet extraordinaire chronographe dont la précision de mesure atteint le millième de seconde, le Montblanc TimeWriter II Chronographe Bi-Fréquence 1000 se présente sous une apparence entièrement consacrée à souligner le raffinement et la beauté du mouvement. L’absence de tout cadran permet au regard de découvrir le mouvement à la complexité inouïe avec ses deux balanciers et un grand nombre de leviers polis à la main dont la contemplation représente un insigne plaisir pour le connaisseur. Le profil du boîtier en or blanc 18 carats d’un diamètre de 47 mm se fond avec élégance aux attaches du bracelet. A 3 heures, la couronne cannelée de forme oignon arbore l’emblème Montblanc incrusté en nacre. A 12 heures, le poussoir du chronographe s’intègre harmonieusement à la conception de l’ensemble tandis que son système de pression aisément perceptible sous le doigt permet de commencer et d’arrêter une mesure avec une stupéfiante exactitude. Ce chronographe à nul autre pareil s’accompagne d’un bracelet en alligator noir avec une boucle ardillon en or blanc qui se distingue par le séduisant accent sportif apporté par sa double surpiqûre rouge. La régularité des écailles indique que le cuir utilisé a été confectionné avec la partie la plus noble de la peau de l’animal. Comme il se doit, le boîtier possède un fond vissé doté d’un verre saphir afin que son heureux propriétaire ait la possibilité de contempler le prestigieux raffinement mécanique de ce chronographe d’exception et la splendide décoration manuelle de ses composants. Le Montblanc TimeWriter II Chronographe Bi-Fréquence 1000 sera produit dans une édition limitée de 36 exemplaires et demeurera donc à tout jamais un plaisir rare. La limitation à 36 exemplaires rappelle l’année 1936 au cours de laquelle Minerva avait présenté un chronographe ultrarapide, qui figure désormais de plein droit dans le livre Guinness des records.  
  • Le Montblanc TimeWriter II Chronographe Bi-Fréquence 1.000 défie les lois de la physique 

    Le 16 janvier 2012 au Salon International de la Haute Horlogerie (SIHH) à Genève, le nouveau Montblanc TimeWriter II Chronographe Bi-Fréquence 1.000 va être présenté au public et à la presse. 

    Les principes de la physique sont immuables. La loi de la conservation de l’énergie nous apprend que le mouvement perpétuel est une utopie et qu’un garde-temps mécanique devrait posséder un balancier qui décrive 3,6 millions d’alternances par heure, soit une fréquence de 500 Hertz, pour procéder à des mesures avec une précision d’un millième de seconde. Néanmoins, ces lois ne s’appliquent manifestement que dans l’univers tridimensionnel et perdent leur validité dès qu’intervient la quatrième dimension – le temps. Par quel miracle, sinon, la manufacture Montblanc pourrait-elle présenter en janvier 2012 au Salon International de la Haute Horlogerie un chronographe capable de mesurer avec un balancier à la fréquence de 50 Hertz l’écoulement de brefs intervalles temporels au millième de seconde près '

     Le chronographe paradoxal : Montblanc TimeWriter II Chronographe Bi-Fréquence 1.000 

