Crazy Jungle Frog

Ronde

Lancée en 2005, la collection “Ronde” de Boucheron est aujourd’hui considérée comme un classique tant ses atours font échos aux valeurs essentielles de la maison. Par souci d’élargir sa palette de montres rétro-chic, elle présente concomitamment, cette année, un chronographe et une montre automatique ; deux pièces fondamentalement intemporelles s’adressant aux passionnés désireux de retrouver tout l’univers de la Maison au travers de lignes sages mais intenses d’un long héritage horloger.
En parallèle, Boucheron continue d’enrichir son cabinet des curiosités et présente l’étonnante collection Ronde Bestiaire Seconde Folle.

Rondes Bestiaire “Seconde Folle”

Animée par une détermination et une passion sans faille, la maison Boucheron continue d’enrichir son cabinet des curiosités en présentant cette année la collection Bestiaire “Seconde Folle”. Décalées et iconoclastes, les petites bêtes vivant sur le cadran des nouvelles montres mécaniques à remontage automatique prennent cette fois la pose avec la particularité d’avoir toutes un élément qui virevolte dans une ronde minutée. Le résultat de cette mise en scène : donner la vie à des animaux, et au temps une nouvelle dimension.
Dans le cadre d’une créativité débordante, la maison Boucheron s’est donné pour mission de mettre à profit les complications horlogères et d’en exalter le potentiel en les détournant de leur fonction première, sans jamais toutefois leur faire perdre de vue ce pourquoi elles sont faites. À savoir : intrinsèquement donner l’heure, d’une façon ou d’une autre. Avec trois de ses animaux fétiches que sont la grenouille, le caméléon et la chouette, le Joaillier le premier installé sur la place Vendôme en 1893 et ayant la haute horlogerie comme violon d’Ingres, a choisi de jouer la carte de l’humour en utilisant de façon inattendue l’affichage d’une petite trotteuse de seconde. Plutôt que de se draper dans le sérieux qui sied à la valorisation de ce type de créations nécessitant des centaines d’heures de travail et le talent de plusieurs maîtres horlogers, Boucheron, en collaboration avec la manufacture Girard-Perregaux, a développé un nouveau mouvement mécanique à remontage automatique sur la base du calibre GP 4000 existant.
Ce nouveau coeur réalisé en toute exclusivité pour Boucheron par la manufacture Girard-Perregaux est appelé GP 4000 “Seconde Folle” car la base mécanique, déjà connue des adeptes de belle horlogerie, est associée à un module permettant le renvoi de la trotteuse de seconde, initialement centrale, en un point placé vers 7 heures au cadran. En outre, l’habituelle aiguille est remplacée par un disque très léger et d’une grande finesse effectuant une giration complète en une minute. On s’en doute, ce développement un peu particulier a immédiatement aiguillonné l’imagination des créatifs de la maison parisienne. Libres, ils ont exploité ce dispositif avec beaucoup de fantaisie pour développer d’audacieuses montres dont le moins que l’on puisse en dire c’est qu’elles ont l’air de donner vie aux petites bestioles espiègles habillant leur cadran et envahissant leur lunette.
Au total Boucheron propose cette année, dans un boîtier en or gris 18 cts de 42 mm de diamètre, une collection de 6 modèles inspirée par trois thèmes animaliers chers à la maison. On retrouve donc le caméléon pris d’une incroyable fringale et bien décidé à mettre la langue sur un insecte virevoltant sans cesse, la grenouille un peu déjantée dont l’un des yeux globuleux tourne sans fin dans son orbite et une chouette dont le strabisme convergent se mue toutes les minutes en un strabisme divergent des plus comiques.

Ronde “Seconde Folle” Grenouille

Croâ ! fait la grenouille enchantée, un brin déjantée, mais pas folle. Originale et pleine de vie, la belle, qu’il faut s’imaginer pouvoir se transformer en prince, semble vouloir s’échapper de son bocal où confinée, elle finissait par tourner en rond au point d’en avoir le tournis de l’oeil. Pattes à l’air, posée sur la lunette, elle contemple le monde qui passe de son étang simulé par un cadran en or gris couvert de calcédoine bleue. Pour cette drôle de bestiole, pas question de quitter définitivement son environnement. C’est pourquoi elle est accompagnée de son indéfectible nénuphar d’or gris serti de diamants, saphirs et tsavorites.
Véritablement “collector”, cette pièce de 42 mm de diamètre en or gris à la carrure travaillée avec un motif en pointe de diamant, à porter sur un bracelet en galuchat rose, reçoit un calibre mécanique à remontage automatique en provenance de la manufacture Girard-Perregaux. Et parce que ce mouvement est beau, les horlogers ont pratiqué sur le fond une ouverture elliptique permettant de découvrir ses délicates finitions ainsi que sa masse oscillante ajourée selon la forme du poinçon historique de la maison. Et comme tout a été pensé, cette pièce horlogère devenue l’habitat d’un batracien est résistante à l’eau jusqu’à 50 mètres ; juste histoire de la protéger d’éventuelles éclaboussures qui pourraient survenir.