Il Giardino Tropicale di Bulgari

IL GIARDINO TROPICALE DI BVLGARI
LA PREMIERE MONTRE GRANDE COMPLICATION POUR FEMME

Bulgari est fier d’annoncer la création de sa première montre à grandes complications pour femme, véritable chef-d’œuvre de l’horlogerie mêlant luxe raffiné, originalité chromatique et savoir-faire d’excellence. Inspirée par l’exubérance de la nature, la montre Il Giardino Tropicale di Bulgari réunit deux formes d’art maîtrisées à la perfection par Bulgari : la joaillerie et la miniature. L’opulence infinie du monde sauvage, de la faune et de la flore a toujours été une source intarissable d’inspiration pour la maison Bulgari. Au fil des ans, fleurs et feuillages, flocons de neige et créatures marines se sont ainsi prêtés à toutes les créations, interprétations et transfigurations. La nouvelle montre Il Giardino Tropicale di Bulgari ne fait que perpétuer cette tradition thématique.

Le mouvement à tourbillon de cette montre d’exception se dévoile à travers le guichet servant de perchoir au perroquet, tandis que les pierres précieuses rehaussent le cadran d’un décor tropical multicolore débordant d’énergie. Cette montre rare et prestigieuse n’a été créée qu’à cinquante exemplaires exclusifs.

LE CADRAN

Le cadran d’Il Giardino Tropicale di bulgari est un véritable chef-d’œuvre s’inscrivant dans la pure tradition d’un art apparu au XVIe siècle : la miniature. Cette technique consistant à créer des peintures de très petites dimensions nécessitait des trésors de méticulosité et servit à reproduire les scènes les plus diverses. Ses sujets évoluèrent au fil des siècles, passant des allégories religieuses aux motifs de la vie quotidienne, scènes galantes, paysages et portraits. Mais l’art de la miniature tomba en désuétude avec l’apparition du portrait photographique, au milieu du XIXe siècle.

La montre à grandes complications de Bulgari rend hommage à cette tradition que la maison italienne remet au goût du jour avec brio à travers une pièce réalisée à la main mariant l’art de la joaillerie et celui de la miniature. Dès le premier regard, le cadran frappe par l’excellence de ses finitions : patience et précision extrêmes sont ici les maîtres mots. Il faut une semaine entière à l’artiste pour en achever la fabrication, et souvent deux si le moindre incident vient perturber son travail. La lenteur de la tâche s’explique par le fait qu’elle exige de maîtriser les techniques de l’application de couleur et de mélange de la peinture. Les vernis liquides sont des matières très délicates à manier. Pour obtenir la teinte voulue et la consistance adéquate, il faut savoir combiner habilement couleurs de base et liant : une opération qui paraît simple en apparence, mais s’avère extrêmement difficile dès qu’il s’agit de mélanger, d’équilibrer les couleurs et d’obtenir les dégradés recherchées.

Le procédé fait appel à des vernis transparents qui permettent de jouer avec les effets de la brillance et d’ajouter profondeur et éclat au dessin du cadran. Plusieurs facteurs techniques doivent toutefois être pris en considération, à commencer par le temps de séchage : le vernis utilisé sèche rapidement, ce qui impose de travailler au pinceau en un temps réduit. Or chacun des compartiments qui composent le motif exige le passage de plusieurs couches de peinture : de trois pour les fleurs à cinq pour le feuillage et jusqu’à huit pour le perroquet. Entre deux couches, l’artiste doit nettoyer la surface du cadran et retirer tout excès de vernis ayant débordé de son compartiment. La superposition des couches de peinture entraîne l’assombrissement de la teinte d’origine, difficulté supplémentaire qui impose de préparer une couche de fond blanc opaque pour permettre aux couleurs de conserver tout leur éclat. Entre ces différentes étapes, la pièce doit passer au four après chaque application d’une couche de vernis. Le temps et la température de cuisson ne doivent rien au hasard : soixante minutes à quatre-vingts degrés, ni plus, ni moins. Au bout d’environ une semaine et quelques vingt-cinq passages au four, le cadran arbore enfin ses motifs délicats en toute brillance. Mais il est encore loin de pouvoir quitter l’atelier : il devra avant cela passer entre les mains d’un maître joaillier, qui le sertira de 61 diamants taille brillant pour le faire scintiller de mille feux.

UN MECANISME ORGANIQUE

Derrière l’apparente sérénité de ce paysage foisonnant, tendre et délicat, se dissimule un autre aspect de l’expertise de la maison Bulgari : un mouvement à tourbillon et remontage automatique. La cage du tourbillon est maintenue par un pont en verre saphir. Ce mécanisme vivant, voire organique, est visible à travers le guichet circulaire sur lequel est perché le perroquet. Ce guichet sert à faire pénétrer la  lumière et permet d’observer la rotation ininterrompue du régulateur assurant le bon fonctionnement du mouvement à remontage automatique. Ce dernier est logé dans un boîtier en or rose 18 carats de 37 mm de diamètre. La masse oscillante assurant le remontage automatique est en or 22 carats. Elle est, à l’instar du cadran, entièrement décorée, dans la pure tradition de la Haute Horlogerie.