    Avec le TimeWriter II Chronographe Bi-Fréquence 1000, les maîtres horlogers de Montblanc à Villeret ont réalisé une pièce maîtresse. Comment, en effet, ne pas songer à l’éternelle question du triomphe de l’esprit sur la matière en constatant que ce chronographe dont le balancier possède une fréquence de 50 Hertz mesure des intervalles de temps avec une précision au millième de seconde et affiche les résultats enregistrés sous une forme qui les rend lisibles en un seul coup d’œil ' Ce chronographe a vu le jour dans le cadre du projet TimeWriter conduit à un rythme bisannuel par la Fondation Minerva fondée en 2008 par Montblanc et voué dans chacune de ses éditions à la création d’un garde-temps hors du commun qui illustre autant la grande tradition de l’art horloger helvétique que ses brillantes perspectives d’avenir. A chaque fois, des horlogers aux compétences exceptionnelles sont conviés à concevoir un achèvement entièrement nouveau dans sa conception, mais dont la réalisation repose sur un savoir-faire transmis de génération en génération et requiert une grande part de dextérité artisanale. Cet ambitieux programme a déjà porté ses premiers fruits en 2010 avec le Montblanc TimeWriter I Métamorphosis, un garde-temps doté d’un mécanisme en filigrane sur le cadran, activé par un curseur latéral, qui transforme un chronographe à l’apparence dynamique et sportive en une montre d’une classique et sobre élégance. 
    L’objectif du projet TimeWriter est également d’encourager de prometteurs horlogers talentueux. Fidèle à ce principe, le TimeWriter II a été réalisé par l’horloger espagnol Bartomeu Gomila dans les ateliers de Montblanc à Villeret sous l’égide du maître horloger Demetrio Cabiddu. Originaire de l’île de Minorque située dans l’archipel des Baléares, Bartomeu Gomila, qui a suivi une formation spécialisée WOSTEP dans la catégorie «Restauration et montres compliquées », est le premier citoyen espagnol diplômé de ce centre de perfectionnement renommé. Le WOSTEP (Watchmakers Of Switzerland Training & Education Program) est un institut indépendant reconnu par la Confédération et soutenu par des membres de l’industrie horlogère suisse, des associations internationales d’horlogers et des détaillants spécialisés du monde entier. Le WOSTEP exige de ses futurs participants qu’ils aient achevé leur formation d’horloger et qu’ils disposent de plusieurs années d’expérience professionnelle. Le centre propose un large éventail de cours, de l’initiation à l’échappement à ancre suisse aux diverses fonctions des montres à grande complication. A l’échelle internationale, un certificat WOSTEP est considéré comme l’une des distinctions les plus élevées accordées à un horloger. Après avoir achevé sa formation, Bartomeu Gomila a restauré des montres antiques de marques renommées et travaille désormais comme restaurateur indépendant de pièces historiques pour des collectionneurs du monde entier. 
    Des informations complémentaires concernant Bartomeu Gomila peuvent être consultées sur son site Internet, www.tallerdeltemps.es  

    Pionnier de la mesure d’intervalles temporels avec une précision extrême 

    Fondée en 1858, la manufacture Minerva est entièrement intégrée à Montblanc depuis 2008 en sa qualité de manufacture de Haute Horlogerie. Depuis plus de cent ans, elle appartient au cercle restreint des fabricants renommés de chronographes conçus pour mesurer de brefs intervalles de temps avec une précision hors du commun. Ce signe distinctif de Minerva se retrouve tant sur les montres qui associent l’affichage de l’heure avec une fonction complémentaire de chronographe que sur les simples chronographes, uniquement destinés à saisir des intervalles temporels. Dans cette dernière catégorie, Minerva a fait œuvre de pionnier en dévoilant en 1916 un chronographe mécanique qui garantissait une précision au centième de seconde. Cet instrument, redéveloppé en 1936 avec la grande aiguille des secondes du chronographe accomplit un tour de cadran chaque seconde, a représenté une source d’inspiration essentielle pour les concepteurs du Montblanc TimeWriter II Chronographe Bi- Fréquence 1000.

    Au premier regard, ce garde-temps Montblanc hors normes provoque immanquablement la question : « Mais où sont donc les poussoirs du chronographe ' » Au titre de digne membre de la famille des chronographes monopoussoir, il n’en possède naturellement qu’un seul, positionné à 12 heures afin de rappeler le chronographe ultrarapide présenté par Minerva en 1936 qui est entré dans le livre Guinness des records. Parfaitement intégré entre les cornes de la montre, il ne dévoile sa véritable identité qu’aux initiés tout en surmontant un cadran qui laisse apercevoir une mécanique exceptionnelle et se présente, à l’instar d’une sculpture, sur différents niveaux appelés à en illustrer les diverses fonctions. Et cet ensemble, dont la complexité semble résister à toute description, se révèle dans la pratique d’une simplicité d’utilisation et d’une lisibilité qui excluent toute source de confusion. 

