Montre Tank Joaillière - Grand Modèle

M O N T R E S  J OAI LLI È R E S

Partant de formes emblématiques du répertoire horloger de la Maison (le rectangle de la Tank et l’ovale de la Baignoire), Cartier bouscule les codes et ajoute tout ce qu’ il faut de précieux et de rare pour créer des montres qui célèbrent les savoir-faire de la Maison. Horlogerie et joaillerie s’allient pour donner naissance à des pièces qui condensent expertises et explorations formelles.

LE PIQUANT ET LE ROND

Créée en 1917, la montre Tank est une création emblématique du design moderne. Son cadran rectangulaire, inscrit dans le prolongement du bracelet, est devenu une signature. C’est cette icône horlogère que Cartier a choisi d’explorer au prisme de la géométrie et du contraste – un marqueur de style de la Maison qui s’appuie sur la forme et le motif, travaillés à partir d’effets de symétrie ou d’asymétrie et de contrastes chromatiques puissants. Sur cette nouvelle Tank, l’empreinte de la montre originelle est bien là : deux brancards parallèles, un boîtier rectangulaire. Mais les attaches intégrées au boîtier – autre trait de distinction de la montre Tank – retiennent cette fois-ci un bracelet souple, entièrement composé de cylindres mobiles articulés par des maillons.

Promesse de flexibilité et de confort, cette mobilité invite au toucher et au jeu. Les différentes esthétiques de cette nouvelle création partagent un trait de caractère commun : leur bracelet, composé de cylindres – en onyx, chrysoprase ou corail, se termine par un cabochon piqué d’un clou d’or et d’une pierre sertie culasse inversée. Une manière pour Cartier de rendre hommage aux boules piquées que Jeanne Toussaint, personnage majeur de l’histoire de la Maison et directrice de la création de Cartier à partir de 1933, utilisait pour leur sensualité et leur piquant. Une signature Cartier.

VARIATIONS AUTOUR DE L’OR

Un accord élégant et classique, pour une montre au cadran d’onyx noir, illuminé d’un diamant à l’index. Les brancards sertis de diamants de différentes tailles dessinent la structure de cette création et se prolongent par le bracelet : une mécanique précieuse, construite au fil d’emmaillements et de cylindres d’onyx dont les extrémités sont illuminées d’un clou d’or serti d’un diamant.

EXPLORATIONS CHROMATIQUES SUR LES TRACES DE JEANNE TOUSSAINT

Pour cette nouvelle montre Tank, Cartier imagine deux variations encore plus précieuses qui mêlent à la beauté du design l’éclat des pierres de couleur et renouvellent une palette colorielle empruntée à Jeanne Toussaint.

Noir, vert, rouge : trois couleurs chères à Cartier pour une montre en or gris. Jeu de contrastes et d’associations : noir comme l’onyx des cylindres, de la tranche et du cadran qui contraste avec le vert acidulé des boules de chrysoprase et le rouge des rubis sertis le long des brancards verticaux et des clous apposés au bout des cabochons de chrysoprase.

Corail, chrysoprase, améthystes et diamants : cette combinaison de pierres poursuit les explorations de matières dont la Maison s’est fait une signature. Une combinaison acidulée et joyeuse pour cette montre précieuse au cadran pavé de diamants sertis neige.

Sur les rouleaux, la chrysoprase contraste avec la vivacité organique du corail taillé en boules cloutées et la douceur des améthystes serties de part et d’autre de la chrysoprase.

Brancards verticaux et horizontaux, tranches, bracelets : le diamant illumine l’ensemble par l’éclat de ses tailles différentes.

Née à Londres en plein Swinging London dans les années 1960, la montre Baignoire Allongée n’a jamais renoncé à son extravagance, au contraire. Une montre singulière par l’amplitude de son cadran et la cambrure de sa boîte dont Cartier explore tous les possibles et fait entrer, pour la première fois, la beauté de ses Métiers d’Art dans l’espace de son cadran signature. Une envie qui s’appuie sur un principe fort chez Cartier : la technique au service du design. Cette vision donne au designer la liberté de repousser les limites de sa créativité et d’oser mêler l’audace des formes à la surprise de combinaisons de couleurs et de matières. Pour faire de ce rêve une réalité et répondre à ces nouveaux défis, les artisans de la Maison des Métiers d’Art conçoivent des solutions appropriées qui s’appuient sur la richesse de leur savoir-faire. Une maîtrise imperceptible – et toujours la sublimation de détails précieux.

GÉOMÉTRIE ET CONTRASTES

Revisiter l’esthétique d’une montre de caractère au prisme de la géométrie et du contraste – l’un des marqueurs de style de la Maison –, c’est de cette intention forte qu’est née la nouvelle montre Baignoire Allongée.