    Le millième de seconde en un seul coup d’œil 

    Avec les traditionnelles aiguilles des heures et des minutes, l’affichage de l’heure actuelle est situé au centre du cadran. A 9 heures, la seconde permanente est représentée par un disque échelonné en verre saphir qui tourne sous un index triangulaire fixe. Ces indications temporelles sont commandées par le grand balancier à vis, qui apparaît à 7 heures au travers du cadran partiellement squeletté et bat à la fréquence habituelle de 18'000 alternances par heure (2,5 Hz). Tous les autres affichages sont dédiés aux fonctions du chronographe qui méritent de figurer au centre de l’attention sur ce prodigieux garde-temps. A 10 h 30 apparaît le petit balancier du chronographe. Il oscille à une fréquence de 360’000 alternances par heure (50 Hz), avec une telle rapidité que l’œil ne perçoit plus un mouvement, l’observateur peut uniquement entendre, à condition d’approcher la montre de son oreille, sous la forme d’un léger ronronnement, semblable par sa nature au bruit émis par une machine à coudre Singer bien huilée. Notre examen des affichages du chronographe commencera par la trotteuse rouge au centre. Elle effectue une rotation complète chaque seconde et sa pointe se déplace à la vitesse de l’éclair sur l’échelle extérieure des centièmes de seconde. A 6 heures, un double compteur est muni de deux aiguilles : la longue aiguille avec l’extrémité rouge compte les secondes de 1 à 60 alors que la petite aiguille les totalise jusqu’à 15 minutes. Disposée légèrement en retrait, une fenêtre à 3 heures affiche la réserve de marche pour le mécanisme du chronographe qui atteint et dépasse même 45 minutes, après un remontage complet. L’indication de la réserve de marche sert également d’affichage complémentaire pour le chronographe et indique la durée pendant laquelle le chronographe continuera de fonctionner après l’écoulement des 15 minutes. A 12 heures, un guichet est consacré à la caractéristique essentielle de ce prestigieux chronographe. Il se compose d’une aiguille pourvue d'un triangle rouge et d’une échelle en arc de cercle, qui va de N pour neutre en passant par 0 jusqu’à 9 millièmes de seconde. 

    Le mode de fonctionnement 

    Lors de la mesure d’un intervalle temporel, l’aiguille du chronographe effectue un tour complet de cadran toutes les secondes. Cependant, son mouvement n’est pas continu, car il se décompose en cent sauts minuscules que notre vision ne parvient plus à identifier comme tels. A cet égard, il suffit de songer à la pellicule des anciens films qui faisait défiler 25 images par seconde afin de donner l’impression au spectateur qu’il assistait à un mouvement ininterrompu. La roue de centre du chronographe, sur laquelle est fixée la grande aiguille des secondes du chronographe, progresse par de petits pas d’un centième de seconde. La mesure du millième de seconde se déroule cependant de manière entièrement différente. Dans sa conception, l’horloger espagnol Bartomeu Gomila s’est laissé inspirer par un souvenir d’enfance. 
    Le jeune Bartomeu aimait jouer sur les plages de Minorque avec un grand cerceau de bois, qu’il poussait à la main ou à l’aide d’un bâton. Il n’a pas tardé à remarquer que le cerceau pouvait progresser selon une rotation uniforme s’il lui imprimait des élans constants et d’une même intensité. Et c’est ce phénomène qui, plusieurs décennies plus tard, lui signalerait la voie à suivre pour proposer une solution géniale afin de mesurer les millièmes de seconde. Les horlogers de la manufacture Montblanc de Villeret sont familiarisés depuis bientôt cent ans avec la méthode qui permet de mesurer les centièmes de seconde avec un garde-temps mécanique. Cette mesure est rendue possible par un balancier dont les oscillations observent une fréquence de 50 Hz (360'000 a/h). Il accomplit ainsi 100 mouvements de va-et-vient par seconde (50 dans une direction et 50 dans l’autre). Cependant, sur le Montblanc TimeWriter II Chronographe Bi-Fréquence 1.000 ce tempo ne détermine pas uniquement le déplacement de la trotteuse, mais aussi la délivrance d’une impulsion, avec laquelle une roue d’un type nouveau - appelée mobile de millième – est mise en rotation dans le rouage. Entraînée selon ce dispositif, elle tourne à une vitesse uniforme de 10 tours par seconde autour de son axe et donne ainsi la relation avec laquelle le centième de seconde peut être encore divisé en dix parties égales. La commande de la fonction chronographe s’effectue par l’entremise d’une roue à colonnes constituée de deux niveaux, dont le premier commande le démarrage, l’arrêt et la remise à zéro des centièmes du balancier alors que le second est consacré au contrôle du mobile de millième. 
    Cette solution apporte des avantages gigantesques, qui la rendent incomparablement supérieure à tout mécanisme conventionnel pour mesurer les millièmes de seconde à l’aide d’un organe oscillant à une fréquence de 500 Hertz. 

    1. Une fréquence de 50 Hertz réduit dans une large mesure les phénomènes de friction et d’usure.  
    2. La réserve de marche pour la mesure de brefs intervalles temporels est multipliée et atteint non moins de 45 minutes pour le Montblanc TimeWriter II Chronographe Bi-Fréquence 1.000. En outre, elle peut être continuellement prolongée par un remontage intermédiaire. 
    3. La réserve de marche élevée agit de manière favorable sur la régularité de l’amplitude du balancier, un facteur qui accroît la précision de la mesure du temps. Cet atout se révèle décisif dès qu’il est question de mesurer des intervalles temporels avec une précision d’un millième de seconde. 
    4. La consultation de l’intervalle temporel mesuré est extrêmement aisée et elle s’effectue selon le même procédé qui est utilisé sur les chronographes traditionnels. Le millième de seconde s’affiche dans une fenêtre à 12 heures à l’aide d’une aiguille triangulaire rouge sur une échelle de 0 à 9. La position de repos est indiquée par la lettre N pour neutre et transmet une information essentielle car, lorsque l’aiguille indique 0, cette position correspond précisément à 0 millième de seconde, soit un centième de seconde complet. 

    Le principe et les solutions technologiques utilisées dans ce système pour mesurer les brefs intervalles temporels avec une précision d’un millième de seconde sont protégés dans un ensemble composé de deux brevets principaux et de 22 revendications spécifiques. 

    Le déclenchement de la mesure 

    Le remontage du mouvement destiné à l’affichage des heures s’effectue par le pivotement de la couronne dans le sens des aiguilles d’une montre (la réserve de marche dépasse 100 heures). Si la couronne est tournée dans le sens contraire, elle arme le barillet séparé réservé au mécanisme de chronographe, qui assure une précision optimale pendant plus de 45 minutes. Pour le chronométrage d’événements d’une durée plus longue, il est possible de remonter le barillet pendant la durée de la mesure. L’actionnement du poussoir situé entre les cornes à 12 heures enclenche la fonction chronographe. Dès lors, la trotteuse rouge accomplit une révolution du cadran chaque seconde et ses tours sont comptabilités par les totalisateurs à 6 heures. L’indication de la réserve de marche se déplace progressivement vers le haut alors que l’aiguille des millièmes des secondes est en position N. Une seconde activation du poussoir du chronographe arrête instantanément l’ensemble du système et le temps mesuré peut être lu, en commençant par les minutes sur l’échelle interne du totalisateur à 6 heures, les secondes sur l’échelle externe du totalisateur, puis les centièmes de seconde sur l’échelle périphérique et, enfin, les millièmes de seconde dans le guichet à 12 heures. Simple et clair, ce dispositif délivre ses informations sans requérir de réflexion complémentaire, ni aucun calcul ultérieur. 

    Le principe de la mesure d’intervalles temporels avec une précision au millième de seconde a naturellement déjà fait l’objet d’une demande de brevet.