En adaptant ce principe créatif aux contraintes du design de la montre (cadran ample, forme courbée), la difficulté du travail s’en trouve augmentée. Car ce boîtier dessiné en deux couleurs impose un challenge technique à relever. La réponse est une boîte composée de deux parties distinctes, l’une en or jaune, l’autre en or gris. Pour les réunir, les horlogers ont eu recours à une microsoudure. La démarcation entre les deux ors est subtilement dissimulée par un trait de laque.

L’ensemble du cadran est divisé en sections de tailles différentes, dont l’or sera soit travaillé, soit recouvert de laque ou d’émail noirs. Les parties en or gris ou jaune sont polies ou ornées d’un motif soleillé réalisé à la main à l’aide d’une pointe – une étape de minutie et de patience qui nécessite quatre heures pour chaque cadran. Certaines sections sont ensuite recouvertes d’une laque translucide illuminée de paillettes de mica en suspension. Pour les parties laquées ou émaillées de noir, la cambrure du cadran constitue un défi technique au moment de la pose pour obtenir une surface lisse d’une couleur intense. Celle-ci contraste avec la boîte illuminée de diamants, dont le sertissage épouse la courbe de la pièce.

De l’usinage à l’émail, la laque ou la joaillerie, neuf savoir-faire sont sollicités pour la réalisation de chaque pièce. Plus de 24 mois ont été nécessaires au développement de cette montre.

Création au motif abstrait qui sublime les métiers d’art à travers une exploration nouvelle des matières, des couleurs et de la géométrie, cette montre est éditée en série limitée de 50 pièces.

MARQUETERIE MINIATURE POUR UNE BAIGNOIRE OVERSIZE

C’est avec la marqueterie que Cartier introduit les Métiers d’Art au cœur du cadran de la montre Baignoire Allongée. Un métier rare, adapté à l’échelle horlogère, qui donne naissance à une montre au motif abstrait, qui célèbre la couleur.

Dès le premier regard, la lunette de la Baignoire surprend, avec sa matière hérissée de diamants, de spinelles gris et de tourmalines bleues sertis en culasse inversée. Un jeu de contrastes fort entre l’esthétique de la montre, entre courbes et rondeur, l’ampleur de son cadran et la sensualité piquante des gemmes au toucher. La complexité de ce sertissage en culasse inversée augmente de 20 % le temps de travail habituel.

Sur le cadran, nacre, turquoise, onyx et or gris construisent une composition abstraite, jouant d’effets de couleur brillants et mats. Soigneusement sélectionnées pour obtenir une harmonie colorielle, les matières sont ensuite découpées au laser en éléments miniatures qui sont assemblés comme les pièces d’un puzzle. Toutes ces étapes, d’une grande minutie, sont réalisées à la loupe binoculaire. Accomplir ce travail de marqueterie sur une surface cambrée est un défi pour les artisans et requiert 25 heures de travail par cadran.

Quatre savoir-faire sont impliqués dans la réalisation de cette montre : le joaillier, le marqueteur, le sertisseur et l’horloger. Cette création est éditée en série limitée de 50 pièces.

La montre Baignoire s’inscrit dans les recherches initiées par Louis Cartier sur les formes horlogères dès les toutes premières années du XXe siècle. Après la Santos et son boîtier carré en 1904 et la Tonneau en 1906, c’est en 1912 qu’apparaît la première montre ovale dans le répertoire de la Maison. Elle évoluera au cours de décennies suivantes et il faudra attendre 1973 pour qu’une montre soit baptisée « Baignoire », du rapprochement avec la forme épurée de l’objet du quotidien. Une manière de voir propre à Cartier qui révèle le beau partout où il se trouve. Toujours fidèle à elle-même, la Baignoire connaît depuis sa création de multiples variations. Comme une infinité de possibles auxquels Cartier donne forme, elle s’inscrit dans une continuité tout en ne ressemblant chaque fois qu’à elle-même.

Une montre douée pour toujours se réinventer, comme le prouve cette nouvelle collection de montres du soir qui donne à Cartier l’occasion d’en explorer les formats. Deux versions nouvelles, deux variations d’échelle pour cette montre Baignoire qui célèbre et sublime l’évidence de la ligne de diamants.

Une ligne double ou triple qui sublime les courbes de la montre et se glisse au poignet. Cartier l’imagine tout en diamants ou associée à une composition de saphirs, d’émeraudes, de chrysoprases ou de tourmalines bleus. Sur une structure délicatement cambrée, le cadran est serti neige, avec un pavage d’où le métal semble totalement absent : les pierres de taille aléatoire créent une matière vivante et changeante. Cette onde lumineuse se poursuit au poignet, soutenue par une succession de pierres de tailles différentes. Comme un foisonnement de lumières colorées qui confère à la montre une spontanéité, un flamboiement.