    La beauté de la technique en or blanc 18 carats 

    Afin que toute l’attention se porte sur la prouesse technique incarnée par cet extraordinaire chronographe dont la précision de mesure atteint le millième de seconde, le Montblanc TimeWriter II Chronographe Bi-Fréquence 1000 se présente sous une apparence entièrement consacrée à souligner le raffinement et la beauté du mouvement. L’absence de tout cadran permet au regard de découvrir le mouvement à la complexité inouïe avec ses deux balanciers et un grand nombre de leviers polis à la main dont la contemplation représente un insigne plaisir pour le connaisseur. Le profil du boîtier en or blanc 18 carats d’un diamètre de 47 mm se fond avec élégance aux attaches du bracelet. A 3 heures, la couronne cannelée de forme oignon arbore l’emblème Montblanc incrusté en nacre. A 12 heures, le poussoir du chronographe s’intègre harmonieusement à la conception de l’ensemble tandis que son système de pression aisément perceptible sous le doigt permet de commencer et d’arrêter une mesure avec une stupéfiante exactitude. Ce chronographe à nul autre pareil s’accompagne d’un bracelet en alligator noir avec une boucle ardillon en or blanc qui se distingue par le séduisant accent sportif apporté par sa double surpiqûre rouge. La régularité des écailles indique que le cuir utilisé a été confectionné avec la partie la plus noble de la peau de l’animal. Comme il se doit, le boîtier possède un fond vissé doté d’un verre saphir afin que son heureux propriétaire ait la possibilité de contempler le prestigieux raffinement mécanique de ce chronographe d’exception et la splendide décoration manuelle de ses composants. Le Montblanc TimeWriter II Chronographe Bi-Fréquence 1000 sera produit dans une édition limitée de 36 exemplaires et demeurera donc à tout jamais un plaisir rare. La limitation à 36 exemplaires rappelle l’année 1936 au cours de laquelle Minerva avait présenté un chronographe ultrarapide, qui figure désormais de plein droit dans le livre Guinness des records.  
  • Marque  : Montblanc
    Collection  : TimeWriter
    Modèle  : TimeWriter II Chronographe Bi-Fréquence 1.000
    Référence  : 107343
    Nbre de pièces : 36
    Complément : Or Blanc - Bracelet Alligator
    En vente depuis : 2012
    Prix du neuf : 230 000 €
    Diamètre : 47 mm
    Epaisseur : 15.10 mm
    Styles : Haute Horlogerie
    Sportif
    Atypique
    Types : Mécanique à remontage manuel
    Calibre : MB TW 02
    Calibre distinction : Côtes de Genève
    Perlage
    Deux balanciers
    Complication : Petite Seconde
    Compteur Secondes et Minutes
    Compteur 15 Minutes
    Affichage au 1/100ème de Seconde
    Chronographe Monopoussoir
    Compteur 1/1000ème de Seconde
    Compteur 60 Secondes
    Matière du boîtier : Or blanc
    Particularité du boitier : Fond vissé
    Fond saphir
    Couronne en or blanc avec emblême Montblanc en nacre
    Poussoir situé entre les deux cornes à 12h
    Forme : Ronde
    Etanchéité : 30 mètres
    Cadran : Squelette
    Couleur du cadran : Anthracite
    Affichage : Aiguilles en or luminescentes
    Index : Chiffres romains
    Bâtons
    Verre : Saphir
    Matière du bracelet : Alligator
    Couleur du bracelet : Noir
    Fermeture du bracelet : Boucle ardillon
    Plus de caractéristiques :
    Mouvement
    Rubis : 45 
    (demi-glace. bombés. olivés)
    472 composants
    Platine : Maillechort rhodié. perlé des deux côtés 
    Ponts : Maillechort rhodié. Côtes de Genève 
    Rouage : cerclé. bras anglés. moulures polies diamant

    Balancier mouvement
    Balancier à vis. Ø 11.4 mm; 26 mgcm2
    Fréquence : 2.5 Hz
    18'000 alternances par heure
    Spirale avec courbe terminale Phillips 

    Balancier chronographe 
    Non-vissé; Ø 6 mm  
    Fréquence : 50 Hz
    360'000 alt/h 
        
    Réserves de marche : 
    Mouvement ~100 heures 
    Chronographe ~45 minutes  

    Boîtier en or blanc 18 carats

    Cadran
    Gris anthracite avec plusieurs niveaux de fonction. parties ajourées afin d’admirer les deux balanciers et certaines pièces du mouvement
    Aiguilles en or 18 carats

    Bracelet 
    Alligator noir. cousu main avec coutures rouges. boucles ardillon en or blanc 18 carats